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Les installations des utilisateurs du territoire doivent être temporaires et démontables. D’après l’inventaire des occupations sans droit et des évictions réalisées d’avril 2021 à mars 2022 réalisé par le MERN, 128 occupants sans droit étaient répertoriés. Au cours de cette période, 83 libérations ont été réalisées. On comptait aussi 94 dépotoirs illicites et 20 sites nettoyés. «Chaque année, des cas d’appropriation du territoire public sont observés dans la région du Bas-Saint-Laurent. À titre d’exemple, les gens viennent avec leur roulotte pour faire du cam- ping, mais ne retirent pas leurs installations après la période de chasse. D’autres laissent des infrastructures permanentes sur le territoire pour témoigner de leur présence et « réserver » ce ter- rain pour l’année subséquente. Or, ces pratiques sont interdites. Celui qui occupe temporairement le territoire doit libérer complètement le site après l’occupation», rapporte le porte-parole du ministère de l’Énergie et des Ressources naturel- les, Éric de Montigny. Cet enjeu fait d’ailleurs par- tie du Plan de mise en valeur du territoire public 2022-2026 du MERN. La chasse, le piégeage et la pêche dans les plans d’eau sont autorisés sur les terres publi- ques. Selon la Loi sur les terres du domaine de l’État, toute utilisation permanente du territoire public nécessite une autorisation délivrée par le gouvernement du Québec ou par une MRC délé- gataire. Les occupations illégales peuvent prendre la forme de camps, de chalets, de tours de guet et de véhicules désaffectés habitables. Selon le MERN, «les installations des utilisateurs du terri- toire, notamment des chasseurs doivent être temporaires et démontables et être enlevées après l’activité pratiquée. Pour le respect de l’environnement, il est également interdit de déposer ou de rejeter des matières résiduelles sur les terres publiques. Cela doit se faire unique- ment dans un lieu autorisé.» Le ministère ajoute que bien souvent, les occu- pants sans droit sont des chasseurs qui s’appro- prient dans certains cas une portion du territoire avec des affiches du type « chasseur à l’affût – territoire réservé ». Il est interdit en tout temps de restreindre ou de bloquer l’accès à un chemin des terres du domaine de l’État ni de s’approprier un secteur public. Le MERN peut être interpellé par des organi- sations, dont la Société de protection des forêts contre le feu ou autres services d’urgence, afin de fournir les coordonnées des propriétaires de baux lors de situations où leur sécurité pourrait être compromise, par exemple lors de feux de forêt ou durant la période de chasse. Il s’agit donc d’un enjeu de sécurité publique que d’avoir une liste officielle des occupants du territoire public. Plus de la moitié du territoire public du Bas- Saint-Laurent bénéficie d’un statut de gestion faunique particulier (ex. : réserve faunique, zec, pourvoirie) ou d’un statut de protection particu- lier (habitat faunique, parc national, réserve éco- logique) et 30 % du territoire public est situé à proximité de la population, ce qui le rend facile- ment accessible à la population. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL • ANDRÉANNE LEBEL
[email protected] À l’approche de la saison de la chasse au Bas-Saint-Laurent, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) rappelle que toutes les activités sur les terres du domaine de l’État (terres publiques) doivent être exercées dans le respect des droits des autres utilisateurs. Lors de cette période de l’année, le MERN répertorie de nombreux cas d’appropria- tion illégale du territoire public alors que cette pratique est interdite. Accessibilité du territoire public en période de chasse 1153064022 Tous ensemble “VERT’’ une meilleure planète! Toujours un humain pour vous répondre de 7 h à 18h 418 862-0309 RÉNOVATION, TOITURE, GRAND-MÉNAGE : nous avons le conteneur qu’il vous faut! Quand la température entreprend sa descente et que la lumière dorée de l’automne nimbe nos beaux paysages, les feuilles de nos arbres commencent à chuter, recouvrant nos terrains. Vous empressez-vous de les racler pour les entasser dans des sacs pour la collecte? Les mettez-vous dans votre bac à ordures? On vous lance un défi : les laisser au sol! POURQUOI? Lorsqu’on met nos feuilles mortes aux poubelles : • elles contribuent à remplir les sites d’enfouissement, déjà sur le point de déborder partout au Québec – un enjeu de taille; • elles se décomposent dans un milieu « fermé » et sans oxygène, soit le lieu d’enfouissement (LET), ce qui leur fait produire du gaz à effet de serre; • elles se mélangent avec toutes sortes de polluants et de métaux lourds et deviennent du sol contaminé. Ces polluants coûtent des milliers de dollars chaque année en gestion et en traitement du lixiviat (communément appelé le « jus de poubelle »). Alors qu’en fait, les feuilles mortes constituent une vraie richesse pour les sols lorsqu’elles se décomposent naturellement! Entre autres parce que : • les feuilles viennent enrichir la couche de matière organique qui protège les racines et qui retient l’eau, diminuant la sensibilité du gazon à la sécheresse et les besoins en arrosage; • lors de leur décomposition, elles fournissent les minéraux nécessaires aux végétaux pour passer l’hiver et leur permettre de croître avec vigueur au printemps; • elles permettent de réaliser des économies collectives en diminuant les coûts reliés à l’enfouissement ou encore à la gestion des résidus verts. Pourquoi gaspiller cette richesse naturelle en la transformant en polluant coûteux à traiter? Feuillicyclons! ON FAIT ÇA COMMENT? • À l’automne, par temps sec, on n’a qu’à les tondre pour accélérer leur processus de décomposition. Une accumulation de feuilles à la base des arbres? On les répartit avec un râteau avant d’y passer la tondeuse. • On peut récolter des feuilles déchiquetées pour les étendre dans notre potager ou nos plates- bandes pour constituer un paillis. • Comme elles constituent de la matière brune, on peut aussi mettre nos feuilles mortes dans notre compost domestique, mais PAS dans notre bac brun. Le feuillicyclage, c’est la manière la plus simple et écologique de gérer les feuilles mortes à l’automne. Essayez-le! Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et des Basques. Feuillicyclage LE 5 OCTOBRE 2022 • INFODIMANCHE 14 ACTUALITÉ
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