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Une année mouvementée pour Bernard Généreux En février, le chef du Parti conservateur, Erin O’Toole, a été démis de ses fonctions par ses pairs, ouvrant du même coup la voie à la course à la chefferie. De nombreux députés se sont pré- sentés pour être le prochain leader du PCC, mais ce sont essentiellement Jean Charest et Pierre Poilievre qui se sont démarqués et se sont oppo- sés. Très tôt, Bernard Généreux a montré son appui à l’ancien premier ministre du Québec. «Il a le charisme et l'expérience, il a le bagout et la verve pour faire ça [...] Il n'a rien perdu, c'est un leader et avec lui le Parti conservateur va être outillé pour la prochaine campagne électorale», avait-il mentionné. Lors de la victoire en septembre de Pierre Poilievre, malgré son allégeance à Jean Charest, Bernard Généreux l’a félicité. Pendant la course, le député trouvait que les politiques du nouveau chef avaient tendance à diviser les membres, «force est d’admettre qu’aujourd’hui Pierre a adouci grandement ses positions, sa façon de faire. Il est énormément à l’écoute», confie l’élu. Il se réjouit de partager une excellente relation avec le conservateur de Carleton en Ontario. L’ASSURANCE-EMPLOI Depuis un bon moment déjà, M. Généreux a fait de l’assurance-emploi son cheval de bataille. En 2021, Jacques Gourdes a déposé le projet de loi C-215 pour faire augmenter de 15 à 52 semaines la durée des versements d’assurance- emploi que peut recevoir une personne atteinte d’une maladie grave. Le parti libéral avait men- tionné son intention de l’augmenter à 26 semaine, ce qui est maintenant chose faite depuis le 18 décembre. «C’est une avancée, on le reconnait, mais ce que l’on voulait c’était de le monter à 52 semai- nes», souligne le député. Dans la majorité des cas, il indique que les personnes arrêtées en rai- son de maladies graves le sont pendant plus de 40 semaines. «Là, c’est devenu une politique du parti. Alors si un jour on prend le pouvoir, on va s’assurer de monter l’assurance-emploi de 26 à 52 semaines, ce que Marie-Hélène Dubé de Rivière-du-Loup prêche depuis 15 ans», avance-t-il. PROJET DE LOI C-21 À la mi-mai, les libéraux ont déposé un projet de loi à la Chambre des communes qui vise à interdire les armes de poing et les armes de style militaire. Or, M. Généreux avance que ces armes ont déjà été interdites en 1971. Une semaine avant l’anniversaire de la tuerie de la Polytechnique, un amendement a été déposé par le PLC bannissant un millier d’armes de chasse. Ce qui a tôt fait réagir le joueur de hockey Carey Price. «Donc tout le monde est monté au front pour dire que ça n’avait pas de bon sens. Carey Price est sorti, personne n’avait vu ça venir. Pourquoi il est sorti? Parce qu’il est des Premières Nations, c’est un Autochtone et les Autochtones au Canada respectent les lois et chassent pour être capables de subvenir à leurs besoins pour leur nourriture», explique M. Généreux qui a soutenu M. Price publiquement sur sa page Facebook. À la suite du message de Price, il a été repro- ché au gardien des Canadiens de Montréal de dénoncer le projet de loi quelques jours avant l’anniversaire de la tuerie de la Polytechnique et de ne pas connaitre cet évènement qui a fait de nombreuses victimes. «Ça a peut-être été fait de façon maladroite», avoue M. Généreux, mais il lance la flèche vers les libéraux en mentionnant qu’ils ont créé une «politique de division» pour mal faire paraitre leurs opposants. Selon M. Généreux : «Les libéraux essaient de faire croire aux gens qu’ils faisaient ça pour la sécurité du monde, alors qu’en réalité ils veulent s’attaquer aux armes des chasseurs». «J’ai été très heureux et très fier d’appuyer Carey Price! Peut-être que ça a été maladroit, mais disons-le, au-delà du malaise que ça a créé, sur le fond il a raison. On n’a pas besoin de s’attaquer aux chasseurs, aux sportifs, aux agriculteurs qui utilisent des armes de chasse. Je suis un chasseur moi-même, on respecte les lois, ça prend des permis, on ne peut pas avoir des armes pour acheter des armes. Le problème de sécurité au Canada en est un d’importation illégale d’armes de poing et de style militaire qui entrent dans nos rues à Montréal, Toronto et Vancouver», conclut-il. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Après avoir chassé Erin O’Toole, les con- servateurs ont accueilli un nouveau chef, ils ont obtenu une moitié de victoire concer- nant l’assurance-emploi et une majorité du parti a voté contre le projet de loi libéral C- 21. Voici un retour sur l’année vu par lBernard Généreux, député de la circons- cription de Montmagny-L’Islet- Kamouraska-Rivière-du-Loup. COVID-19 : 570 000 doses de vaccins administrées au Bas-Saint-Laurent Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a souligné les deux ans de la campagne de vaccination contre la COVID-19, la semaine dernière. En effet, c’est le 24 décembre 2020 que les premières doses de vaccins contre la COVID ont été administrées dans la région. Depuis, plus de 570 000 doses ont été données. En date d’aujourd’hui, 140 542 personnes du Bas-Saint-Laurent ont une vaccination COVID de base complétée (c’est-à-dire au moins deux doses plus une dose de rappel ou au moins deux doses plus une infection COVID), ce qui équivaut à 69 % de la population totale de la région. En comparaison, ce taux est de 62 % à l’échelle de la province. Ce succès de cette importante cam- pagne de vaccination est possible, grâce à «l’engagement sans faille de centaines de tra- vailleurs», rappelle le CISSS du Bas-Saint- Laurent. Notons que la demande pour la vacci- nation COVID demeure encore importante alors que plus de 200 rendez-vous sont pris chaque jour via Clic Santé ou par téléphone au 1-877- 644-4545. Les coordonnées et horaires des cli- niques de vaccination sont disponibles sur le site internet du CISSS du Bas-Saint-Laurent. INFLUENZA Par ailleurs, la vaccination contre l’influenza se poursuit elle aussi. Depuis la mi-octobre, plus de 44 000 doses ont été administrées, ce qui est un record pour la région. En comparaison, 39 117 doses avaient trouvé preneur l’an dernier. Actuellement, une moyenne de 250 rendez- vous par jour sont pris pour la vaccination contre l’influenza. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL 1154385122 Gaston : 418 894-9554 Guy : 418 860-7025 1417, avenue de la Madawaska, Dégelis 418 853-6666 OUTILS • MACHINERIES • VÉHICULES • WWW.SURPLUSGRIOUX.COM | [email protected] 177, rue du Carrefour St-Antonin 418-866-2436 418-860-7025 418-894-9554 Soyez assurés qu’en 2023, nous aurons de l’inventaire pour plaire à tous : outillage, matériaux, équipements de tous genres, et beaucoup plus… En fait, vous trouverez à peu près de tout!!!!!! Vos 2 magasins Surplus Rioux de St-Antonin et Dégelis vous souhaitent de Joyeuses Fêtes. | INFODIMANCHE Le 28 décembre 2022 • ACTUALITÉ 6 >

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