Le maire de la Ville de Saint-Antonin défend son choix de déneigement Le contrat se chiffre à 418 058,80 $ par année pour le déneigement d’une section de 24 kilomètres, ce qui représente 17 419,11 $ du kilomètre. «On le sait que c’est cher, on ne le nie pas. On avait quatre soumissions de faites, et on n’avait personne. Il fallait toujours en don- ner un peu plus pour que les gens soumission- nent […] On était le 31 octobre et nous avions une décision à prendre. C’est aussi une question de sécurité», explique Michel Nadeau. Il voulait qu’une décision soit prise avant l’arrivée de la neige. L’entreprise a été la seule à déposer une soumission lors de l’appel d’offres lancé en octobre 2022. Le cout de l’entretien des routes en hiver, effectué par les employés de la Ville, est estimé cette année à 10 600 $ du kilomètre pour un total de 78 kilomètres. Ce calcul a été réalisé sur la base des derniers état financiers. L’entre- tien hivernal des 24 kilomètres supplémentaires par des employés la Ville de Saint-Antoninp plu- tôt qu’un entrepreneur et l’achat d’un autre camion représentent un cout minimal de 264 178 $, après une subvention de 104 222 $ du ministère des Transports du Québec, selon des estimations fournies par Michel Nadeau. Ce dernier indique que cette option aurait demandé un minimum de trois employés au travail (200 000 $), en plus de l’emprunt pour l’achat d’un camion (98 000 $) et des couts liés aux assurances et à l’entretien (70 000 $). L’administration, le recrutement dans un contexte de pénurie de main d’œuvre, la gestion des employés et la surveillance des travaux ne sont pas inclus dans ce montant. Les conditions de travail des employés aux tra- vaux publics auraient aussi été appelées à changer. «Cela ne vaut pas la peine considé- rant toutes les responsabilités que cela impli- que pour l’achat d’un camion pour la Ville», ajoute le maire. Il indique que la différence entre le cout du contrat confié à l’entrepreneur et le montant annuel à débourser par la Ville de Saint-Antonin dans le cas où il prend en charge le déneigement est de 50 342 $ de plus par année. Des négociations sont toujours en cours avec le ministère des Transports du Québec afin que Saint-Antonin obtienne une compen- sation supplémentaire. Michel Nadeau dit ouvert à répondre aux questions lors de la pro- chaine séance du conseil municipal qui aura lieu le 11 avril à Saint-Antonin. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Le maire de la Ville de Saint-Antonin, Michel Nadeau, a défendu le choix des élus d’octroyer un contrat de déneigement sur cinq ans totalisant plus de 2,4 M$ à l’entreprise Excavations Bourgoin & Dickner inc. pour l’entretien d’une partie de son réseau routier. Malgré l’opposition de certains citoyens, il se dit toujours confiant de la décision qui a été prise. 12, rue de la Cour, bureau 200, Rivière-du-Loup (Québec) G5R 1J2 708, 4e Avenue, bureau 104, La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : 418 371-3114 Télécopieur : 418 371-3116 btlpavocats.com Michelle-Chantal Bouffard, avocate COMMENT SE CALCULE UNE PENSION ALIMENTAIRE AU BÉNÉFICE DES ENFANTS? Premièrement, il est important de préciser qu’une pension alimentaire payable au bénéfice des enfants est d’ordre public. Plusieurs familles en processus de rupture décident de ne pas se renseigner légalement sur cet aspect et décident plutôt de prendre des renseignements auprès d’amis, collègues ou famille qui ne sont malheureusement pas toujours exacts. Or, plusieurs principes et règles sont prévus aux dispositions législatives et il demeure important d’obtenir la bonne information auprès d’un professionnel. Pour calculer une pension alimentaire au bénéfice des enfants, il existe des barèmes mis en place par les instances gouvernementales. Ces barèmes sont les mêmes pour tous. Nous avons besoin de déterminer les revenus bruts de chacun des parents et le temps de garde applicable pour chacun. Un élément important à clarifier : ce n’est pas parce que les parents exercent une garde partagée 50/50 qu’il n’y a pas de pension alimentaire payable. Si un des parents gagne plus que l’autre, une pension alimentaire peut être payable. Il est également important de spécifier que les allocations familiales ne sont pas prises en compte dans le calcul de la pension alimentaire et des distinctions s’appliquent concernant le partage de certaines dépenses reliées aux enfants, tout dépendamment si ces dépenses sont qualifiées de « base » ou de « frais particuliers ». En cas de rupture, l’objectif demeure toujours l’entente, mais il est primordial qu’une entente soit établie sur de bonnes informations. Obtenir au préalable les bonnes directives permet de négocier sainement et évite, plus souvent qu’autrement, les litiges futurs. N’hésitez pas à prendre rendez-vous, il me fera plaisir de répondre à vos questions et à vous accompagner en cas de besoin. 1155211423 177, rue du Carrefour, ST-ANTONIN 418-866-2436 | 418-860-7025 | 418-894-9554
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[email protected] centrearchivesrdl.org Dans la présente chronique, nous vous présenterons la portée et le contenu du fonds d’archives Moulin de Saint- Clément. Celui-ci témoigne de l’histoire d’un moulin situé dans la municipalité de Saint-Clément et administré par la fa- mille Beaulieu de la localité. Il retrace notamment des activités de comptabi- lité en plus d’informer le chercheur sur l’organisation et l’administration du domaine et de ses bâtiments. Il renseigne également sur les principales réalisations de l’abbé Georges Beaulieu au cours de sa vie. Enfin de manière secondaire, il in- forme sur quelques membres de la Famille Beaulieu et sur la municipalité de Saint- Clément. En somme, le fonds est divisé en 4 séries : 1) Moulin ; 2) Abbé Georges Beau- lieu ; 3) Famille Beaulieu ; et 4) Municipalité de Saint-Clément. En premier lieu, le chercheur, voulant en sa- voir davantage sur le moulin, pourra consul- ter des documents tels que l’acte de consti- tution de vente (daté du 10 janvier 1869) ; plusieurs dizaines d’actes notariés concer- nant le moulin et le domaine (datés entre 1869 et 1998) ; des livres de comptabilité (1924-1966) ; des livres de paie (1959-1980) ; un rapport (1978) ; un projet de mise en valeur historique (1979) ; une enquête ; plusieurs articles de journaux ; des photo- graphies ; un cahier de visiteurs (1965-2001) et des poèmes. En second lieu, plusieurs documents du fonds d’archives témoignent des princi- paux accomplissements de l’abbé Georges Beaulieu en tant que prêtre, pédagogue et écrivain. Il est possible en effet de retrouver des passeports pour les voyages de l’homme ; de la correspondance ; une monographie écrite par M. Beaulieu qui est intitulée « Dans les brumes de la Sénescoupé » ; des articles de journaux et la documentation relative à l’inauguration de la Salle Georges Beaulieu. Finalement, on retrouve les documents au sujet de membres de la famille Beau- lieu ainsi que sur la municipalité de Saint-Clément : correspondance de la Société des conférences du Séminaire de Rimouski ; des travaux réalisés par Mme Marcelle Beaulieu ; un diplôme de Mme Alice Beaulieu ; des photographies des membres de cette famille ; une série de documents concernant la municipalité en question et enfin, une stratégie de dévelop- pement des rivières Trois-Pistoles et Sénes- coupé. Daniel Plante Directeur général | INFODIMANCHE Le 5 avril 2023 < 13 • ACTUALITÉ