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Un projet de CPE se développe pour le parc Cartier «Ça fait pratiquement une grosse année et demie qu’on met de la pression sur le ministère pour lui faire comprendre que c’est faux que Rivière-du-Loup est en équilibre au niveau de l’offre et de la demande. On a de la demande comme jamais», souligne Marie- Claude Desbiens, directrice générale du CPE de Rivière-du-Loup. Le dépôt de cette proposition par le CPE de Rivière-du-Loup fait suite à l’annonce effectuée par la ministre de la famille, Suzanne Roy, le 13 juin indiquant l’octroi de 6 300 places en garde- rie subventionnées dans la province dans le cadre du Grand chantier pour les familles et de l’ouverture d’un appel de projets le 15 juin. Le moment était donc opportun pour le CPE afin de développer l’offre de places en garderie dans la région. En plus, Mme Desbiens mentionne le parc Cartier «n’est pas du tout desservi présen- tement au niveau des installations. Il n’y a aucun service de garde alors que c’est un quartier très très familial». APPUI DE RIVIÈRE-DU-LOUP La Ville de Rivière-du-Loup a donné son appui au CPE à la séance du conseil du 26 juin pour le projet de construction d’un bâtiment de 40 places dans le parc Cartier. D’après le maire, Mario Bastille, il était important de faire comprendre au gouvernement la nécessité d’avoir des places en garderie à Rivière-du- Loup. En constatant le nombre de naissances, la Ville a anticipé le déficit à venir et a aidé à démontrer que le ministère n’avait pas les bons chiffres en main. M. Bastille a confié que ces places «ne seraient pas de trop et seraient les bienve- nues» dans ce quartier. Le secteur est constitué d’une majorité de jeunes familles où 201 enfants de 0 à 4 ans sont dénombrées, selon les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec. Les élus ont adopté la résolution puisque le projet permettrait de répondre «à des besoins criants de places en garderie dans un quartier névralgique». Ils s’attendent aussi à l’augmentation de la pression des besoins de places en garderie à la suite de la construction de la nouvelle école, qui risque d’entrainer l’arrivée de nombreux ménages. UN PROJET QUI DATE Le projet de construction d'un CPE dans le parc Cartier avait déjà été soumis en 2021, mais il avait été refusé puisque le ministère considérait que Rivière-du-Loup était en équilibre au niveau des places, selon la directrice générale. Les autres CPE avaient aussi essuyé des refus pour des projets d’agrandissement chez Premier Tech et d’installation sur la rue Témiscouata. L’appel de projets se termi- nera le 13 juillet. Marie-Claude Desbiens explique que les projets seront, par la suite, évalués durant le mois d’aout. Les résultats risquent d’être con- nus en septembre. À ce moment, il sera donc pos- sible de savoir si le projet de CPE dans le parc Cartier sera approuvé et pourra aller de l’avant dans environ deux mois. À ce moment, elle sera prête à dévoiler tous les détails : «Ça va vraiment être un très beau projet». 55 NOUVELLES PLACES EN GARDERIE OCTROYÉES À RIVIÈRE-DU-LOUP [email protected] PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local À la suite d’un travail de longue haleine impliquant les trois centres de la petite enfance de la ville, le CPE de Rivière-du- Loup, le CPE des Cantons et le CPE des Jardins Jolis, ainsi que de la Ville de Rivière-du-Loup, la MRC de Rivière-du- Loup et le Centre local de développement (CLD) de la région, le ministère de la Famille a attribué 55 places en garderie pour le territoire. Un projet a été déposé au gouvernement du Québec afin de cons- truire un CPE dans le secteur du parc Cartier, à proximité de la nouvelle école. PHOTO: PIXABAY Nouvelle saison estivale de l'Éco-site de la tête du lac Témiscouata La saison estivale de l'Éco-site de la tête du lac Témiscouata est officiellement lancée et elle amène son lot de nouveautés. Pour agrémenter les séjours, l'organisme offre cette année deux refuges dans son camping boisé à proximité de la plage. Dans un but de préservation écologique, l'Éco-site de la tête du lac Témiscouata a fait l’acquisition d’une station de lavage avec eau chaude pour les embarcations nautiques. Des quais ont été installés pour pouvoir accueillir les plaisanciers qui arrivent par bateau ainsi qu’au débarcadère pour faciliter la mise à l’eau. Détendez-vous sur la plage de sable fin, pro- menez-vous en kayak. Vous aurez accès à des kayaks pour adultes et pour enfants ainsi que plusieurs planches à pagaies. Pour ceux qui ont envie d’aventures, l'Éco-site offre trois sorties de spéléologie (visites de cavernes) en partenariat avec le parc national du Lac-Témiscouata. L’Éco-site est un organisme à but non lucratif. La vocation de l’Éco-site consiste essentiellement à gérer un site récréotouristique en développant des concepts et des activités de nature écologique, en respect avec l’environ- nement et mettant en valeur les ressources du milieu, dans un esprit de développement durable. Un site familial avec une offre de services et d’activités : culturelles, récréatives et éducatives. «C’est un gain parce que, techniquement, il n’y aurait pas eu de développement si on n’avait pas insisté autant.» -MARIE-CLAUDE DESBIENS 1153122723 75, rue de l’Hôtel-de-ville Rivière-du-Loup, Québec, G5R 1L7 Téléphone: (418) 867-6758 [email protected] centrearchivesrdl.org Dans la présente chronique, nous vous présenterons la portée et le contenu du fonds d’archives Jacqueline Launière. Fille de Paul Launière et de Jeanne Bolduc, cette dame, d’origine wolastoqey (malé- cite) et huronne, a élaboré la généalogie de ses ancêtres et de plusieurs familles de la Première Nation Wolastoqiyik, princi- palement les Launière mais également les Athanase, Aubin, Brière, Nicholas et Pollard. Ce fonds témoigne de l’histoire de plu- sieurs familles wolastoqeys et huronnes du Québec, du Nouveau-Brunswick et des États-Unis sur deux siècles et demi (milieu XVIIIe au début XXIe siècle). Il retrace la généalogie de Jacques Launière (1755 -1830) et de ses des- cendants : Jacques II, Jacques Hilaire, François et Michel (fils de Jacques II), etc. Il informe également sur les généalogies de familles wolastoqeys telles que Athanase, Aubin, Brière, Nicholas et Pollard ; en plus de relater la lignée huronne de Mme Launière via Emérentienne Sioui. En somme, le fonds Jacqueline Launière renseigne sur le mode de vie de ces familles autochtones, mais sur- tout sur leurs naissances, mariages et décès. Le fonds renferme des procès-verbaux d’as- semblées du conseil de bande de la Nation Wolastoqiyik dans les premières années du XXe siècle, de la correspondance renseignant sur la généalogie de ces différentes familles, des publications et articles renseignant sur l’histoire de la Première Nation Wolasto- qiyik, des dépliants d’exposition, des textes sur la généalogie de certaines familles, des copies d’actes de naissance, de baptême, de mariage et de décès d’individus et d’ancêtres wolastoqueys et hurons de Mme Jacqueline Launière, des informations basées sur des recensements canadiens des XIXe et XXe siècles, ainsi que des tableaux généalogiques retraçant la descendance de plusieurs indivi- dus des familles Launière, Aubin, Nicholas, Sioui, Dionne, Pollard, etc. Enfin, le fonds d’archives contient plusieurs centaines photographies d’ancêtres, de des- cendants et cousins de Mme Launière, ainsi que d’individus faisant partie des Premières Nations wolastoqey et huronne : Jacqueline Launière, Paul Launière, Jeanne Bolduc, Philias Launière, Emérentienne Sioui, Caroline Launière Chassé, Joseph Edouard Launière, Catherine Launière, Charles Nicholas, Ruby Denis Pollard, Gertrude Launière, etc. On retrouve également des images de lieux et bâtiments du Québec, du Canada et des États-Unis qui ont un lien avec ces différentes familles : Maison de Joseph Launière à Cacouna, la Réserve malécite de Tobique au Nouveau-Brunswick, des lieux de résidences de la famille Launière à Pierreville, à Sorel et au Maine. Daniel Plante, directeur général | INFODIMANCHE Le 5 juillet 2023 < 15 • ACTUALITÉ

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