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Une plainte à la CNESST contre la Ville de Saint-Antonin Le président du Syndicat des employés muni- cipaux de Saint-Antonin, Jérôme Caron, a con- firmé l’information dans la journée. Il soutient que cette démarche, effectuée en collaboration avec la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), concerne le climat de travail jugé «toxique» à la Ville. Dans les derniers mois, le syndicat a déposé huit griefs à l’employeur concernant différentes situations. Les premiers événements qui ont fait l’objet d’un grief remontent à juin 2022, il y a pratiquement un an. «Quand on veut régler les griefs, ça ne fonc- tionne pas. Ils s’empilent […] On est donc rendus là aujourd’hui», a mentionné M. Caron dans un bref échange, soutenant que la collaboration avec l’administration municipale n’est pas ce qu’elle devrait être. Pour le moment, le syndicat, qui représente un peu plus de 12 employés municipaux, n’a pas souhaité détailler les faits reprochés, ni donner davantage d’informations. Par ailleurs, Jérôme Caron n’a pas caché en entrevue qu’il était le fils de Réjean Caron, un citoyen de Saint-Antonin actuellement ciblé par une poursuite de la Ville et de son maire, Michel Nadeau. M. Caron assure cepen- dant ne pas agir par vengeance ou intérêt per- sonnel. Il soutient travailler pour ses syndiqués et leur bien-être. Après le dépôt d’une plainte à la CNESST, celle-ci fera l’objet d’une analyse afin de confir- mer si elle est recevable (selon différents critè- res). Si c’est le cas, d’autres étapes s’amorceront. En matière d’harcèlement, le dossier pourrait être transféré directement au Tribunal adminis- tratif du travail. En 2021, 3 429 recours ont été traités par la CNESST pour harcèlement. De ce nombre, 417 ont été traités par les affaires juridiques. Les autres ont été traités et fermés sans leur intervention. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Les relations ne semblent pas au beau fixe entre la Ville de Saint-Antonin et certains de ses syndiqués. Une plainte officielle pour harcèlement a été déposée à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), ce jeudi 29 juin. Élargissement de la rue Témiscouata : Rivière-du-Loup ramène le dossier sur la table LBR > À la séance du conseil du 26 juin, les élus de Rivière-du-Loup ont adopté une résolution demandant la reclassification de la rue Témiscouata en route régionale auprès du minis- tère des Transports et de la Mobilité durable. Ils espèrent ainsi faire revivre le projet d’élargisse- ment de deux à quatre voies de la rue Témiscouata à partir du boulevard Industriel jusqu’à l’avenue Premier. Avec Premier Tech qui emploie environ 1 600 personnes, la construction du centre d’innova- tion HIFA et l’intention des 11 municipalités de la Régie intermunicipale de développer le parc technologique territorial, M. Bastille croit qu’il est impératif de prolonger la route 191, soit la voie de contournement, sur une partie de la rue Témiscouata. Cette dernière est sous la respon- sabilité du MTQ. «Ce que je comprends, c’est qu’il a une ouver- ture [du ministère] parce qu’il sait que [la rue Témiscouata] devient un pôle. C’est une con- nexion régionale aussi parce qu’on peut aller vers d’autres municipalités», soutient l’élu. L’élargissement de la rue permettrait aussi, selon la Ville, d’assurer une meilleure sécurité aux travailleurs de Premier Tech et de diminuer le trafic aux heures de pointe du matin et du midi. M. Bastille croit qu’avec cet argumentaire, il y a une chance que le MTQ s’occupe des travaux. Pour que la Régie aille de l’avant avec le parc technologique territorial, il partage que la route à quatre voies doit absolument être dans les cartons. «L’un vient avec l’autre», confie le maire Mario Bastille. Alors si, dans les prochains mois, le MTQ répond par la négative, les travaux iront tout de même de l’avant afin de régler les divers enjeux liés à la circulation et au développement écono- mique dans le secteur. L’élu évalue maintenant les couts à près de 8 M$. Étant l’actionnaire majoritaire de la Régie intermunicipale, Rivière-du-Loup aurait une grosse partie à débourser pour la construction de la route. «Si on est capable de sauver cet investissement-là, bien tant mieux.» Rappelons que le projet d’élargissement de la rue Témiscouata de deux à quatre voies se trouve dans les discussions depuis plus de dix ans. PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY 1154192723 182, boul. Phil-Latulippe,Témiscouata-sur-le-Lac 418 854-2680 NOUVEAU CONCESSIONNAIRE motos KTM au Bas-Saint-Laurent LIVRAISON GRATUITE ■ Témiscouata ■ Rivière-du-Loup ■ Basques ■ Kamouraska-L’Islet ■ Nord Nouveau-Brunswick | INFODIMANCHE Le 5 juillet 2023 • ACTUALITÉ 16 >

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