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Bernard Généreux trace son bilan de fin de saison En cette fin de session parlementaire, le député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière- du-Loup, Bernard Généreux, a soulevé ce qu’il considère comme «les nombreux échecs» du gouvernement mené par Justin Trudeau. «Depuis maintenant huit ans que Justin Trudeau est au pouvoir et pourtant, la situation ne s’améliore pas au pays. Les politiques inflationnistes et les dépenses astronomiques de ce premier ministre ont forcé la Banque du Canada à augmenter les taux d’intérêt à plus de neuf reprises. Les propriétaires le constatent en voyant leurs paiements hypothécaires aug- menter sans cesse», déclare M. Généreux. Le député rappelle que les Canadiens font face à des difficultés croissantes pour joindre les deux bouts. Du même souffle, il soutient que les dépenses qu’il considère excessives du gouver- nement actuel ont entraîné une hausse des coûts dans tous les domaines de la vie quoti- dienne. «Mais le premier ministre refuse de frei- ner ses dépenses. Sa ministre des Finances, Chrystia Freeland, a carrément abandonné un retour à l’équilibre fiscal. Pire encore, les libéraux ont le soutien du chef du NPD Jagmeet Singh qui les maintiennent au pouvoir», soutient M. Généreux par voie de communiqué. «Comme si la situation n’était pas assez grave, le gouvernement en rajoute en haussant les taxes. En effet, le 1er juillet, une seconde taxe sur le carbone sera imposée à tous les Canadiens. Chaque famille québécoise paiera en moyenne 465 $ de plus pour se loger, se nourrir et se déplacer. La taxe sur le carbone n’est pas un plan environnemental, c’est un plan de taxation tout simplement. Ce gouvernement n’a atteint aucune des cibles envi- ronnementales qu’il s’était lui-même fixées !», ajoute le député. Bernard Généreux rappelle que durant cette session parlementaire, les conservateurs ont questionné sans relâche le gouvernement afin qu’il rende des comptes aux Canadiens. «Nous avons demandé le départ du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, qui a fait preuve d’incompétence dans de nombreux dos- siers. Grâce à nos efforts, il a dû reculer sur le projet de loi C-21 qui visait injustement les chas- seurs en bannissant plusieurs de leurs armes. Il a aussi ignoré les signaux d’alarme au sujet de l’ingérence du régime communiste chinois sur notre système électoral», affirme M. Généreux. Il reproche aussi au premier ministre Justin Trudeau et à ses ministres d’être déconnectés de la population. Un été dynamique au Manoir Fraser La saison estivale 2023, déjà débutée depuis quelques jours au Manoir Fraser, s’annonce dynamique. Cet été, plusieurs activités sont au programme et elles plairont aux plus jeunes comme aux plus grands. Les activités habituelles telles que les visites libres ou guidées du Manoir, le circuit guidé À la découverte du Vieux Rivière-du-Loup et de ses églises ainsi que le parcours fantôme sont de retour sur une base quotidienne. De plus, cet été, les artistes de Voir à l’Est- Art contempo- rain présentent l’exposition «De près, de loin», à l’étage supérieur du Manoir et dans les jardins. En plus de ces activités quotidiennes, des activités ponctuelles gratuites sont au pro- gramme en juin, juillet et août. CINÉ PIANO ET THÉ MUSICAL EN AOUT Deux activités sont au programme pour la première fin de semaine du mois d’aout. Le samedi 5 aout, à 20 h 30, dans les jardins du Manoir, le pianiste Roman Zavada propose en première partie un voyage dans le temps qui mettra en valeur des archives vidéo d’épo- que de la ville de Rivière-du-Loup. Puis, avec son piano, il redonne ensuite une seconde vie aux classiques du cinéma muet et rend ainsi hommage aux plus grands génies du cinéma qui de nos jours, sont tombés dans l’oubli. En cas de pluie, l’activité est déplacée à l’église St Bartholomew située au 15, rue du Domaine. Le lendemain, le 6 aout à 14 h, c’est au tour de «Fleurs», Émilie Lévesque, autrice-composi- trice-interprète, accompagnée de Emmanuel Bérubé Simard, d’animer les jardins du Manoir. Sa prestation musicale sera agrémentée par le service de thé sur place. L’activité aura lieu à l’intérieur du Manoir en cas de pluie. Pour plus de détails à propos de la program- mation estivale, veuillez consulter le www.manoirfraser.com. PHOTO : JHA PHOTOGRAPHIE Fête de l’été à Saint-François-Xavier-de-Viger Une Fête de l’été aura lieu le 16 juillet prochain à Saint-François-Xavier-de-Viger. À 10 h aura lieu une Messe western. Cette dernière sera suivie d’un encan, puis d’un méchoui de porc et de bœuf. En après- midi, des jeux et de la musique sont prévus. Les couts sont de 25 $ pour les 12 ans et plus, de 12 $ pour les 5-11 ans et gratuit pour les moins de 5 ans. Bienvenue à tous! Pour plus d’information, il faut contacter Mélanie Kirouac au 581 650-8896. 12, rue de la Cour, bureau 200, Rivière-du-Loup (Québec) G5R 1J2 708, 4e Avenue, bureau 104, La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : 418 371-3114 Télécopieur : 418 371-3116 btlpavocats.com Julien Lamalice, avocat SÉPARATION OU DIVORCE– QUI GARDERA L’ANIMAL DE COMPAGNIE? Décembre 2015 a été un tournant majeur quant aux droits des animaux. En effet, la Loi visant l’amélioration de la situation juridique de l’animal a été adoptée. Cette Loi a eu comme impact notamment de modifier le statut de l’animal, mais aussi d’édicter un cadre statutaire afin d’assurer le bien-être et la sécurité des animaux. Maintenant, le Code civil du Québec distingue l’animal d’un simple bien meuble et mentionne que ce dernier est plutôt un être doué de sensibilité qui a des impératifs biologiques. Partant de cette modification législative, comment doit-on gérer la garde de l’animal de compagnie suivant une rupture? Force est d’admettre que dans l’état actuel de la jurisprudence québécoise, l’animal de compagnie est toujours considéré comme un bien meuble par les tribunaux, et ce, malgré la modification législative de 2015. Ainsi, à l’heure actuelle, les tribunaux qui auront à trancher cette question chercheront à déterminer simplement qui est propriétaire de l’animal afin de déterminer qui en aura la possession. Toutefois, comme l’interprétation des lois est en constante évolution, certains auteurs sont d’avis que cette façon d’interpréter la loi est vouée à changer. Le docteur en droit Me Alain Roy qui est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal est de cet avis 1 . Ce dernier considère que la notion d’impératifs biologiques pour l’animal devrait être comparable au principe de l’intérêt de l’enfant. Ainsi, lors de litiges en lien avec la garde de l’animal, le tribunal ne devrait pas trancher uniquement en faveur du conjoint propriétaire de l’animal, mais bien en fonction des impératifs biologiques de l’animal. Ces impératifs biologiques vont au-delà des besoins physiques et physiologiques de l’animal. On fait aussi référence à ses besoins comportementaux et sociaux. À ce sujet, Me Roy mentionne que de plus en plus de lois étrangères attribuent au tribunal chargé de statuer sur les conséquences de la séparation conjugale le pouvoir de confier l’animal de compagnie au conjoint qui, sans en être le propriétaire, représente le meilleur choix pour l’animal. Tous ceux d’entre vous qui ont la chance de vivre en présence d’un animal de compagnie à la maison savent à quel point ces êtres vivants ont des besoins sociaux et affectifs bien présents pour lesquels on se doit de porter une attention particulière. 1 Alain ROY, La garde de l’animal de compagnie lors de la rupture conjugale, vol. 51, no 1, RDUS, 2022, p. 249-263 1155032723 Le 5 juillet 2023 < 17 INFODIMANCHE
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