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Un nouveau quartier général pour Racines boulangerie fermière Les locaux du Magasin Sirois, qui ont abrité une autre boulangerie dans les dernières années, reprendront ainsi vie, au plus grand plaisir de la communauté. L’annonce, d’abord réalisée sur les réseaux sociaux, n’a pas man- qué d’attirer son lot de commentaires positifs et de félicitations. «Les gens sont très heureux et nous aussi», a confié Eve Lapierre cette semaine. «Depuis quelques jours, plein de gens nous racontent des histoires et des souvenirs de l’endroit.» «On sent aussi que plusieurs personnes étaient tristes de la vente et de la possibilité que le magasin puisse redevenir un lieu privé. Pour la plupart des gens, c’est vraiment une bonne nouvelle», a-t-elle ajouté, se réjouissant de la confiance qui leur est actuellement témoignée. Voilà maintenant quelques temps que les propriétaires de Racines boulangerie fermière rêvaient d’un endroit pour déménager leur pro- duction boulangère de leur maison de L’Isle- Verte à un local plus adapté où ils pourraient accueillir leurs fidèles clients. Le bâtiment, bien connu pour avoir été la propriété de la famille Sirois jusqu’au début des années 2000, s’est présenté à eux comme une évidence. «Pour l’espace et la logistique, ça commen- çait à être plus compliqué [à la maison], alors on était à l’affut depuis janvier», a raconté Eve Lapierre. «On est très contents, a-t-elle réitéré. C’est un super beau bâtiment, au cœur d’un village magnifique, près de Rivière-du-Loup. Pour nous, ça faisait beaucoup de sens.» Sans s’avancer sur une date précise, les nou- veaux propriétaires estiment qu’ils seront prêts à ouvrir leurs portes quelque part cet automne, le temps de déménager et de mettre l’endroit à leur main. «On devrait utiliser l’espace du magasin général comme il est présentement, avec quel- ques petits ajustements», a-t-elle précisé. D’ici là, l’entreprise sera présente dans les marchés publics, ainsi que sur la rue Lafontaine. Il n’est d’ailleurs pas question pour le couple de mettre fin à sa présence au centre-ville de Rivière-du-Loup. «C’est super important pour nous d’y demeurer. On aime l’endroit et la synergie avec les commerces voisins. Les gens se sont aussi créé une habitude, alors on souhaite garder la même formule.» «Cacouna, ça deviendra un lieu de rendez- vous quand ils voudront prendre le temps», a-t- elle proposé. Une nouvelle qui réjouira à coup sûr les habitués, nombreux depuis la vente du premier pain il y a déjà quatre ans. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > L’ancien magasin général Sirois de Cacouna accueillera de nouveaux hôtes, l’automne prochain. Le bâtiment empreint d’histoire, situé au cœur de la municipalité, a récemment été acquis par les propriétai- res de l’entreprise Racines boulangerie fer- mière, Eve Lapierre et Fabien Demandolx. Ils comptent y produire leurs pains et pâtis- series, mais aussi en profiter pour accueillir leur clientèle. PHOTO : RACINES BOULANGERIE FERMIÈRE / TIRÉE DE FACEBOOK 1153062723 LES PLANTES EXOTIQUES ENVAHISSANTES SOUS LA LOUPE DE CO-ÉCO Bien que la biodiversité du Québec soit constituée d’un grand nombre de plantes provenant d’ailleurs, certaines d’entre elles sont qualifiées de plantes exotiques envahissantes (PEE). Les PEE sont des plantes introduites de façon volontaire ou accidentelle à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle. Elles proviennent en général d’une région géographique éloignée ou d’un autre continent. Ces espèces se répandent rapidement, souvent au détriment de plantes locales, n’ont pas d’ennemis (« contrôleurs naturels ») dans leurs nouveauxmilieux et posent unemenace pour l’environnement, la société et l’économie. En effet, en raison de la concurrence posée aux autres espèces sur le plan d’occupation de l’espace et d’accès aux ressources, les PEE contribuent à une diminution de la biodiversité, ainsi qu’à la dégradation des habitats, la fragilisation des rives et la contamination des sols. Des plantes à surveiller Sur la centaine de PEE considérées comme nuisibles au Québec, en voici deux déjà bien implantées dans notre région : Pour apprendre à mieux identifier les PEE, consultez la plateforme Sentinelle. Des conseils pour prévenir l’introduction et la propagation de PEE 1. Préserver la végétation déjà en place et/ou indigène sur vos terrains. 2. Éviter de laisser le sol à nu, puisque les PEE colonisent rapidement les sols dénudés ou perturbés. 3. Choisir des plantes locales et des fournisseurs locaux pour son terrain. 4. Nettoyer son embarcation nautique avant et après sa mise à l’eau. 5. Ne pas couper et transporter des plantes inconnues sur le bord de l’autoroute, en forêt ou en voyage. Il y a des PEE chez vous? Ne paniquez surtout pas! Mal dirigée, votre bonne intention de les éliminer pourrait causer plus de tort que de bien. Informez-vous adéquatement avant d’agir en contactant votre municipalité. À NE surtout PAS faire : arracher des plants, les jeter au bac brun ou au bac à compost, les laisser dans la nature et les apporter à l’écocentre. Ces gestes pourraient participer à la propagation des plants par graines ou fragments. En bref… Hé oui, les plantes exotiques envahissantes font désormais souvent partie de notre environnement, parfois depuis longtemps. Elles passeraient presque inaperçues si elles ne prenaient pas autant de place d’année en année! Ne nous laissons pas berner par leur belle apparence et restons vigilants pour préserver notre biodiversité! Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et des Basques 418-862-0309 10, rue Charles-Saint-Pierre, Rivière-du-Loup PHOTO : UNSPLASH Roseau commun, aussi connu comme ‘phragmite’ Phragmites australis Renouée japonaise Fallopia japonica | INFODIMANCHE Le 5 juillet 2023 • ACTUALITÉ 8 >

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