Plus récemment, il a répliqué le tout premier ski-doo Bombardier de 1959 – que sa famille a possédé – et une rétrocaveuse Case 680-H 1984. Pour cette dernière, il s’est inspiré de celle présente dans sa cour arrière, achetée neuve, il y a déjà quelques décennies. «J’ai pris l’originale pour en faire une réplique presque identique», souligne-t-il fièrement. «Le petit n’a pas été fait à l’échelle, mais à l’œil» , précise-t-il. À regarder le modèle réduit, on pourrait toute- fois croire que l’artisan s’est fié à un plan. Les pro- portions sont pratiquement parfaites et rien ne manque. On pourrait dire la même chose de cha- cune de ses créations, d’ailleurs. Même les portiè- res fonctionnent et les intérieurs sont tout aussi détaillés. Un ouvrage qu’il estime, en moyenne, à plus de 450 heures pour certains modèles. «Pour la ‘’pépine’’, j’ai utilisé le livre de pièces afin de ne rien oublier. Je prenais des mesures, je comparais les degrés. Tout est là, de l’extérieur à l’intérieur. Même les couleurs sont les mêmes. Et c’est la peinture originale!» TITANIC Cette fin de semaine de juillet, les créations de Jean-Claude Vaillancourt étaient bien en vue. Elles brillaient au-dessus du lac Saint- Mathieu. Mais par la force des choses, l’une d’entre elles sortait du lot et volait la vedette. Une réplique du Titanic, le célèbre paquebot transatlantique britannique qui a fait naufrage dans l'océan Atlantique Nord en 1912. Une pièce longue de plusieurs pieds et de grandeur d’homme, lorsque déposée sur une table. La cou- ronne de sa collection. Cette maquette est la plus récente réalisée par M. Vaillancourt. Un projet principalement de bois qu’il a repris, l’hiver dernier, après une pause estimée à 25 ans. «C’est celle qui attire le plus l’attention», mentionne-t-il sans surprise, un sourire en coin. «C’est mon plus beau, mon plus gros aussi.» Fier, il estime avoir passé 2 000 heures pour l’achever, y consacrant de 40 à 45 heures par semaine. Un deuxième emploi à temps plein pour celui qui est toujours sur le marché du travail, rien de moins. Mais cette fois, il n’a pas chargé de temps supplémentaire… «Je l’ai recommencée en novembre et je l’ai terminée il y a quelques jours en juillet. Il y avait beaucoup à faire, énormément de petites pièces. J’ai dû passer une semaine, près de 40 h, pour les cheminées de tôle uniquement.» C’était beaucoup de travail, mais aujourd’hui, le Titanic revit à nouveau et dans toute sa beauté. Une pièce de collection, dont il ne pourrait être plus heureux, même s’il y a toujours de petits élé- ments à corriger, perfectionnisme oblige. «Je me suis basé sur le gros livre du film. Et je peux te dire que les pages ne tiennent pratique- ment plus», note-t-il avec humour. LE METTRE À L’EAU Si les modèles réduits de Jean-Claude Vaillancourt sont impressionnants à vue, par leur réalisme, ils le sont encore plus lorsque le pas- sionné explique qu’ils sont pour la plupart fonc- tionnels. Il souligne avoir utilisé différents moteurs, certains de petites voitures à batteries, d’autres de petits avions à moteur, pour leur donner vie. C’est la seule chose qu’il n’a pas fabriquée lui- même, finalement... C’est aussi le cas du fameux Titanic qui, après l’installation prochaine de nouvelles hélices en cui- vre et la réalisation de quelques tests, voguera sur le lac St-Mathieu. «Je veux le mettre à l’eau avec des amis», a confirmé M. Vaillancourt, y voyant une façon de boucler la boucle. «Le soir, avec les lumières et une bande sonore du film, ça va être merveilleux.» On lui souhaite que son chef-d’œuvre ne subisse pas le triste sort du vrai paquebot. Heureusement, quoi qu’en disent certains plai- sanciers, le lac n’est pas assez froid pour qu’on y retrouve des icebergs. Et pour le reste, le profes- sionnalisme et la passion de Jean-Claude Vaillancourt suffiront. Le voyage sera un succès. Le Bombardier BR-400 1986. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN < SUITE DE LA PAGE 10 12, rue de la Cour, bureau 200, Rivière-du-Loup (Québec) G5R 1J2 708, 4e Avenue, bureau 104, La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : 418 371-3114 Télécopieur : 418 371-3116 btlpavocats.com Annie-Pier Labrie, avocate UNE NOUVELLE LOI POUR AMÉLIORER L’EFFICACITÉ ET L’ACCESSIBILITÉ DE NOTRE SYSTÈME DE JUSTICE QUÉBÉCOIS Le 15 mars dernier, l’ Assemblée nationale du Québec a adopté et sanctionné le projet de loi no 8, soit la Loi visant à améliorer l’efficacité et l’accessibilité de la justice, notamment en favorisant la médiation et l’arbitrage et en simplifiant la procédure civile à la Cour du Québec , laquelle entrait en vigueur le 30 juin dernier. Cette nouvelle Loi a pour effet d’en modifier plusieurs autres, notamment le Code de procédure civile et la Loi sur les tribunaux judiciaires . Comme son nom l’indique, elle vise à améliorer l’accès au système judiciaire québécois et à faciliter le processus judiciaire des dossiers en matière civile dont la créance en litige est de moins de 100 000 $. Auparavant, les litiges de moins de 85 000 $ étaient portés devant la Cour du Québec. Le seuil de la compétence de la Cour du Québec sera désormais réduit à 75 000 $. Toutefois, les litiges dont la valeur se situe entre 75 000 $ et 100 000 $ pourront, au choix du demandeur, être portés devant la Cour du Québec ou devant la Cour supérieure. Il est à noter que les montants seront assujettis à un taux d’indexation annuel. Ainsi, le législateur a modifié en très grande partie les règles de procédures à la Cour du Québec en vue d’alléger et d’accélérer le déroulement de l’instance, faisant en sorte qu’il pourrait être plus rapide pour une partie d’entreprendre son recours devant la Cour du Québec si le dossier s’y prête. De plus, les dossiers ayant fait l’objet d’une médiation qui n’auront pas porté fruit seront traités en priorité selon cette modification législative. Par ailleurs, si une expertise est nécessaire pour les dossiers dont la valeur en litige est inférieure à 50 000 $, celle-ci devra se faire de façon commune entre les parties, sauf sur autorisation du tribunal. Également, la limite monétaire pour les réclamations à la Cour du Québec, Division des petites créances, au montant de 15 000 $ sera indexée annuellement, ce qui n’était pas le cas antérieurement. Ces nouvelles modifications s’appliquent aux procédures judiciaires introduites après le 30 juin 2023. Les anciennes règles de procédure continueront donc de s’appliquer pour les procédures judiciaires introduites avant le 30 juin 2023. Bien que ces changements visent à améliorer l’efficacité et l’accessibilité de notre système de justice québécois, il demeure judicieux de consulter un spécialiste pour vous aider à faire les meilleurs choix selon votre situation. 1155083123 1153113123 75, rue de l’Hôtel-de-ville Rivière-du-Loup, Québec, G5R 1L7 Téléphone: (418) 867-6758
[email protected] centrearchivesrdl.org L’École d’art dramatique de Rivière-du- Loup est créée en 1986 et offre des cours à une clientèle de tout âge passionnée par le théâtre. En 1991, celle-ci devient l’École de Théâtre de Rivière-du-Loup. Par la suite, en 2003, afin de rendre hom- mage à l’un des membres fondateurs, l’organisme change de nom pour École de Théâtre Françoise Bedard. Cette der- nière a pour mission de promouvoir la culture, notamment le théâtre dans la communauté louperivoise permettant ainsi aux personnes intéressées de pra- tiquer cette forme d’expression. Avec en moyenne une soixantaine d’élèves par an, l’École offre également une forma- tion en art de scène par le biais des pro- fesseurs passionnés formés pour la plu- part dans les conservatoires du Québec. Avant sa fermeture au mois d’octobre 2018, l’organisme possédait à son actif plus d’une centaine de productions théâtrales. La plus prestigieuse de toutes, fut sans contredit la pièce « Le Reliquaire » qui relate l’histoire de Rivière-du-Loup. D’ailleurs, celle- ci a reçu en 2006 une mention CULTURA de la Commission culturelle de la Ville de Rivière-du-Loup. L’École a reçu d’autres prix, notamment le prix Prestige Orga- nisme ou entreprise à but non lucratif ou d’économie sociale décerné par la Chambre de Commerce de Rivière-du- Loup. Le fonds de l’École de Théâtre Françoise Bedard est particulièrement intéressant pour les chercheurs en quête de connais- sances en art dramatique et théâtrale. En effet, ce fonds est constitué de documents illustrant les productions de la troupe de l’École de théâtre en plus des documents témoignant de nombreux prix qui lui ont été décerné au cours de son histoire. En somme, les documents composant le fonds regorgent de renseignements intéressants sur le parcours de l’école depuis sa créa- tion en 1986. Le fonds renferme plusieurs types de do- cuments tels que les règlements généraux, les attestations des membres, des procès- verbaux, des rapports annuels, un plan d’affaires ainsi que des contrats d’enga- gement. Le fonds contient également les états financiers, les rapports de billetterie, les dossiers de presse, des dépliants, des programmes, des logos et une liste des dif- férentes pièces de théâtre. Le fonds com- porte aussi les demandes de financement, des dessins, des photographies et un his- torique de l’école. Enfin, le fonds contient des bulletins, des certificats, des listes de membres et bien d’autres documents. Daniel Plante, directeur général Le 2 août 2023 < 11 | INFODIMANCHE • ACTUALITÉ