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Julie-Anne Pelletier en route vers une première compétition à l’international Il s’agit de la plus grande opportunité de son parcours d’athlète jusqu’à maintenant. La dynamophile de 30 ans a participé à sa première compétition nationale en février dernier en Colombie-Britannique. Julie-Anne Pelletier a commencé à s’entrainer plus sérieusement en 2016, afin de garder la forme pour son emploi de paramédic. De fil en aiguille, elle est tombée sur des vidéos de dyna- mophilie qui ont piqué sa curiosité. «J’ai été atti- rée par les objectifs autres que les résultats physi- ques. C’est la progression des performances qui m’a parlé», explique-t-elle. Elle a participé à sa première compétition à Rimouski en 2018. «J’ai adoré l’aspect de dépas- sement de soi, l’esprit de communauté, l’aide entre les participants et l’ambiance», ajoute Julie- Anne. Elle décrit la dynamophilie comme un sport individuel et compétitif. «Si une compétitrice est plus forte que moi, je ne peux rien faire contre cela. On veut toutes finir première et il y a beau- coup de respect entre les participantes […] Lors de la compétition nationale, on s’est toutes félici- tées. On se pousse à être plus fortes et à mieux performer. C’est vraiment un bel esprit d’équipe», complète l’athlète. Cette dernière réside à Montréal depuis maintenant trois ans et elle fait partie du club Mofo Barbell. Aux iles Caïmans, elle devra réaliser un meilleur total de poids soulevés qu’une autre Canadienne de sa catégorie chez les 69 kg afin d’être sélectionnée pour représenter le Canada aux Championnats du monde organisés par la Fédération internationale de dynamophilie. Ses records personnels sont de 167,5 kg (368,5 lbs) au squat, 97,5 kg (214,5 lbs) au développé couché (bench) et 195 kg (420 lbs) au soulevé de terre (deadlift). Les juges conservent le poids le plus élevé de trois essais dans chacune des disciplines. L’athlète termine les trois mouve- ments avec le total de poids le plus élevé remporte la compétition. Une campagne de financement est toujours active sur la plateforme GoFundMe afin de financer les couts de sa première compétition hors du pays. Les athlètes doivent eux-mêmes payer les frais de participation, de déplacement et d’hébergement. PHOTO : FOURNIE PAR JULIE-ANNE PELLETIER PHOTO : FOURNIE PAR JULIE-ANNE PELLETIER [email protected] PAR ANDRÉANNE LEBEL > Une athlète de Rivière-du-Loup s’envolera au début du mois d’aout vers les iles Caïmans afin de participer à sa toute pre- mière compétition de dynamophilie à l’international, les Championnats régio- naux nord-américains. Lors de cette com- pétition, Julie-Anne Pelletier portera la feuille rouge du Canada sur son uniforme et elle tentera de se tailler une place pour représenter le pays lors des Championnats du monde 2024. Un record provincial de 722 livres au squat pour Charlie Caron À Saint-Hyacinthe, du 20 au 23 juillet, l’athlète de Rivière-du-Loup a ainsi soulevé 327,5 kg (722 livres) au squat, ainsi que 232,5 kg (512 livres) au développé couché. Pour le squat, il s’agit d’un record provincial dans sa catégorie, soit celle des moins de 105 kg équipé (open), ainsi que d’une marque person- nelle de plus de 10 kg. Au développé couché, il s’agit là aussi d’un record personnel dans le cadre d’un événement ralliant les trois disciplines de la dynamophilie : le squat, le développé couché et le soulevé de terre. Il avait réussi 235 kg au développé couché, en juin, mais n’a pas été en mesure de répéter l’exploit cette fois. «Ma préparation s’est très bien déroulée. Pour mon squat, je suis satisfait à 327,5 kg, mais je vise éventuellement un record national de 335 kg dans la catégorie de poids inférieur, les moins de 93 kg», a souligné Charlie Caron, humblement. «Pour le bench press, ç’a bien été. Je l’ai vrai- ment bien senti, j’étais confortable», a-t-il ajouté. «J’ai ensuite essayé de soulever 240 kg, mais les pauses imposées étaient longues, alors la barre m’a roulé dans les mains. Je n’ai pas été capable de terminer le mouvement.» Caron s’est présenté à cette compétition d’envergure nationale en voulant se dépasser lui- même. Aucun autre compétiteur n’était inscrit dans sa catégorie, lui offrant donc la première place par défaut. Au-delà du classement, il sou- haitait aller performer pour lui-même dans un environnement de compétition. Des athlètes du Québec, de l’Ontario et même d’autres provinces canadiennes, comme la Colombie-Britannique, étaient présents. «Je n’avais pas eu les performances que je voulais à Vancouver, en février, lors des CPU National Championships. Depuis, j’ai continué de travailler à haute intensité les mouvements pour m’améliorer et venir les exécuter comme je le vou- lais à Saint-Hyacinthe.» Notons qu’il n’a d’ailleurs pas tenté ses levées habituelles au soulevé de terre (deadlift) pour ne pas risquer une blessure, lui qui s’est étiré les ischio-jambiers à l’échauffement. «J’ai décidé d’être sage», a-t-il dit. Dans les prochains mois, Charlie Caron compte prendre soin de son corps et travailler certaines faiblesses en vue de son prochain objectif : le championnat provincial. Il y vise certaines mar- ques, dont le fameux record national au squat chez les moins de 93 kg. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Le dynamophile Charlie Caron a profité du championnat central de powerlifting et de bench press 2023 pour franchir une nou- velle marque provinciale au squat dans sa catégorie de poids. Une très belle perfor- mance sur laquelle il compte continuer de bâtir d’ici le prochain championnat québé- cois tenu en décembre. Charlie Caron lors des championnats nationaux de Vancouver. 1155113123 PROCHAIN MATCH Venez encourager nos joueurs du Junior BB Baseball Junior BB au Stade Paul-Émile Dubé Mardi 8 août à 19 h 30 St-Pascal vs Trois-Pistoles | INFODIMANCHE Le 2 août 2023 < 43 • SPORT

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