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«Notre confiance dans le mécanisme d’appel d’offres gouvernemental est ébranlée» - Frédérick Soucy «Aujourd’hui, notre confiance dans le méca- nisme d’appel d’offres gouvernemental est ébranlée, souligne l’homme d’affaires […] Quand les règles sont claires et respectées, on sait qu’on peut perdre ou remporter un appel d’offres sur un aspect ou un autre.» Il reproche au CISSS du Bas-Saint-Laurent d’avoir modifié les règles d’appel d’offres en cours de processus. «Dans les documents qui sont remis, la des- cription du mandat est claire, tout est écrit noir sur blanc. Les critères de conformité sont précis et immuables, les conditions essentielles à res- pecter pour l’acceptation ou le rejet d’une offre de service sont bien définies, les conséquences pour l’adjudicataire ne respectant pas les termes de l’appel d’offres sont fermes. Or, dans le cas qui nous occupe, mon coactionnaire [Michel Cadrin] et moi nous interrogeons sur les modifications apportées en cours d’analyse par le CISSS du Bas-Saint-Laurent.» DES QUESTIONS Pour Frédérick Soucy, les éléments soulevés invitent à remettre en question la validité de l’appel d’offres du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Il reproche à l’organisme public d’avoir modifié unilatéralement l’une des conditions essentielles de l’appel d’offres initial, soit la date de début du bail. Comme l’avait rapporté Info Dimanche, le début du bail a été établi au 1er avril 2024 avec prise de possession 30 jours avant, soit le 1er mars. L’homme d’affaires poursuit en rappelant que dans les mêmes documents, le CISSS émet aussi l’exigence que «l’entrée principale doit être située sur la voie publique, sur une artère princi- pale et permettre une grande visibilité du Requérant…». Frédérick Soucy se demande, dans ce contexte, si la rue Saint-Louis corres- pond raisonnablement à la définition d’une artère principale offrant une grande visibilité au Requérant. Comme le rapportait Info Dimanche et ICI Radio-Canada, le groupe que représente Frédéric Soucy croit que deux des obligations et conditions essentielles contenues dans les docu- ments officiels d’appel d’offres, soit la date de livraison des locaux et le positionnement sur une artère principale, ne sont pas respectées par le projet du Groupe Medway. Les promoteurs soulignent aussi que deux demandes de prolongation de la durée de vali- dité des soumissions proposées de 120 jours ont été effectuées par le CISSS. Les demandeurs allèguent que la deuxième prolongation vient en contradiction avec le Règlement sur la location d'immeubles par les établissements publics et les agences qui ne prévoit qu’une seule période de prolongation de 120 jours. LES RÈGLES Frédérick Soucy soutient que le CISSS ne peut passer outre aux exigences de l’appel d’offres qu’il a lui-même qualifiées de conditions essen- tielles. Agir autrement contrevient, selon ce der- nier, au principe du traitement juste et équitable des soumissionnaires et viendrait briser l’équili- bre entre eux. Il rappelle que sécuriser tous les aspects financiers, prévoir tous les profession- nels et prévoir toutes les ressources humaines et matérielles pour livrer selon les délais nécessite des investissements en temps et en argent qui ont définitivement une incidence sur le cout du projet et de la soumission. «En prolongeant les délais pour ensuite rete- nir un soumissionnaire après l’expiration des délais maximums permis dans les documents d’appel d’offres, le CISSS a utilisé l’importance du projet pour nous forcer à maintenir le prix de notre soumission dans un contexte inflationniste important. De plus, considérant que l’échéance de livraison des locaux était stricte et constituait une condition essentielle de l’appel d’offres, il est inéquitable que le CISSS ait procédé à l’adjudi- cation à un soumissionnaire tout en sachant que les locaux ne seront pas livrés à temps […] Il est choquant qu’un organisme gouvernemental ne respecte pas les règles d’appel d’offres et favo- rise un soumissionnaire de cette façon.» Les représentations des parties devant la Cour supérieure du Québec auront lieu dans les prochaines semaines. Frédérick Soucy. Rencontre du Groupe Parkinson BSL, secteur Rivière-du-Loup Les membres du groupe Parkinson BSL, secteur Rivière-du-Loup, se rencontreront le mardi 21 novembre prochain à 14 h, au Stade la Cité des jeunes, soit au 75 rue Frontenac. Pour plus d’informations et inscription, il est possible de communiquer avec Jeannette St- Pierre Derat au 418-862-2305 ou Laval Turcotte au 418-853-9063. PAR FRANÇOIS DROUIN > Trois semaines après le dévoilement par Info Dimanche et ICI Radio-Canada du pro- cessus judiciaire entamé par Place Témis quant à la relocalisation du CLSC à Rivière- du-Loup, l’un des deux actionnaires, Frédérick Soucy, a réagi par voie de com- muniqué ce mardi 14 novembre. Ce dernier remet en question l’intégrité du processus d’appel d’offres lancé par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent. MOI J’VENDS! ÀPARTIRDE2 %* *CERTAINES CONDITIONS S’APPLIQUENT. Confiez-moi votre propriété et je prendrai le temps de bien évaluer toutes les possibilités avec vous. « « Pascal Jean COURTIER IMMOBILIER RÉSIDENTIEL ET COMMERCIAL Courtier immobilier depuis 8 ans. 1154464623 418 551-3462 79, Boul. Hôtel-de-Ville, Rivière-du-Loup ST-ANTONIN / 17, RUE LEVASSEUR TROIS-PISTOLES / 6-10, RUE MARTEL NOUVEAU VENDU NOUVEAU VENDU NOUVEAU VENDU NOUVEAU VENDU RIVIÈRE-DU-LOUP / 38, rue de l’Étang 149 500 $ RIVIÈRE-DU-LOUP / 55, rue Antonio-Paradis 354 500 $ 1150014623 | INFODIMANCHE Le 15 novembre 2023 • ACTUALITÉ 24 >

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