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Dernière journée de débrayage du Front commun Plus de 80 employés syndiqués, rassemblés devant l’hôpital, brandissaient des pancartes, sonnaient des cloches et tournaient des crécelles. Au passage de voitures, des klaxons se faisaient entendre, animant la foule devant l’établissement de santé. Malgré la lenteur des négociations, le moral des troupes est toujours bon, souligne Mme Dubé. «Nous on considère l’urgence de négocier, mais malheureusement ce n’est pas entendu du côté de la partie patronale», soutient la prési- dente intérimaire. La dernière offre du gouvernement s’élève à 12,7 % sur 5 ans, une augmentation nettement insuffisante selon elle. «En réalité ça ne couvre même pas l’inflation de 6,6 % qu’on a subie en 2022 et on a eu le retrait de la prime FIQ de 3,5 % qui était instaurée dans la dernière convention collective. Donc si on additionne toutes les pertes et que l’on fait la concordance avec l’offre du gou- vernement, la réalité c’est un 2,5 % sur 5 ans [qui est proposé]. C’est pour ça que cette offre-là a été rejetée à 99 % par la délégation», explique Joannie Dubé. Deux jours après cette proposition, la FIQ a effectué une contre-offre à 20,4 % sur 4 ans. D’entrée de jeu, la fédération souhaite 6 % d’aug- mentation pour rattraper l’inflation connue par ses membres en 2022. Par la suite, les deux pre- mières années se chiffreraient à 4 % et les deux suivantes à 3 %. «À cela s’ajoute toujours notre demande de majorer les fins de semaine à 150 %, donc à taux et demi parce que c’est attractif et, il faut le dire, c’est là qu’on peut voir nos familles, nos enfants. Donc ça a un impact sur la vie per- sonnelle et ça mérite une reconnaissance», estime Mme Dubé. «Le gouvernement n’a pas manifesté le désir de négocier durant la fin de semaine. Donc ça a été plus tard dans la journée de lundi qu’il y a eu des discussions aux tables», informe-t-elle. Le métier le moins bien payé du syndicat, d’après la présidente intérimaire, est celui d’infir- mière auxiliaire à un taux horaire de 24 $ au pre- mier échelon. «Pour l’attraction des jeunes, pour une relève, ça serait tout à fait à l’honneur de l’employeur de bonifier un peu l’entrée dans le domaine de la santé», pense-t-elle. À ce poste, un employé à temps complet, soit 37,5 heures, gagne 46 800 $. Après la 12e année de travail, le salaire annuel augmente à 62 400 $ à un taux de 32 $ par heure. Pour les infirmières, un salaire annuel mini- mal de 50 300 $ est versé à leurs débuts et une somme de 80 700 $ est touchée par année au 18e échelon. Ces chiffres ne tiennent pas compte des primes de soir, de nuit et de fin de semaine des employés. Outre le salaire, les professionnelles de la santé demandent un ratio sécuritaire de patients pour leur bien-être et la qualité des soins prodigués. «Il faut se mettre en contexte : quand on vient con- sulter, on est malades, on est vulnérables, on a besoin de soins, de sécurité, assure-t-elle. Depuis plusieurs années, c’est ce qui cause l’exode des professionnels en soins vers le privé». Les employés souhaitent aussi une meilleure conciliation entre leur vie personnelle et leur emploi et une moins grosse charge de travail. Mme Dubé est consciente que de tels change- ments ne pourraient être instaurés du jour au len- demain, mais aimerait minimalement le début d’un système ou de travaux. Dans ses offres, le gouvernement «maintient toujours sa position rigide de vouloir nous dépla- cer. La flexibilité et la mobilité pour nous c’est une régression au niveau des conditions de travail, c’est tout à fait le contraire de nos demandes. Les membres veulent pouvoir avoir une stabilité, con- naitre leurs horaires à l’avance et avoir une meilleure conciliation personnel-travail. Donc ça va vraiment à l’encontre de nos demandes», con- clut Joannie Dubé. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Au terme d’une semaine de grève des 12 000 membres du Front commun au Bas-Saint-Laurent, Info Dimanche est allé à la rencontre de la présidente intérimaire du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSICR) du territoire faisant partie de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Joannie Dubé, présente au Centre hospitalier du Grand-Portage de Rivière-du-Loup le 13 décembre. «On a un momentum pour faire changer les condi- tions de travail», croit-t-elle. PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY LES GAGNANTS 1150055123 PUB DU LAC : 340 $ Lise Choquette de Rivière-du-Loup LA ZONE SPORTIVE : 340 $ Joanie Morneau de La Pocatière CERTIFICATS-CADEAUX DE 50 $ HÔTEL UNIVERSEL - Gabrielle Plourde de Rivière-du-Loup - Linda Dubé de Trois-Pistoles - Guillaume St-Pierre de Rivière-du-Loup - Sylvie Jalbert de Rivière-du-Loup - Gisèle Michaud de St- Arsène - Christiane Michaud de St-Juste-du-Lac - Lisette Beaulieu de St-Antonin - Diane Morin de Cacouna - Monique Lévesque de Rivière-du-Loup - Renée-Claude Leblond de St-Hubert - Francine Larochelle de Rivière-du-Loup - Adèle Roy de Rivière-du-Loup - Gaétan Charest de Cacouna - Annie Laplante de Rivière-du-Loup - Yvan Bouchard de St-Antonin - Johanne Lebel de Rivière-du-Loup - Euclide Harton de St-Épiphane - Yolaine Lebel de St-Alexandre - Guy Gendron de St-Modeste - Jean-Rock Lafrance de Rivière-du-Loup - Lucie Ouellet de Rivière-du-Loup - Jocelyne Martin de Rivière-du-Loup CERTIFICATS-CADEAUX DE 50 $ - Onil Morin de Rivière-du-Loup, Rona Rivière-du-Loup - Steve Dubé de St-Hubert, C.A. Sports - Linda St-Jean de Trois-Pistoles, Centre visuel du KRT - Emmanuel Bérubé de Rivière-du-Loup, Josée Valcourt, Podologue - Yvonne Jalbert de St-Arsène, Surplus G. Rioux - Madeleine Landry de St-Honoré, Mouton noir Lainerie - Claire Roy de Cacouna, Rivière-du-Loup Honda, - Ghislaine Lévesque de Rivière-du-Loup, Groupe Grand-Portage - Gilles Gagné de Rivière-du-Loup, Grand-Portage Subaru - Sylvie Thériault de Cacouna, L’Exterminateur d’Ici - Françoise Bourgoin de St-Antonin, MR Déco Design - Doris Caron de Rivière-du-Loup, Meubles Dégelis - Louiselle Plourde de Rivière-du-Loup, Station Service Michaud - André Dionne de Rivière-du-Loup, Poissonnerie Bonne Bouffe - Jeannot Côté de Rivière-du-Loup, Bistro L’Intercolonial - Denis Plante de Rivière-du-Loup, L’Estaminet - Josée D’Auteuil de Rivière-du-Loup, Bérubé GM - Yannick Chénard de Rivière-du-Loup, Voyages Ciel d’Azur - Lorraine Briand de Rivière-du-Loup, Dubé Mazda - Magella Côté de Rivière-du-Loup, Bérubé GM - Marie-Soleil Dubé-Plante de Rivière-du-Loup, Poitras Meubles Design - Laura Lévesque de Rivière-du-Loup, Boucherie Bégin - Sylvain Bélisle de St-Antonin, Pomerleau les Bateaux - Mélanie Morneau de Rivière-du-Loup, Vibe Soccer - Lisette Michaud de Rivière-du-Loup, Dubé Kia Félicitations ! 1155795123 POUR UN RACOMPAGNEMENT DANS LES BASQUES, téléphonez au 418-851-1224 entre 21 h et 2 h du matin. Les 22 - 23 - 29 - 30 et 31 décembre 2023 | INFODIMANCHE Le 20 décembre 2023 • ACTUALITÉ 24 >
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