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Les couts explosent à la Régie intermunicipale des déchets de Témiscouata «On est dans un marché qui est pratique- ment monopolisé. Les couts augmentent, et on a pas vraiment d’alternative», souligne Denis Blais, maire de Témiscouata-sur-le-Lac qui siège aussi au conseil d’administration de la RIDT. Les couts des contrats conclus explosent puisque les soumissionnaires sont de moins en moins nombreux. «On se rend compte qu’il y a de moins en moins de fournisseurs de services pour ce type de collecte, ce sont des camions très spécialisés», indique le directeur général de la RIDT, Maxime Groleau. Cette forte croissance s’explique par l’aug- mentation du cout de la vie, l’indexation sur le carburant, le prix des fournitures en crois- sance flagrante et la hausse du cout de la main-d’œuvre. Dans certaines régions du Québec, le taux de la gestion des matières résiduelles s’élève autour de 40 %, selon M. Groleau. Pour contrôler davantage les prochaines hausses, la RIDT pense à développer sa propre flotte de camions en régie interne. L’organisation mandatera, au cours des prochains mois, une firme externe spécialisée pour la réalisation d’une étude. «On aura un plan B si jamais ça devient déraisonnable», con- fie le directeur général. L’étude, qui sera réalisée au cours de l’année 2024 et dont les résultats seront connus à l’été ou à l’automne, se penchera sur les opportuni- tés de la régie à détenir son propre service de collecte. «Elle va aussi [examiner] toutes les opérations de la RIDT qui sont en grande partie faites par des fournisseurs externes, car tant qu’à acheter des camions, on va peut-être acheter d’autre chose aussi si c’est plus effi- cace», partage Maxime Groleau. Les opérations, les besoins, mais aussi la structure et la gouvernance de la RIDT seront évalués afin de déterminer si une nouvelle régie conviendrait mieux ou si l’organisation peut aller chercher des subventions, par exemple. Différents scénarios seront soumis au CA. Advenant le cas d’une création d’une flotte de camions à la RIDT, des investissements de millions de dollars seraient nécessaires pour réaliser le projet. Plus de 6 ou 7 camions à spécialités dif- férentes seraient achetés, les prix pour chaque véhicule variant entre 400 000 $ et 450 000 $. Une quinzaine de nou- veaux employés pourraient faire leur arrivée à la RIDT. Le service prendrait environ un an et demi avant de démarrer. UNE SECONDE SOLUTION En attendant les conclusions de l’étude à venir, la régie souhaite éduquer les Témiscouatains sur la gestion des matières résiduelles. Avec la campagne de sensibilisation «Parce que chaque geste compte», qui sera mise de l’avant cet hiver et ce printemps, la RIDT veut permettre aux citoyens de la MRC de comprendre le système de gestion des matières résiduelles, les couts qui y sont reliés et l’importance de bien trier ses déchets. «La première chose, ça va être de leur expli- quer que les déchets, ça ne disparait pas par magie. Ce n’est pas parce que le bac est vidé que la job s’arrête là. Au contraire, elle ne fait que commencer», spécifie le directeur général. Au printemps 2024, un règlement à travers les 19 municipalités pourrait être adopté afin d’obliger la population à bien trier ses déchets. En 2025, la même chose sera effectuée, mais cette fois concernant la tarification des servi- ces. Ainsi, les personnes qui jetteront davan- tage de déchets paieront davantage et celles qui recyclent plus débourseront moins. «Les camions, ce ne sont pas eux qui vont nous faire sauver de l’argent. Ça peut limiter les augmentations de couts, mais là où on peut sauver de l’argent, c’est si les gens trient mieux, parce que l’enfouissement représente 60 % de nos dépenses», conclut Maxime Groleau. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Les 19 municipalités desservies par la Régie intermunicipale des déchets de Témiscouata (RIDT) ont vu leur quote-part augmenter drastiquement pour l’année 2024. Lors de sa séance du budget, Témiscouata-sur-le-Lac a dévoilé une aug- mentation des services de 19 %. Une hausse qui oblige le conseil d’administra- tion de la RIDT à penser à des solutions afin de contrer la croissance rapide des couts. Seconde cellule d’enfouissement étanche au site de la RIDT à Dégelis. PHOTO: ARCHIVES On aura un plan B si jamais ça devient déraisonnable. - MAXIME GROLEAU J’étais inscrite au baccalauréat en éducation lorsqu’unmalheureux accident a reporté mon entrée à l’université. Résidant à Squatec, j’ai décidé de profiter de ce « contretemps » pour étudier en éducation spécialisée au CECT, tout près de chez moi. Ce qui m’a plu au CECT, c’est la convivialité et l’entraide qui y règnent, dû au fait que nous soyons des petites cohortes. Il en résulte aussi une très grande disponibilité de la part du personnel enseignant : les étudiants bénéficient du soutien dont ils ont réellement besoin. C’est d’ailleurs une de mes ensei - gnantes qui m’a poussée à réaliser mon stage à l’hôpital en psychiatrie. Ce fût sans aucun doute l’expérience la plus marquante de mon parcours collégial ! J’ai énormément appris sur la santémentale, j’ai déconstruit certains préjugés et j’ai trouvé la clientèle qui me fait réellement vibrer. Au fil des trois ans de formation, j’ai repoussé mes limites, j’ai ouvert mes horizons et j’ai réussi à trouver mon identité en tant qu’intervenante. Je tra- vaille présentement au CLSC de Lac-des-Aigles dans le département de la santé mentale et dépendance, dans le cadre d’un remplacement de congé de maternité, et j’adore ça ! — KIM BOUCHER DIPLÔMÉE DE TECHNIQUES EN ÉDUCATION SPÉCIALISÉE EN MAI 2023 SI LE PARCOURS DE KIM T’INSPIRE, FAIS TA DEMANDE D’ADMISSION EN TECHNIQUES D’ÉDUCATION SPÉCIA- LISÉE AU CECT AVANT LE 1 ER MARS. MON PASSAGE AU CECT A JOUÉ UN RÔLE CLÉ DANS MON PARCOURS PROFESSIONNEL, MAIS AUSSI DANS MA VIE PERSONNELLE. 1154100224 RECHERCHONS POUR INFORMATION : 418-551-4529 Temps plein, 20$ /heure HOMME À TOUT FAIRE 1155110224 | INFODIMANCHE Le 10 janvier 2024 • ACTUALITÉ 4 >
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