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«Bonheur intérieur brut», une série internationale produite au Bas-Saint-Laurent Il en signe la scénarisation, la réalisation et l’animation. Au départ, TV5 l’avait approché afin qu’il produise une série sur le bonheur. Cette idée a suivi son cours et Hugo Latulippe a décidé de s’intéresser au bonheur collectif, mesuré par le Rapport mondial sur le bonheur du Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies. «J’ai suivi des gens et des communautés qui travaillent sur l’une des variables du bonheur collectif. J’avais envie d’explorer une perspective où on pourrait courir après autre chose que juste l’argent comme on le fait depuis la Seconde Guerre mondiale afin d’élargir notre conception de la société», indique le réalisateur Hugo Latulippe. Les pays possédant un meilleur produit inté- rieur brut sont-ils plus riches? Est-ce que le bon- heur est un meilleur indice de richesse? Le docu- mentariste offre quelques pistes de réflexion dans les 10 épisodes de 48 minutes qui sont produits par Tapis Rouge Films, une boite de production basée à Rimouski, fondée par Evelyne Lafleur Guy. Il présente les trouvailles de différents peuples à travers la planète pour construire un monde heureux. «Le Bhoutan a eu l’idée de l’indice de Bonheur national brut, qui sert au gouverne- ment à mesurer le bonheur et le bien-être de la population au pays. Nous avons remarqué que les pays qui sont plus avancés à ce niveau sont dirigés par des femmes», ajoute Hugo Latulippe. Il cite en exemple l’Islande, la Nouvelle- Zélande, la Finlande et l’Écosse, qui se situent dans le haut du classement du Rapport mondial sur le bonheur. «L’une de mes rencontres mar- quantes pour cette série était avec la première ministre de L’Islande, Katrín Jakobsdóttir. C’est une femme au-devant de son temps. Au point de vue économique, l’environnement fait tou- jours partie des préoccupations. Du côté de l’égalité hommes-femmes, ils sont très avancés», ajoute Hugo Latulippe. Ce projet d’envergure représente plus de 300 heures de matériel tourné dans 14 pays sur une période de trois ans. «C’est probablement la plus grosse production documentaire qui a été faite au Bas-Saint-Laurent. Toute l’équipe est très militante à ce sujet. C’est comme ça qu’on va réussir à avoir une industrie qui est viable dans le coin […] Je suis très content qu’on ait réussi à produire ça ici. C’est un gage que c’est possible de faire mon métier sans habiter dans les gran- des villes, et c’est aussi une bataille», ajoute-t-il. Hugo Latulippe croit que cette série arrive à point nommé, au cœur de l’hiver, afin d’inspirer les téléspectateurs. Les gens du Bas-Saint- Laurent reconnaitront de nombreux paysages filmés au parc côtier Kiskotuk, au sentier du Cabouron, au large de Rimouski, et dans l’estuaire du Saint-Laurent, sur un voilier. «C’est un des plus beaux tournages qu’on a faits. On a raconté des histoires inspirantes un peu partout, mais dans le fond, c’est ici que je veux vivre», conclut le cinéaste de Cacouna. La série «Bonheur intérieur brut» sera diffu- sée sur les ondes de TV5 les mardis à 20 h à par- tir du 30 janvier. À noter que Benoit Ouellet de Rivière-du-Loup signe le montage de cette série. La coordination a été assurée par une autre Louperivoise, Karine Lamontagne. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Le cinéaste de Cacouna Hugo Latulippe a dévoilé le 15 janvier la toute nouvelle série documentaire sur laquelle il travaille depuis plus de quatre ans, «Bonheur inté- rieur brut», qui sera diffusée dès le 30 jan- vier sur les ondes de TV5. Hugo Latulippe. Le conteur Pierre Bernier présente «L’amour au temps des vieux garçons» à la Bibliothèque Émile-Nelligan La bibliothèque Émile-Nelligan de Cacouna con- vie toute la population le samedi 20 janvier à 14 h, à venir voir et entendre Pierre Bernier jouer son conte «L’amour au temps des vieux garçons.» Mêlant théâtre et poésie, le conte «L’amour au temps des vieux garçons» plonge les specta- teurs dans un univers où brusquerie et tendresse s’affrontent, là où les chevaux retrouvent la parole et le revêche se fait poème. «Parvenu au sommet de son art, Valère Snoreau, vieux garçon et maréchal-ferrant, pen- sait pouvoir s’assoir sur ses lauriers. Il aurait bien ri si on lui avait dit qu’une jument belge, vieille fille par surcroît, n’aurait qu’à faire un pet pour le lan- cer à la poursuite d’une chimère. Et pourtant…» Le spectacle d’une durée de 60 minutes est gratuit, et s’adresse aux adolescents de 12 ans et plus, adultes et aînés. PIERRE BERNIER Artisan menuisier et jardinier de la forêt, Pierre Bernier s’est fait sculpteur à seule fin de se cacher dans un cheval pour entrer en poésie. Il a publié des textes dans les revues Moebius et Possibles et a participé à plusieurs lectures publiques et soirées de contes sur la Côte-du-Sud et au Bas- Saint-Laurent. CONCOURS QUI SE CACHE SOUS NOS CHANDAILS DE NOËL ? GAGNANT L’HEUREUX GAGNANT DE $ CHEZ Pascal Beaulieu de St-Antonin EST | INFODIMANCHE Le 17 janvier 2024 < 33 • CULTUREL

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