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L’entreprise Camille Mailloux reçoit une aide financière de 1 M$ pour l’électrification de son transport scolaire La députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata Amélie Dionne a confirmé une aide financière de 1 037 590 $ à l’entreprise Camille Mailloux pour l’acquisition d’autobus scolaires électri- ques et pour l’installation de bornes recharges. Cette somme s’inscrit dans la volonté du gouvernement du Québec d’accompagner les transporteurs dans l’électrification de leur parc de véhicules en remplaçant les autobus scolai- res en fin de vie par des modèles propulsés à l’électricité. «Je me réjouis de constater que notre gou- vernement soutient l’électrification du trans- port scolaire dans notre circonscription. Je salue la vision et l’action de l’entreprise Camille Mailloux, qui par ses investissements et ses actions, contribue à la lutte aux changements climatiques», a commenté la députée Amélie Dionne. Un montant de 350 000 $ a été octroyé à l’entreprise en transport scolaire, Camille Mailloux R.D.L pour l’acquisition de deux auto- bus scolaires électriques provenant du Programme d’électrification du transport sco- laire volet 1, ainsi qu’une somme de 687 580 $ pour l’installation et l’acquisition de huit bornes de recharge alimentées par une entrée dédiée, provenant du volet 2 de ce même programme. «Chez Camille Mailloux RDL Inc., nous som- mes fiers de participer à la transition vers des autobus électriques dans le transport scolaire, grâce au soutien financier du gouvernement du Québec. Cette évolution vers l’énergie électri- que renforce notre engagement à créer un avenir plus respectueux de l’environnement», a déclaré Mario Provost, propriétaire de l’entre- prise Camille Mailloux. Rappelons que le gouvernement souhaite réduire les émissions associées au transport scolaire au Québec de près de 65 000 tonnes de GES d’ici le 31 mars 2024 et favoriser l’usage des autobus électriques dans le trans- port scolaire en visant un taux d’électrification de 65 % d’ici 2030. Mandat de grève chez Autobus Camille Mailloux I D > Réunis en assemblée géné- rale le 30 janvier, les membres du Syndicat du transport de la région Grand-Portage - CSN, salariés des autobus Camille Mailloux R.D.L. Inc., ont adopté à l’unanimité un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illi- mitée à déclencher au moment jugé opportun. À la suite de cette nouvelle, le Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup a tenu à rassurer les parents d’élè- ves. Pour l’instant, aucun avis de grève n’a été envoyé ni déterminé par le syndicat de l’entreprise Sogesco du service de transport. Il ne s’agit que d’un moyen de pression dont il s’est doté. Ainsi, le service de transport scolaire sur le territoire de Rivière-du-Loup n’est pas perturbé, jusqu’à nouvel ordre. En cas d’un déclenchement de grève, 26 circuits pourraient être affectés, dans la MRC de Rivière-du-Loup. SYNDICAT L’entreprise de Sogesco, un des plus gros transporteurs scolaires du Québec, a déjà conclu des ententes ailleurs en sol québécois. «L’offre sur la table est ridiculement basse si on la com- pare aux autres ententes conclues dans les der- niers mois. Bien que l’on ne puisse pas comparer également l’ensemble des contrats au Québec, puisqu’ils n’ont pas tous la même valeur finan- cière, Sogesco insiste pour commencer toutes ses négociations le plus bas possible, espérant ainsi régler au rabais. Cette stratégie est absurde et constitue une perte de temps», déclare le président du syndicat, Martin Plourde. «Il est clair que Sogesco veut faire porter l’odieux d’un éventuel conflit sur ses employés. Avec une offre aussi dérisoire, le propriétaire cherche la confrontation, ce qui place les parents dans l’incertitude face à une grève éventuelle. Les nouvelles sommes gouverne- mentales allouées par le centre de services sco- laire ne servent pas seulement à remplir les poches des propriétaires : elles doivent aussi ser- vir à assurer un salaire décent aux conductrices et aux conducteurs dont le travail ne se limite pas à s’asseoir derrière un volant», ajoute Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. «Les employeurs dans le secteur du transport scolaire qui veulent régler leur négociation rapi- dement savent très bien ce qu’ils doivent faire. Ils sont également très au fait qu’en donnant davantage à leurs salariés, ils vont régler les importants problèmes d’attraction et de réten- tion de main-d’œuvre qu’ils connaissent. On se demande vraiment pourquoi il nous faut passer par des moyens de pression lourds pour leur faire entendre raison», conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN. PHOTO: ARCHIVES, ANDRÉANNE LEBEL 1150820624 72, Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 418.862.1911 www.infodimanche.com TÉLÉCHARGEZ NOTRE APPLICATION RESTEZ INFORMÉS où vous soyez ! DISPONIBLE SUR POUR TOUT SAVOIR SUR L’INFORMATION LOCALE | INFODIMANCHE Le 7 février 2024 • ACTUALITÉ 18 >

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