Rien que des mots pour Simon Croz «Depuis le début, on a quand même fait preuve de résilience et essayé de se tenir droit dans toute cette tempête juridique administra- tive. Aujourd’hui, c’est sûr qu’on est las- sés et toujours plus dépités de voir que l’administration fédérale n’avance pas», confie M. Croz. Le 7 mai 2023, le cinéaste d’origine française s’est fait suspendre son permis de tra- vail et s’est vu retirer son statut juridique au Canada. On l’a obligé à quitter le pays à la suite d’une erreur dans son dossier et de la transition numérique d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Le 21 septembre 2023, il a été convoqué à un bureau de l’Agence des services frontaliers pour se faire confisquer ses passeports. Un agent lui a conseillé de demander un examen des risques avant renvoi afin de gagner du temps. Il a aussi fait une demande de permis de travail ouvert. Dans les environs du 18 octobre 2023, la mesure d’expulsion de Simon Croz a été suspen- due, puisque la demande de résidence perma- nente a été jugée conforme. Mais depuis…rien. Après neuf mois d’attente, le temps d’une grossesse, la famille ne peut rien prévoir alors qu’elle doit planifier l’arrivée d’un petit bébé dans les prochains mois. «C’est toujours l’incerti- tude qui règne». Le Pistolois devait avoir des nouvelles con- cernant son permis de travail de subsistance le 14 janvier 2024. Or, après avoir vérifié deux jours plus tôt, il a su que sa demande avait pris du retard. «Ce qu’on ne m’a pas dit, [en octobre] c’est que mon permis de travail n’était plus traité en urgence et était retourné sous le des- sous de la pile», se désole-t-il. Le 16 janvier, après l’intervention du député bloquiste de Rimouski- Neigette-Témi scouata-Les Basques, Maxime Blanchette- Joncas, la demande a de nou- veau été classée urgente. Et le traitement urgent, pour Simon Croz, ce n’est un écran de fumée, une manière de l’IRCC pour se débarrasser de lui, car aucun délai n’est par- tagé, jamais. «Ce qui est récurrent depuis le début c'est le manque d'information, de transparence et d’engagement [de la part de l’IRCC]», estime Simon Croz. Sa famille et lui tiennent le coup, essaient de regarder vers l’avant, «mais après neuf mois, c’est toujours la même histoire». Avoir une estimation réelle du temps de trai- tement «ça apporterait beaucoup de sérénité [comparativement] au flou, au manque d’infor- mation […], souligne le cinéaste. C’est un petit peu aberrant parce qu’à côté de ça la société nous demande quand même de la transpa- rence. Elle nous demande, en particulier dans un processus d’immigration, de se dévoiler, de se mettre à nu, de remplir des formulaires, de raconter où on a rencontré sa conjointe pour être considéré comme un conjoint de fait». Selon le Pistolois, la nouvelle de la suspension de sa mesure d’expulsion a eu un peu un effet pervers. «C’est que, du moment où il y a eu une sorte de bonne nouvelle, les gens ont cru que c’était réglé et sont passés à autre chose», indi- que-t-il. Or, M. Croz n’a pas retrouvé sa vie d’avant, il ne peut travailler et ainsi contribuer à la société et à sa famille qui s’agrandira. «Le fait d’en parler c’est aussi pour montrer que le petit dossier, qui est sur un bureau d’un fonctionnaire quelque part à Ottawa ou à Edmonton ou je ne sais où, va faire un bien fou à un individu, à sa famille et à tout son entourage une fois traité», partage-t-il. Simon Croz est impatient de recommencer à vivre normalement, d’être utile pour une organi- sation, de subvenir aux besoins de sa famille. Il n’attend que son permis de travail, puisque le cinéaste a reçu une promesse d’embauche. Au milieu de cette tempête, un emploi l’attend donc, comme une promesse d’un retour à la normale. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Le cinéaste et Pistolois d’adoption, Simon Croz, n’a toujours pas connu le dénoue- ment tant attendu dans son dossier d’immigration. Au fil des semaines, il a connu de petites victoires qui lui ont fait croire que la fin des inquiétudes appro- chait. Mais neuf mois plus tard, force est de constater que rien de concret n’a bougé, qu’il n’a reçu que des mots qui n’apaisent pas son anxiété alors que sa famille est sur le point de s’agrandir. PHOTO: ARCHIVES, LYDIA BARNABÉ-ROY L’urgence, de mon bord, ça fait longtemps qu’on l’a dépassée. On est dans l’extrême urgence. - SIMON CROZ Un résident de Saint-Antonin gagne 45 500 $ à la Poule aux œufs d’or Jacques Pelletier, résident de Saint-Antonin, a remporté un lot de 45 500 $ en participant à l’émission La Poule aux œufs d’or le 14 janvier. Il a découvert aux petites heures du matin qu’il gagnait une participation télé, mais il n’a pas pu s’empêcher d’écrire à sa fille immédiatement, même s’il faisait nuit. Lors de l’émission, il a gagné au jeu des portes avec un montant de 10 500 $, lui permettant ainsi de passer au jeu de l’œuf ou l’enveloppe. Il a choisi l’œuf numéro 9, lequel renfermait la somme de 35 000 $. Le chanceux aimerait gâter sa famille et s’acheter une nouvelle voiture grâce à son gain. Jacques Pelletier a acheté son billet au Marché Ami de Saint-Antonin. PHOTO : LOTO-QUÉBEC JEAN-MAXIME MERCIER COURTIER IMMOBILIER RÉSIDENTIEL ET COMMERCIAL AGRÉÉ Cell : 418 714-4271
[email protected] SUZIE CLOUTIER COURTIER IMMOBILIER Duplex avec 2 loyers 4 1/2 non-chauffé et non- éclairé.. DENISE TROIS-PISTOLES 351-353, RUE NOTRE-DAME OUEST Établie depuis 1954, la Cantine D’Amours ayant un bon achalandage et une clientèle fidélisée. DENISE TROIS-PISTOLES 66, RUE NOTRE-DAME EST 1154170624 DENISE BÉRUBÉ COURTIER IMMOBILIER RÉSIDENTIEL ET COMMERCIAL Chalet 3 saisons construit en 1972 vendu meublé.. DENISE Chalet 3 saisons déménagé avec 2 c.c. Terrain d’une superficie de 44 109 p.c.. DENISE ViaCapitaleHorizon www.viacapitalevendu.com | 325, rue Lafontaine Rivière-du-Loup | NOTRE-DAME-DES-NEIGES 40, CHEMIN DE LA GRÈVE LECLERC STE-FRANÇOISE 6, RUE PRINCIPALE ST-MATHIEU-DE-RIOUX 281, CHEMIN DU LAC NORD Cell : 418 868-9251
[email protected] NOUVEAU Grande propriété bien entretenue avec 5 c.c. Possession rapide!. DENISE | INFODIMANCHE Le 7 février 2024 < 19 • ACTUALITÉ