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Nouvelles tarifications pour les embarcations au Témiscouata Cette nouvelle tarification sera uniformisée à l’ensemble du territoire témiscouatain à l’exception de Pohénégamook, par un projet de règlement qui sera déposé en mars afin de pro- téger les cours d’eau de la région. La semaine dernière, la MRC a publié un communiqué de presse afin de clarifier certains points de la nouvelle tarification. «Les gens mêlaient la carte annuelle, le certificat d’autori- sation à la navigation et le cout de lavage jour- nalier. Il y a des gens qui s’imaginaient qu’ils payaient à la fois pour une carte annuelle, en plus du lavage journalier», indique le préfet de la MRC de Témiscouata, Serge Pelletier. Ces tarifs concernent les embarcations non motorisées seulement. Pour les kayaks, canots, planche à pagaie, le lavage est obligatoire et gratuit. RÉSIDENTS Selon le préfet, les personnes qui résident autour d’un lac au Témiscouata et qui veulent mettre une embarcation à l’eau n’auront pas l’obligation de passer par le lavage, si leur bateau a passé l’hiver au froid. Un montant de 50 $ par embarcation leur permettra d’obtenir un certificat d’autorisation à la navigation, valide pour l’année au complet. Les riverains auront aussi en main une vignette leur donnant le droit d’utiliser leur embarcation sur un seul lac pour 2024. Les résidents de tout le Témiscouata pour- ront eux aussi obtenir une carte annuelle de 50 $ qui leur donner l’autorisation d’entrer et de sortir de l’accès d’un seul lac pour toute la saison, à condition de passer par le lavage. Pour circuler sur plusieurs lacs au Témiscouata, la carte annuelle coute 100 $ aux résidents. Le lavage est obligatoire et compris dans ce prix. Pour une navigation de façon très ponctuelle, une passe journalière (preuve de lavage) coute 25 $. Elle est valide pendant huit jours. La notion de «résident» a été élargie aux déten- teurs d’un bail de location annuel à la marina ou au camping. NON-RÉSIDENTS En ce qui concerne les non-résidents, le même principe s’applique pour le nombre de lacs fréquentés. Une passe journalière (preuve de lavage pour un seul lac), est valide pour 8 jours et elle est disponible au cout de 50 $. Le cout d’une carte annuelle pour un non- résident qui voudrait fréquenter un même lac tout l’été est de 250 $, peu importe le nombre de sorties et d’entrées pour se rendre à un même plan d’eau. Une carte annuelle pour fré- quenter plus d’un lac au Témiscouata coute 400 $. «Ça peut paraître un peu prohibitif pour les non-résidents, mais il faut garder à l’esprit que les citoyens du Témiscouata ont déjà payé pour les investissements [NDLR : des guérites auto- matisées et des stations de lavage]. C’est un crédit qu’on fait aux citoyens du Témiscouata parce qu’ils ont déjà absorbé une partie des dépenses», souligne le préfet Serge Pelletier. Jointe par Info Dimanche, l’Association de chasse et pêche du Témiscouata n’a pas voulu commenter. Elle s’affaire à mieux comprendre la réglementation pour évaluer ses options. L’installation de guérites et de bornes auto- matisées fait en sorte que la MRC n’a pas besoin d’engager de ressources humaines, tout se fait à distance. Ce projet représente des investissements de plus de 1,2 M$. Les couts d’entretien annuels et de service doivent être défrayés. La demande de financement adres- sée par la MRC au gouvernement du Québec tient toujours. Serge Pelletier s’attend à obtenir une réponse au printemps 2024. Pendant que la MRC finance des stations de lavage et de guérite, elle ne peut investir ces sommes dans d’autres projets de développement, souligne M. Pelletier. Il demande à Québec une implication gouvernementale dans le cadre des program- mes du Fonds bleu pour soutenir cet investisse- ment dans les plus petites municipalités. Pour plus d’information : moulezebree.info PAR ANDRÉANNE LEBEL > Au cours de la dernière semaine, de nom- breux internautes ont critiqué la nouvelle tarification pour la mise à l’eau des embar- cations sur les lacs qui devrait entrer en vigueur au printemps 2024 partout dans la MRC de Témiscouata. Certains dénon- cent des tarifs élevés qui pourraient nuire au potentiel touristique régional. La MRC y voit plutôt une façon de financer de nom- breux investissements forcés par la prolifé- ration de la moule zébrée dans le lac Témiscouata. PHOTO : ARCHIVES, ANDRÉANNE LEBEL 1153111024 5 ASTUCES POUR FAIRE FACE AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE Le gaspillage alimentaire se définit par toute nourriture destinée à la consommation humaine qui est perdue ou jetée tout au long de la chaîne d’approvisionnement, que ce soit au champ, dans le transport, lors de leur transformation, à l’épicerie, dans les restaurants et hôtels ainsi que dans nos maisons. Une étude* démontre qu’au Canada près de la moitié du gaspillage alimentaire est à l’origine des consommateurs! COMMENT FAIRE POUR ÉVITER LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE À LAMAISON? Voici quelques astuces pour reprendre le contrôle sur votre garde-manger et réduire le gaspillage alimentaire tout en vous permettant de faire des économies. ✓ PLANIFIEZ Débutez en effectuant un inventaire de votre garde-manger et du frigo, puis planifiez le menu des repas de la semaine en fonction de l’inventaire des aliments chez vous. Finalement, dressez une liste d’achats et restez lui fidèle, autant que possible, en vous assurant d’avoir le ventre plein avant d’entrer à l’épicerie pour éviter les tentations et les impulsions. ✓ CONSERVEZ Assurez-vous de conserver vos aliments de façon adéquate et placez les aliments moins frais à l’avant pour les consommer plus rapidement. Écrivez la date d’ouverture des conserves ou de cuisson des repas. ✓ APPRÊTEZ Pensez à transformer les aliments qui sont moins frais en les cuisinant. Faites-vous des smoothies avec les fruits trop mûrs ou un potage avec les légumes moins frais. ✓ CONGELEZ Utilisez la congélation si les quantités d’aliments sont supérieures à vos besoins. La majorité des aliments, incluant le pain, le lait, le fromage et les pâtes, peuvent se congeler. Notez sur le contenant ou l’emballage le contenu et la date de congélation. ✓ PARTAGEZ Si vous n’arrivez pas à tout consommer les aliments que vous avez achetés, n’hésitez pas à les partager avec les gens qui vous entourent. Vos amis et vos proches pourront en profiter! LES BÉNÉFICES Réduire le gaspillage c’est aussi participer à la lutte aux changements climatiques. Soit, moins d’émission de gaz à effet de serre, moins d’impacts sur l’eau, les sols et la biodiversité… Côté sociétal, cette réduction s’applique aussi à la facture! Annuellement, elle s’élève à plus de 20 milliards par année pour les Canadiens. Des petits gestes bons pour la planète, pour le portefeuille et pour vous. À vous de jouer! Pour l’ensemble de nos conseils, consultez l’article de blogue à co-eco.org * Source : Conseil National Zéro Déchet. Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et des Basques. PARTENAIRE À LA DIFFUSION | INFODIMANCHE Le 6 mars 2024 • ACTUALITÉ 10 >

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