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Trois-Pistoles se mobilise pour la sauvegarde de son École d’immersion française «La situation est encourageante dans la mesure où les signaux que l’on reçoit ne sont pas négatifs du tout venant de l’Université Western. Par contre, on continue la mobilisation et de trouver des façons de [lui] prouver qu’on veut garder l’école, puis que c’est bon pour nous et pour elle», souligne le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert. Une pétition d’appui à l’École d’immersion française fondée en 1932, la plus vieille institu- tion du genre au Canada, a donc été partagée. Avant même le début de la séance d’informa- tion sur l’état de la situation du programme, le document avait récolté 125 signatures. Un beau soutien qui est de bon augure pour la suite, selon l’élu. Un document d’intérêt a aussi été présenté à la cinquantaine de personnes présentes à la salle Édith-Martin du centre culturel de la ville afin de sonder les personnes intéressées à deve- nir une famille hôtesse. Cette démarche vise à connaitre le nombre approximatif d’élèves pou- vant être accueillis en 2025. «On ne peut pas prendre la chance […] le ris- que de juste s’asseoir et attendre [une réponse]. On veut vraiment leur montrer qu’on y tient et que s’il y a un petit doute dans leur esprit, on vienne le remplir. C’est ça l’objectif avec les démarches qu’on est en train de le faire», sou- tient M. Guilbert. Le comité a aussi fait un appel aux citoyens pour récolter des archives en lien avec l’école. Qu’il s’agisse de correspondances, de photos, tout fonctionne pour montrer la richesse de l’institution au sein de la communauté, d’après le maire. Les personnes désirant signer la pétition, remplir un document d’intérêt ou envoyer des archives peuvent contacter la page Facebook «L’École d’immersion, on y croit» pour plus d’information. Les différents documents seront accumulés jusqu’au 12 avril, afin de laisser le temps aux membres de les rassembler et de rédiger le mémoire. Les membres du comité souhaitent l’envoyer avant mai, puisque durant ce mois, la firme externe engagée par l’Université de Western pour réviser le programme de Trois- Pistoles remettra son rapport. «On veut envoyer le mémoire au moins un peu avant la remise du rapport pour que Western l’ait pris en considé- ration, ou à la limite que ce soit acheminé à la firme pour qu’elle en prenne considération dans son rapport», partage Philippe Guilbert. La firme chargée de réviser le programme n’est pas connue par le comité. «L’Université Western n’est pas un exemple de transpa- rence», a signifié le maire en séance d’informa- tion. Il a toutefois confiance que l’issue de toutes ces démarches soit positive. «Ce qu’on sait c’est qu’il y a plusieurs programmes de l’Université Western qui sont en révision en ce moment. Ce n’est pas juste notre programme d’immersion. C’est ça aussi qui est un peu encourageant, on n’est pas les seuls, il y en a plusieurs autres.» Pour toute la communauté, l’École d’immer- sion française est une richesse. «C’est tout le dynamisme dans la communauté. C’est surtout ça en fait qu’on voit qui est absent maintenant», confie le maire de la Ville de Trois-Pistoles. Michel Boucher, citoyen de Trois-Pistoles, est famille hôtesse avec sa femme Dania Belzile depuis une quarantaine d’années. Sa mère avait aussi accueilli des élèves, ce qui lui a donné la piqûre. «C’est toujours enrichissant. Chaque étudiant vit dans un coin de pays, a un avenir différent. À échanger avec eux, tu apprends beaucoup de choses et tu ne te sens pas jugé», confie-t-il. Ces dernières années, sans les étudiants, ont été plus difficiles pour le couple : «Ça a fait bizarre. On était habitués d’avoir du monde dans la maison. Sans eux, ça fait un peu [vide].» Il espère que les démarches entreprises par le comité permettront de sauver l’école afin que la communauté pistoloise puisse accueillir des étudiants pendant encore très longtemps. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Le comité de relance de l’École d’immer- sion française de Trois-Pistoles, composé d’élus et de familles hôtesses, s’est tourné vers sa communauté le 27 février. Ne pou- vant rester les bras croisés en attente d’une réponse de l’Université Western con- cernant le retour de son programme en 2025, les membres ont usé de proactivité. Ils ont lancé une pétition d’appui et un document d’intérêt, en plus de faire appel aux archives des Pistolois pour rédiger un mémoire avant le mois de mai. Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert. PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY L’entreprise DuBreton sollicite l’appui des députés de l’Assemblée nationale I D > L’entreprise DuBreton poursuit ses démarches afin de revendiquer son exclusion du Plan conjoint de mise en marché collective des porcs du Québec. Après avoir lancé une pétition en ligne en février, laquelle a reçu l’appui de près de 2 000 signataires, dont l’Institut Jean Garon, l’Association pour le com- merce biologique du Canada et les municipali- tés de Rivière-du-Loup et de Saint-Bernard, duBreton demande maintenant l’appui de tous les députés de l’Assemblée nationale. «Nous souhaitons être exclus du Plan con- joint des producteurs de porcs du Québec et de la mise en marché collective et de cesser de financer la production porcine de masse et ces appuis sont essentiels dans nos démar- ches» a déclaré le président de l’entreprise, Vincent Breton. DuBreton juge qu’elle subit une injustice, tout comme d’autres producteurs et entrepri- ses familiales du Québec. Selon elle, les programmes d’aide en place, comme l’ASRA, sont devenus des programmes adaptés pour supporter l’industrie de porcs de commo- dité, contrairement à leur mission historique qui était d’assurer un revenu stable à tous les producteurs. Elle estime que la cotisation spéciale pour le détournement des porcs prélevée sur les paies des producteurs qui font des porcs de spécia- lité en est un exemple. Les producteurs de Porcs de spécialité doivent absorber les coûts liés aux difficultés vécues dans le marché des porcs de commodité alors qu’ils ne reçoivent pas d’aide des Éleveurs pour les coûts plus éle- vés liés à leur production. 418 867-2002 / 110, RUE LAFONTAINE / RIVIÈRE-DU-LOUP SUIVEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX RE/MAX Avant tout est la référence en courtage immobilier. Pour vendre ou acheter en toute , notre équipe de professionnels dispose de la meilleure expertise en transactions immobilières et vous offre un programme exclusif des plus avantageux. 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