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Le piège, explique la présidente fondatrice de l’organisme dédié à l’éducation au don d’orga- nes et à la promotion des saines habitudes de vie, Lucie Dumont, est de croire que la présomp- tion du consentement pourrait permettre d’aug- menter le nombre de donneurs d’organes. «C’est faux, lance-t-elle. Un consentement présumé, c’est un brouillard sur le consentement. Il donne une impression de facilité qui dessert la cause. Les données que nous avons recueillies tendent à démontrer que ça ne fonctionne pas.» Cette dernière cite la perte de confiance de la population, la diminution des dons vivants, les questions éthiques, et la pression exercée sur les proches. L’organisme, qui a pris part aux consul- tations de la Commission pendant plus de 70 minutes, a étayé ses observations dans un mémoire de 44 pages, déposé le jeudi 1er février. La proposition de Chaîne de vie est d’exami- ner la question du don d’organes sous deux angles. D'une part, continuer à augmenter la disponibilité d'organes pour la transplantation et, d'autre part, éviter au plus grand nombre de personnes d’avoir besoin d’un nouvel organe. L’organisme mise sur les jeunes comme vecteurs de changement, notamment pour établir une «réelle culture du don d’organes». PRÉSOMPTION DU CONSENTEMENT «Tout d’abord, le système n’est pas prêt. Il y a des structures qui doivent être mises en place et on en est loin. Il y a un manque d’information, notamment, sur tout le processus du don d’orga- nes. Et le plus important c’est de s’assurer de maintenir et d’augmenter la confiance de la population», répond Lucie Dumont. L’organisme critique aussi le terme même du consentement présumé qui se retrouve 1153021424 ASTUCES PRATIQUES POUR MÉNAGE DU PRINTEMPS BRILLANT ET ÉCOLOGIQUE! L’arrivée du printemps marque l’incontournable rituel du ménage printanier. Pour garantir un nettoyage efficace et respectueux de l’environnement, suivez nos astuces pour libérer votre espace, nettoyer sans gaspiller et entretenir votre terrain de manière écologique. ADIEU AU SUPERFLU! Le ménage de printemps est l’occasion parfaite pour se débarrasser du superflu. Trois stratégies vous permettront de désencombrer votre domicile sans encombrer vos vidanges! Tout d’abord, réparez vos objets brisés lors des événements « Répare tes trucs » ou faites appel à un professionnel pour prolonger leur durée de vie. Ensuite, donnez ou vendez les articles superflus sur des sites en ligne, dans des friperies ou lors d’une vente de débarras. Enfin, une visite à l’écocentre est essentielle pour vos matériaux, qu’ils soient en bon ou mauvais état. NETTOYER EN HARMONIE AVEC LA NATURE Le ménage printanier ne saurait se faire sans un bon nettoyage, mais cela ne signifie pas gaspiller l’eau ou utiliser des produits toxiques à l’excès. Économisez l’eau en utilisant un seau ou de l’eau de pluie pour le nettoyage de votre voiture et optez pour un bon vieux balai pour votre entrée. Choisissez des produits ménagers biodégradables avec la certification Écologo ou consultez Internet pour fabriquer les vôtres avec des ingrédients naturels de votre cuisine comme le citron, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude, etc. N’oubliez pas de trier vos déchets correctement en utilisant les bacs brun, bleu, noir/vert et l’écocentre pour minimiser votre impact environnemental. UN GAZON BIENVEILLANT Après un hiver monotone, l’entretien du terrain est attendu avec impatience. Optez pour des pratiques respectueuses de l’environnement. - DéfiPissenlits : Retardez la tonte de votre gazon pour laisser éclore temporairement les fleurs de pissenlits. Cette pause permettra aux abeilles et autres pollinisateurs de se nourrir de cette précoce et précieuse source de nectar pour débuter avec force la saison de pollinisation nécessaire aux fruits et légumes. - Herbicyclage : Laissez les retailles de gazon sur la pelouse pour améliorer la qualité du sol et préserver son humidité, accroître la résistance de votre pelouse ainsi que réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport ou à l’enfouissement. Bon ménage printanier brillant et écolo! Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et Les Basques PARTENAIRE À LA DIFFUSION Chaîne de vie met en garde contre le consentement présumé DON D’ORGANES Lucie Dumont. PHOTO : LYDIA BARNABÉ-ROY [email protected] PAR FRANÇOIS DROUIN > Favoriser le don d'organes et de tissus. Si l'objectif du projet de loi 194 est louable, le chemin pour y arriver est parsemé d’embu- ches et de pièges. C'est ce qu'étudie actuellement la Commission de la santé et des services sociaux du Québec, notam- ment quant à l’instauration de la présomp- tion du consentement. Une «fausse bonne idée», prévient Chaîne de vie. SUITE À LA PAGE 5 > DOSSIER | INFODIMANCHE • ACTUALITÉ Le 3 avril 2024 4 >

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