Traverse : le cri du cœur de Mario Bastille MAP > Le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, a lancé un ultime cri du cœur aux 125 députés de l’Assemblée nationale afin de les sensibiliser aux effets d’un potentiel déména- gement du port d’attache de la traverse de Rivière-du-Loup/Saint-Siméon vers Gros- Cacouna, le 30 avril en fin de journée. «J’ai besoin de vous», a-t-il écrit en demandant aux parlementaires de faire une différence vers le maintien du lien maritime au quai louperivois. Quelques jours après le 115e anniversaire de la traverse, le maire Bastille s’est ainsi adressé directement aux membres du conseil des minis- tres, aux députés de la Coalition avenir Québec et aux élus de l’opposition afin qu’ils intervien- nent dans le dossier. Une lettre personnelle, véri- table appel à l’aide, afin que Rivière-du-Loup conserve son lien maritime avec Charlevoix. «La traverse de Rivière-du-Loup, c’est en quelque sorte notre toit du stade olympique, notre pont de l’Île d’Orléans ou encore l’expres- sion de notre langue et de notre culture», a imagé l’élu louperivois. «Nous l’arracher, c’est faire fi de ce que nous sommes, c’est nier la volonté de toute une région en se basant strictement sur des considérations pécuniaires», a-t-il ajouté au sujet du service maritime qu’il décrit comme un des moteurs éco- nomiques de tout l’Est-du-Québec, un «emblème national» inscrit «dans l’ADN des Louperivois». Porte-parole «d’une cause qui dépasse [sa] ville», Mario Bastille a pris la parole au nom de citoyens, de gens d’affaires et d’acteurs politi- ques du milieu, à un moment où le conseil des ministres devrait prochainement être saisi des résultats d’une étude d’opportunité réalisée par la Société québécoise des infrastructures. Ce rapport devrait contenir une recommandation quant au sort de la traverse, mais ce sera aux ministres de trancher. En décembre, en dévoilant les grandes lignes de ladite étude, la STQ avait fait savoir que des investissements étaient nécessaires, tant à Rivière-du-Loup qu’à Cacouna, afin d’éviter les problèmes liés à l’ensablement. Ceux-ci seraient deux fois plus importants du côté louperivois afin de maintenir le même niveau de service et ils pourraient même s’élever entre 650 et 700 mil- lions de dollars, selon Radio-Canada. Dans sa missive, le maire de Rivière-du-Loup convient que des enjeux, dont l’envasement récurrent autour du quai, forcent la STQ à cher- cher des solutions. Il maintient cependant que celles-ci existent et que certaines ont même été présentées, mais il déplore un manque d’ouver- ture de la part de la STQ. «Notre traverse [...] a su traverser le temps et créer tout un écosystème économique autour de sa présence chez nous, nous ne com- prenons toujours pas pourquoi il faudrait nous l’enlever pour en poursuivre l’opération», men- tionne Mario Bastille. «Ce dossier vous touche toutes et tous, peu importe qui vous êtes, quel est votre statut ou quelles sont vos responsabilités. Il soulève des enjeux d’économie, de tourisme, de transport et de mobilité durable, de développement régional, d’environnement, de faune, de lutte contre les changements climatiques, d’emploi, de famille, d’habitation, etc.», a-t-il plus tard ajouté. RÉACTION D’AMÉLIE DIONNE Appelée à commenter, la députée de Rivière- du-Loup-Témiscouata Amélie Dionne a dit res- pecter la démarche du maire. Elle martèle toute- fois que la décision finale n’a pas été rendue, et ce même si M. Bastille écrit dans son texte qu’elle a été prise il y a plus de trois ans déjà. «Je veux souligner qu’aucune décision n'a encore été prise, un processus méticuleux est en cours pour choisir la meilleure option pour la région. Je souhaite également que cette déci- sion soit prise promptement, mais il est néces- saire de laisser le comité d'experts achever son travail», a réagi Amélie Dionne, en référence à l’analyse des réponses à l’appel d’intérêt visant à trouver un armateur pour gérer le service de traversier entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix. «Cette étape est la dernière, avant que la décision ne soit prise par le conseil des ministres, alors je crois qu’il est important, que le comité d’experts prenne le temps nécessaire pour pro- duire son rapport, qui sera ensuite transmis aux autorités compétentes.» PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN Par la présente, c’est avec plaisir que nous invitons tous les membres de la Fondation du Réseau de santé et de services sociaux des Basques, ainsi que toute la population, à l’assemblée générale annuelle qui se tiendra le jeudi 23 mai 2024 à 19 h , à la Salle des Chevaliers de Colomb de Trois-Pistoles. Comme la carte de membre est votre laissez-passer pour participer aux discussions, voter sur les résolutions présentées lors de l’assemblée et élire les administrateurs de la Fondation, nous ferons au préalable les vérifications. Vous pouvez vous en procurer, au coût de 10 $, pour ceux et celles qui souhaiteront l’acquérir ou la renouveler. Pour ce faire, veuillez communiquer avec la direction de la Fondation par courriel , de mêmeque pour réserver votre place à la rencontre au
[email protected] Avis de convocation Assemblée générale annuelle 1155021924 1154111524 Période visée : 2023-10-01 au 2024-09-30 1155041924 Lic 202109030697-01 Dernier bingo avant la période estivale. 6,00 $ la feuille | I NFOD IMANCHE Le 8 mai 2024 • ACTUAL I TÉ 4 >