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Les 3L n’ont plus le droit à l’erreur Samedi soir, au Centre Premier Tech, les Louperivois n’ont pas réussi à jouer le même tour qu’ils ont subi la veille par leurs adversaires de Thetford Mines, soit revenir de l’arrière en fin de match et l’emporter. Ils se sont finalement inclinés par la marque de 4 à 1, devant plus de 3 200 partisans réunis à l’aréna. Alors que les visiteurs menaient 2 à 1 après 40 minutes de jeu, la troupe de l’entraineur- chef Éric Haley a été incapable de profiter de ses chances et de forcer la tenue d’une période de prolongation, même si elle a dominé au cha- pitre des lancers (42 contre 29). Les unités spéciales auront fait la différence lors de cette rencontre. L’Assurancia a ouvert la marque en désavantage numérique en deuxième période, avant d’ajouter à son avance sur un avantage numérique. Maxime St-Cyr a redonné espoir aux parti- sans en trouvant le fond du filet avant la fin du deuxième engagement, mais ce sont les seules célébrations auxquelles ils ont assisté. En troi- sième période, l’Assurancia a résisté aux atta- ques louperivoises, notamment celles en supé- riorité numérique, tout en marquant deux autres fois (dont un filet désert). Le troisième but, confirmé après une révision vidéo, a donné un coup dur. «Les unités spéciales, c’est très important dans le résultat d’un match. Ce soir, l’avantage numérique n’a pas été capable de faire la diffé- rence et on a accordé des buts qui nous ont couté cher», a résumé l’entraineur-chef, Éric Haley, après le match. «Maintenant, on a plusieurs manières de regarder ça. Est-ce qu’on a eu des chances? La réponse est oui. On en a eu à 5 contre 5 et en avantage numérique. On doit se concentrer là- dessus. Il faut battre le gardien et […] on va trouver la solution.» Rencontrés après la rencontre, le capitaine Louick Marcotte et le défenseur Tristan Pomerleau n’avaient pas lancé la serviette. Ils ont assuré que les joueurs allaient digérer cette défaite et qu’ils allaient revenir en force, jeudi, sur la route. Selon eux, les 3L ont tous les outils pour espérer causer la surprise. «C’est décevant, mais je pense qu’on a quand même bien joué dans l’ensemble […] Le but, c’est d’en gagner quatre, alors ce n’est pas terminé. On compte rebondir jeudi à Thetford», a déclaré Pomerleau. «On n’a jamais lâché cette saison et ce n’est certainement pas maintenant qu’on va le faire […] Le but, au début d’une saison, c’est de se rendre à la dernière fin de semaine de l’année et nous y sommes. On commence par jeudi, mais aussi bien aller jusqu’au bout», a indiqué le capitaine. «Je ne sais pas s’ils pensent qu’ils ont déjà gagné [la série], mais je sais qu’on va tout don- ner et que ce ne sera pas facile pour eux.» Si Louick Marcotte convient que les joueurs vivent une certaine frustration vis-à-vis le man- que de production offensive, notamment lors du quatrième match, il maintient également que l’équipe a le talent nécessaire pour répli- quer comme il se doit. «On a plein de gars qui ont marqué tout au long de l’année. On sait qu’on est capables et ce sera dangereux si ça débloque tout en même temps», a-t-il dit. Après une bonne saison, et un parcours sur- prenant en séries, les 3L termineront leur sai- son dans la prochaine semaine, quoi qu’il arrive. À cet égard, ils comptent profiter de ce dernier weekend de hockey pour n’avoir aucun regret. «Ces gars-là n’ont pas abandonné et ils n’abandonneront pas […] Nous n’avions pas la défaite d’hier dans la tête ce soir, et celle d’aujourd’hui ne le sera pas jeudi. On se prépare une bonne valise pour une longue fin de semaine. C’est le mot d’ordre. On ne voyagera pas léger», a lancé Éric Haley. Le cinquième match de la série aura lieu le 9 avril à 20 h. Si les 3L l’emportent, ils seront de retour à la maison le lendemain au Centre Premier Tech. Le match est aussi prévu à 20 h. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Après avoir perdu les deux derniers matchs de la série finale les opposant à l’Assurancia de Thetford Mines, les 3L de Rivière-du-Loup feront face à l’élimination, ce jeudi 9 mai sur la route. Les joueurs louperivois comptent toutefois offrir un dernier match à leurs partisans à domi- cile le lendemain, ils ne baisseront pas les bras. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN Son fils bat son record vieux de 35 ans En franchissant la distance de 50m à la brasse en 44.1 secondes, soit 30 centièmes de seconde plus rapide que la performance (44.4) de son paternel en 1989, le jeune Gabriel a ainsi inscrit son nom dans le livre d’his- toire du club chez les nageurs de 10 ans et moins. Comme quoi la passion et le talent se sont transmis au sein de la famille Desbiens. Selon Étienne Boulanger, l’entraineur-chef des Loups-Marins, le record a été battu dans le cadre d’un essai de temps officiel organisé à la piscine du Cégep de Rivière-du-Loup le 2 mai. Des officiels étaient présents pour superviser les performances de différents athlètes. Pour Gabriel Desbiens, il s’agissait d’une toute dernière chance de battre la fameuse marque des 44.4 secondes chez les 10 ans et moins, puisqu’il a célébré ses 11 ans le 4 mai. Pression ou non, il a performé, atteignant l’objectif symbolique qu’il s’était fixé il y a déjà un bout de temps. «Il a réalisé qu’il pouvait peut-être battre l’un de mes records il y a deux ans environ et il m’avait assuré qu’il réussirait», a raconté Patrice Desbiens, au lendemain de l’exploit. «Évidemment, il ne s’est pas entrainé que pour ça. Il travaille les quatre styles de nage, mais il a mis beaucoup d’efforts dans ses entrainements. Je suis très fier de lui», a-t-il indiqué. Il faut dire que les chances que Gabriel Desbiens réussisse à battre la marque étaient excellentes, jeudi dernier. Le jeune homme avait réussi un temps de 44.6, lors d’une compétition tenue à Rimouski, les 20 et 21 avril. Il était vrai- ment tout près et c’est d’ailleurs ce qui a motivé sa participation à l’essai. Quand on lui a finalement confirmé qu’il avait réussi, après une très bonne performance dans le bassin louperivois, l’athlète était très heureux, tout comme ses ami(es) des Loups-Marins d’ailleurs, a confirmé son père. «Il était brûlé, mais très content. On a pris une photo et je sais qu’il la gardera précieusement», a souligné M. Desbiens. «De mon côté, mes 10 ans sont loin derrière moi et je n’avais pas d’attachement particulier à ce record, mais je suis content que ce soit lui qui l’ait battu. C’est une belle histoire», a-t-il a convenu. Patrice Desbiens, qui est toujours titulaire d’un record de club au 100m brasse, assure ne pas avoir gardé de souvenirs de sa performance exceptionnelle de 1989. Chose certaine, il n’oubliera pas de sitôt celle de son fils en 2024. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Les belles histoires s’écrivent parfois d’elles-mêmes. L’une d’entre elles a été vécue dans les derniers jours au sein du Club de natation Les Loups-Marins de Rivière-du-Loup. Gabriel Desbiens, un jeune nageur de 10 ans, a battu cette semaine une marque datant de 35 ans du club louperivois. Un record bien spécial qui appartenait jusque-là à nul autre que son père, Patrice. | INFODIMANCHE Le 8 mai 2024 < 49 • SPORT
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