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Manifestation pour la sauvegarde de la caisse à Rivière-Bleue Les manifestants réclamaient aux dirigeants de l’institution financière de la laisser ouverte ou, du moins, de maintenir en place le guichet pen- dant une période de cinq ans, indique Martine Lévesque, citoyenne de Saint-Marc-du-Lac- Long. De cette manière, elles auraient le temps de s’adapter aux services en ligne. Elle soutient que plusieurs résidents fonction- nent avec de l’argent liquide, puisque de nom- breux commerces du coin l’utilisent. Il est néces- saire aussi lors d’activités ou de festivals. «Ça permet de maintenir une certaine vitalité écono- mique», soutient-elle. Le 23 mai, Mme Lévesque a lancé une pétition pour le maintien de la caisse et, minimalement, d’un guichet. En date du 30 mai, 1 840 noms ont été recueillis, dont 500 vir- tuellement. Elle a l’impression que Desjardins abandonne la collectivité alors que la coopérative «a été construite, a été bâtie par les petites commu- nautés». Elle ne comprend pas la décision prise par les dirigeants de l’institution financière de ne garder qu’une caisse pour un territoire de plus de 600 kilomètres carrés, alors que Témiscouata-sur-le-Lac compte trois centres de services sur un territoire de moins de 300 kilo- mètres carrés. Les difficultés à se débrouiller en ligne et la faiblesse du réseau Internet ont aussi été men- tionnés. UNE FERMETURE DÉFINITIVE La coopérative a entendu les revendications des citoyens et comprend leur déception, mais elle maintient son choix de fermer ses opéra- tions. «Notre décision a été longuement réflé- chie, elle n’a pas été prise sur un coin de table», assure le président du conseil d’administration, Nicolas Cervant Caron. Les dirigeants se sont basés, notamment, sur les statiques d’achalan- dage de leurs 22 000 membres au comptoir- caisse (1%) et au guichet (3%) à Rivière-Bleue. Depuis le 22 avril, la caisse a commencé à prendre en charge des clients moins à l’aise en ligne. À la fermeture, les dirigeants prévoient déléguer une ressource à Rivière-Bleue afin d’aider davantage de personnes à devenir auto- nomes financièrement en ligne. Une entente a aussi été complétée avec le transport adapté et collectif Roulami, qui comp- tera deux nouveaux trajets, pour que les mem- bres qui le désirent puissent se rendre à un comptoir-caisse afin d’obtenir des services en personne. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local La fermeture imminente de la caisse Desjardins de Rivière-Bleue, prévue le 6 juin, déçoit de nombreux citoyens de la municipalité et de Saint-Marc-du-Lac- Long. Une centaine d’entre eux se sont fait entendre lors d’une manifestation le 30 mai devant le centre de services. Malgré l’importante mobilisation, la coopérative a confirmé qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Martine Lévesque. PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY Création d’une cellule Mères au front à Trois-Pistoles Dans un communiqué de presse dévoilant la création de leur groupe à Trois-Pistoles, ce 29 mai, les fondatrices iSabelle Moffet, Julie Sylvain, Julie Archambault et Iléana Gutni soutiennent que le pont de la 20 au-dessus de la rivière Trois- Pistoles «est tout simplement impensable en 2024». «Il est temps de mettre le projecteur sur des solutions alternatives et nous le ferons entendre», se sont-elles exclamé. «Mères au front – Trois- Pistoles demandera aux dirigeantes et ministres associées à ce dossier, des rencontres et des espaces d’écoute et de discussion.» Mères au front souhaite passer à l’action pour protéger l’avenir de leurs enfants dans le contexte de la crise climatique. Le mouvement national est structuré autour des principales de décentralisa- tion, de diversité et d’inclusion, de la non-violence et de la non commercialisation. Elles expliquent que la cellule Mère au front – Trois-Pistoles a été créée afin que toutes les femmes du territoire puissent faire entendre leur voix «par des actions militantes variées, parfois dérangeantes, mais toujours guidées par des valeurs de bienveillance, de solidarité et de respect». Il est possible de sui- vre le mouvement local sur sa page Facebook ou communiquer directement avec les responsables au [email protected]. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Le groupe «Le pont de la 20, ça tient pas debout» a maintenant de nouvelles alliées dans Les Basques. Les membres de Mères au front – Trois-Pistoles, une nouvelle cellule locale d’un mouvement pancanadien, a annoncé avoir ciblé la sauvegarde de la rivière Trois-Pistoles comme un dossier pri- mordial au cours des prochaines semaines. 12, rue de la Cour, bureau 200, Rivière-du-Loup (Québec) G5R 1J2 708, 4e Avenue, bureau 104, La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : 418 371-3114 Télécopieur : 418 371-3116 btlpavocats.com Michelle-Chantal Bouffard, avocate LES ALLOCATIONS FAMILIALES Les parents d’enfants nés au Québec peuvent être admissibles aux « allocations familiales » visant à aider financièrement les familles à combler les besoins de leurs enfants. Deux programmes existent au Québec, un provenant du provincial, plus précisément de Retraite Québec ( Allocation famille ), et un provenant du fédéral ( Allocation canadienne pour enfants ). Ces allocations sont non imposables. Il est important de spécifier qu’advenant une rupture et la mise en place d’une garde partagée, chacun des parents peut recevoir les allocations. Toutefois, le versement de ces sommes ne s’effectue pas automatiquement et le parent qui ne les recevait pas devra en faire la demande, tant au provincial qu’au fédéral. Le montant de l’allocation est calculé en fonction du revenu, du nombre d’enfant mineur et de la situation conjugale du parent qui fait la demande. Dans le cadre du calcul de la pension alimentaire payable au bénéfice des enfants lors d’une rupture, les allocations gouvernementales ne sont pas prises en compte dans le calcul des revenus des parents, et ce, en vertu de l’article 9 du Règlement sur la fixation des pensions alimentaires pour enfants. Il est également pertinent de souligner que les instances gouvernementales ne sont pas liées aux ententes convenues entre les parents, même si une entente été judiciarisée. Par exemple, si des parents conviennent qu’un seul des parents recevra les allocations familiales alors que dans les faits ils sont en garde partagée, le gouvernement pourrait rendre une décision différente puisque ces allocations doivent être versées conformément à la situation de fait et en vertu du calendrier de garde réellement exercé. S’il est décidé qu’un des parents a reçu des prestations sous de fausses représentations ou contraires au calendrier de garde réellement appliqué, celui-ci pourra faire l’objet d’une réclamation monétaire. Pour de plus amples informations, nous vous invitons à communiquez avec nos bureaux. Le service de médiation familiale peut être une bonne façon pour les parents de discuter de ces enjeux. 1155062324 418 551-3462 79, Boul. Hôtel-de-Ville Rivière-du-Loup 1154302324 Pascal Jean COURTIER IMMOBILIER RÉSIDENTIEL ET COMMERCIAL Courtier immobilier depuis 8 ans. Moi j’vends! À partir de 2 %* *Certaines conditions s’appliquent. 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