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Plus de 75 cas actifs de coqueluche dans les MRC de Rivière-du-Loup et de Kamouraska Selon le Dr Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du CISSS du Bas-Saint-Laurent, une cinquantaine de ces cas ont été recensés à Kamouraka et une vingtaine à Rivière-du-Loup, seuls deux ont été inventoriés plus à l’est. Toutefois, le nombre de personnes infectées tend encore à augmenter. «Il y a un gradient qui se déplace de l’ouest. La raison est simple, c’est qu’en ce moment, plu- sieurs régions du Québec sont touchées, plus particulièrement l’Estrie et Chaudière- Appalaches, qui est la voisine de Kamouraska.» La dernière dose du vaccin de la coqueluche est administrée avant l’entrée au primaire. «Souvent, il y a des jeunes dont l’immunité dimi- nue vers l’adolescence et lorsque c’est introduit dans les milieux scolaires, surtout dans les écoles secondaires, on voit de nombreux cas d’éclo- sion», soutient Dr Leduc. La coqueluche est une maladie qui ne disparait jamais complètement, explique le docteur. Certaines années elle est plus discrète, mais parfois, elle se réintroduit dans les régions où l’immunité des jeunes a diminué, et se répand. La hausse observée est donc exceptionnelle, c’est pourquoi le CISSS du Bas-Saint-Laurent fait un appel à la vigilance dans la communauté. La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne très contagieuse et elle peut être très dangereuse pour les bébés. «Chez les jeunes étudiants au primaire et au secondaire, c’est agaçant, mais on les hospita- lise à peu près jamais. Toutefois, quand ça se rend aux clientèles plus jeunes, les nourrissons notamment, les moins d’un an, c’est vraiment une maladie qu’on ne souhaite pas voir arriver», partage le directeur de la santé publique. Il est donc recommandé aux femmes encein- tes de se faire vacciner entre la 26e et 32e semaine de grossesse afin de se protéger et de procurer une immunité au bébé à naitre qui recevra sa première dose contre la coqueluche à deux mois seulement. «La toux de la coqueluche, elle est particu- lière. Les gens touchés toussent beaucoup beaucoup et c’est difficile même de reprendre son souffle, tellement, que ça peut causer à la fin un chant du coq. C’est une toux qui est vraiment handicapante», indique Sylvain Leduc. La mala- die évolue en phases et dure quelques semaines. En plus de la toux, des symptômes d’écoulement nasal, de larmoiement des yeux et de fièvre peu- vent être observés, voire même des haut-le- cœur, de la difficulté à reprendre son souffle et des vomissements. Si un enfant tousse et fait de la fièvre, il est conseillé de ne pas l’envoyer à l’école et de consulter un médecin qui pourra effectuer le diagnostic et prescrire des antibiotiques. Il est aussi possible d’appeler Info-Santé au 811 pour parler à une infirmière et avoir un rendez-vous plus facilement. Il est aussi très fortement recom- mandé de porter un masque et d’éviter d’entrer en contact avec de futures mamans ou des bébés. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Dans les dernières semaines, la direction de la santé publique régionale a observé une recrudescence des cas de coqueluche dans les secteurs de Rivière-du-Loup et de Kamouraska. En date du 28 mai, 75 cas actifs avaient été répertoriés sur le terri- toire du Centre intégré de santé et de servi- ces sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent. Gala folklorique à Biencourt Un gala folklorique aura lieu à la salle municipale de Biencourt, située au 2, rue St-Marc, le diman- che 9 juin. Les inscriptions se tiendront dès 10 h le matin. Un diner sera ensuite servi dès 11 h et il sera suivi de la danse à midi. Le gala s'amorcera à 13 h. Pour plus d'information ou pour s'inscrire, vous pouvez communiquer avec Éric Boucher au 418 714 0840. Bienvenue à tous! 1153112324 Apprenez-en plus sur tout ce qui va dans le bac bleu! Centre de tri Rivière-du-Loup 43, rue Henry-Percival-Monsarrat, Rivière-du-Loup | 418 868-1729 societevia.com Réutiliser Recycler Réduire EAUX USÉES : LES BONS GESTES POUR ÉVITER LES DÉGATS ! COMPRENDRE LES EAUX USÉES Altérées par les activités humaines, les eaux usées renferment divers polluants d’origine physique, biologique et chimique. Elles proviennent principalement de nos salles de bain et nos cuisines et contiennent des matières organiques, des nutriments, des micro-organismes, des produits chimiques et des microplastiques. Leur gestion inadéquate peut entraîner de graves problèmes pour les infrastructures et l’environnement. PROBLÉMATIQUES DES DÉCHETS DANS LES ÉGOUTS Beaucoup de gens pensent à tort que les égouts peuvent servir à éliminer nos déchets domestiques. Cette erreur entraîne des conséquences graves : • Usure des infrastructures Les détritus non biodégradables, tels que les lingettes humides, endommagent les infrastructures des stations de traitement et de pompage en créant des obstructions. • Risques de refoulements et d’inondations Lors de fortes pluies, les égouts bouchés peuvent provoquer des refoulements et des inondations, endommageant routes, bâtiments et infrastructures souterraines. • Coûts pour les municipalités Les obstructions augmentent les coûts de maintenance et de réparation des réseaux d’égout, ce qui peut mener à une hausse des taxes municipales. • Impacts sur l’environnement et la santé humaine Les produits chimiques et les microplastiques se retrouvant dans nos eaux usées sont difficile à épurer et polluent nos rivières, nos lacs et le fleuve, menaçant la faune, la flore et même la santé humaine. GESTES SIMPLES POUR PRÉVENIR LES DÉGÂTS Éviter d’utiliser les toilettes comme des poubelles Les tampons démaquillants, les cotons-tiges, la soie dentaire, les lingettes et autres déchets solides doivent être jetés à la poubelle. Autrement, ils peuvent former des amas et endommager les infrastructures en obstruant les conduites ou les pompes d’égouts. Gérer les déchets de table et les huiles Les restes de nourriture doivent être mis au bac brun ou compostés et les huiles de cuisson comme celles du bacon ou de friture doivent être mises en pot et apportées à un écocentre, car ces matières peuvent encrasser les canalisations et nuire au fonctionnement des systèmes de traitement des eaux usées. Rapporter les médicaments périmés en pharmacie Les médicaments jetés dans les égouts sont difficiles à éliminer et peuvent contaminer les écosystèmes aquatiques ainsi que nos sources d’eau potable. Ils doivent être rapportés en pharmacie pour une gestion sécurisée, afin d’éviter la contamination des eaux. VERS UN AVENIR PLUS PROPRE En adoptant ces gestes simples, on peut protéger nos infrastructures et notre environnement. Pour en savoir plus, visitez des sites éducatifs tels que pensezbleu.com , robvq.qc.ca , obakir.qc.ca o u obv.nordestbsl.org . Ensemble, préservons notre région pour les générations futures en agissant dès maintenant pour un avenir durable ! Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et Les Basques PARTENAIRE À LA DIFFUSION | I NFOD IMANCHE Le 5 juin 2024 • ACTUAL I TÉ 6 >

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