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La Ville délivre un permis de démolition pour l'ancienne Brasserie Lafontaine «Les propriétaires ont d’ailleurs reçu un cour- riel leur indiquant qu’ils peuvent venir signer et payer les frais afin de récupérer le permis à l’Hôtel-de-Ville», a précisé par courriel le direc- teur du Service des communications de la Ville, Pascal Tremblay. Ce qui a été fait dès le jeudi 6 juin. La bâtisse est la propriété de Gestion Miya inc, menée par Stéphane Morin et d'une compa- gnie à numéro qui appartient à Jean Després. À noter qu'aucune aucune demande de démo- lition ni d’avis public ne sera formulée. «Le docu- ment a été octroyé en situation d’urgence, sur recommandation conjointe du Service du déve- loppement territorial et du Service de sécurité incendie car plus de 50 % de la propriété était jugée en perte, ce qui est prévu dans la règle- mentation municipale», explique M. Tremblay. Rappelons que le bâtiment est jugé dange- reux et qu'il doit être démoli dès que possible pour assurer la sécurité des voisins et des pas- sants. Toutefois, les propriétaires devront suivre la procédure habituelle lorsqu’ils auront un projet de construction à présenter à la Ville. «Puisqu’on parle du centre-ville, le CCU [NDLR le comité consultatif d'urbanisme] devra donner sa recommandation sur ce qui sera projeté de construire sur ce lot», ajoute le directeur du Service des communications. DEUXIÈME INCENDIE Rappelons que le 11 mai dernier, soit près de huit ans et demi après le premier incendie qui a forcé la fermeture de l'établissement louperivois, le bâtiment a de nouveau été la proie des flam- mes. L'incendie a été considéré comme suspect. Le bâtiment a donc été remis à la Sûreté du Québec pour fin d'enquête. Quelques semaines avant l’incendie, on pou- vait voir des graffitis sur les murs du deuxième étage par une vitre qui avait été fracassée. Un feu qui a soulevé l'ire des voisins et des commer- çants qui n'ont pas caché leur souhait de voir l'édifice rapidement mis à terre. Un premier pas est donc franchi. PAR FRANÇOIS DROUIN > La Brasserie La Fontaine sera, peut-être, enfin, démolie. Choisissez votre qualificatif. Pour la troisième fois depuis l'incendie qui l'a ravagé en novembre 2015, le Service du développement territorial de la Ville de Rivière-du-Loup a pu délivrer un permis de démolition. PHOTO : FRANÇOIS DROUIN Voir grand, faire plus et donner vie à l’économie circulaire 1154122424 En 2024, impossible d’imaginer que nous pourrions revenir en arrière en jetant tout à la poubelle, sans faire aucun tri. Preuve en est, 57 % des matières résiduelles générées au Témiscouata ont pu être recyclées ou valorisées car les citoyens et entreprises les avaient bien triées. Et pourtant, selon une étude réalisée au lieu d’enfouissement, encore 70 % du contenu restant dans les poubelles aurait pu être recyclé ou valorisé, s’il avait été bien trié. Si on arrêtait de trier maintenant, le lieu d’enfouissement serait plein d’ici 10 ans et il faudrait envoyer nos déchets à l’extérieur de la MRC de Témiscouata avec pour conséquence une augmentation du transport, des coûts et des émissions de gaz à effet de serre. Mais ceci n’est qu’une des conséquences. À l’inverse, la matière bien triée prend différents chemins et permet de créer une dynamique économique, sociale et environnementale. Le bon tri de nos matières résiduelles, leur réutilisation ou leur recyclage, plutôt que l’enfouissement, permet de créer une boucle qui implique localement une multitude d’entreprise, de personnes et coûte assurément moins cher que de tout jeter aux poubelles et de gaspiller ces ressources. Pensez-y ! Vous connaissez sûrement quelqu’un qui a un lien avec le bon tri que ce soit dans un organisme comme les friperies pour le textiles, les cuisines collectives pour éviter le gaspillage alimentaire, les écocentres, le transport des matières, les entreprises de recyclage comme Cascades pour le carton, JM Bastille pour les métaux, Simetech Environnement pour les boues. Bien trier permet de conserver les matières, évite l’utilisation de nouvelles matières premières, protège l’environnement et évite d’augmenter les coûts pour notre portefeuille. Parce que chaque geste compte pour faire mieux que de tout mettre aux déchets, suivez la prochaine chronique pour en apprendre plus sur nos écocentres. D’ici là téléchargez l’application Ça va où ? de Recyc-Québec pour connaitre les bonnes consignes de tri. Et si on arrêtait de trier ! Qu’est-ce que ça ferait ? VOTRE CHRONIQUE de la Régie Intermunicipale des déchets de Témiscouata RIDT.CA 1154102424 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) du KRTB est heureux de vous inviter à son assemblée générale annuelle qui se tiendra le jeudi 27 juin à 18h00, aux locaux du CALACS du KRTB à Rivière-du-Loup. Bienvenue à nos membres et nos partenaires. Le renouvellement des cartes de membres se fera sur place et des bouchées vous seront servies. Pour nous permettre de prévoir le nombre de personnes, veuillez confirmer votre présence par courriel à [email protected] ou par téléphone au 418 816-1232 avant vendredi le 21 juin 2024. | I NFOD IMANCHE Le 12 juin 2024 • ACTUAL I TÉ 10 >

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