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SPA au KRTB : plusieurs municipalités ont fait la sourde oreille au projet Les promoteurs attendaient une réponse depuis plusieurs mois à la suite d’une rencontre d’information effectuée auprès de toutes les municipalités et villes du territoire. «C’est un peu illogique, on ne comprend pas pourquoi», se ques- tionne Mme Bérubé. Elle croit que pour certaines, le cout bénéfice ne vaudrait pas la peine, elles qui n’enregistreraient pas de problématiques anima- lières dans leurs frontières. Deux scénarios étaient envisageables pour assurer la viabilité du projet : l’implication de trois MRC, dont les deux plus importantes du territoire (Rivière-du-Loup et Témiscouata), ou de 40 municipalités sur 60. Et Rivière-du-Loup devait obligatoirement faire partie de l’équation. «On a eu une très belle ouverture de la part de la Ville de Rivière-du-Loup et de la MRC de Rivière-du-Loup. Elles ont été des alliées dès le départ de ce dossier», affirme Marie-Ève Bérubé. Les MRC qui ont davantage fait la sourde oreille aux projets sont celles de Kamouraska, Témiscouata et Les Basques. Pohénégamook, Saint-Pascal et Cacouna font partie des territoi- res qui souhaitaient s’engager pour la réalisation du projet. Sans retour conséquent, Marie-Ève Bérubé et Kévin Poitras ont dû prendre la dure décision d’arrêter leurs démarches de SPA après quatre ans à y travailler. Le couple a investi des centaines de milliers de dollars de leur propre poche pour veiller à sa réalisation. «C’est vraiment décevant, mais on ne peut pas porter un projet de cette ampleur seuls», a confié Mme Bérubé. Une quote-part aurait été demandée à cha- que municipalité pour les couts d’opération annuels de la SPA. Cette somme s’élève à environ 10 $ par habitant, soit un peu moins d’un dollar par mois, selon Mme Bérubé. Évalué à 8 M$, l’établissement aurait pu accueillir jusqu’à 200 animaux. LA VILLE DE RIVIÈRE-DU-LOUP À LA RECHERCHE D’UNE SOLUTION «La Ville regrette que le projet privé SPA Bas- Saint-Laurent ne se réalise pas et, pour la suite, devra trouver une option pour offrir des services pour les animaux abandonnés», a commenté le directeur du Service des communications de la Ville de Rivière-du-Loup, Pascal Tremblay. Actuellement, une fourrière municipale gérée par le Service de sécurité incendie est en place. Le projet des promoteurs a été soutenu par les élus louperivois dès le début. L’idée était intéres- sante pour la Ville, puisqu’elle était «clé en main». Même si elle revenait plus chère que les services municipaux actuellement offerts, elle permettait à Rivière-du-Loup de se conformer aux dernières exigences prévues par la loi, tout en contrôlant la population d’animaux sur son territoire. «C’était un compromis acceptable», indique M Tremblay. Les élus devront maintenant trouver un plan B. «On est obligé de se revirer de bord. On sait très bien que les services qu’on a, qui sont minimaux, doivent être améliorés», concède le directeur. Ils travailleront donc sur le dossier et regarderont s’ils peuvent collaborer avec la MRC, afin de trou- ver une solution. Le directeur est toutefois clair. La Ville ne pren- dra pas le relais du projet de SPA Bas-Saint- Laurent des promoteurs. Elle ne s’engage pas à construire un bâtiment de cette envergure, en rai- son de contraintes et de limites du côté des res- sources financières. Dans l’optique d’un revirement de situation, Marie-Ève Bérubé assure que son conjoint et elle répondront présents, advenant que Rivière-du- Loup n’ait pas trouvé de solution et soit toujours ouverte au projet. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local L’instigatrice du projet de Société protec- trice des animaux (SPA) Bas-Saint-Laurent, Marie-Ève Bérubé, a confirmé délaisser à contrecœur le dossier. Une déception pour elle et son partenaire dans le projet et dans la vie de tous les jours, Kévin Poitras. Sur les 60 municipalités du KRTB, seules 18 ont fait part de leur intention à s’impliquer pour la mise sur pied de ce service. Un nombre insuffisant, estime le couple. BLH ARCHITECTES PROGRAMMATION automne 2024 plus de 40 spectacles! | mise en vente : dès maintenant! deux femmes en or 26 octobre | 20 h boucar diouf 8 novembre | 20 h Rosalie Vaillancourt 28 septembre | 20 h Louis Morissette 25 octobre | 20 h Irvin Blais 27 septembre | 20 h mario pelchat 6 novembre | 20 h MARTHE LAVERDIÈRE 12 octobre | 20 h marjo 12 septembre| 20 h programmation complète au www.rdlenspectacles.com | 418 867-6666 Luc De Larochellière 25 juillet, 20 h Diogo Ramos 15 août, 20 h Population II 22 août, 20 h POP BLUES CHANSON TRAD JAZZ MUSIQUE DU MONDE ROCK AMBIANCE FESTIVE ET BAR SUR PLACE! | CONTRIBUTION MINIMALE DE 10 $ Archetype Trad 1 août, 20 h Solarium 8 août, 20 h 1151072524 1154111524 | INFODIMANCHE Le 19 juin 2024 < 5 • ACTUAL I TÉ

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