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Les stations de lavage sous pression au Témiscouata Info Dimanche s’est entretenu au cours des derniers jours avec quatre pêcheurs et des gens d’affaires. Tous, sans exception, ont tenu à souli- gner l’importance de protéger les lacs témiscoua- tains des espèces envahissantes comme la moule zébrée et le rôle crucial joué par le lavage des embarcations. Toutefois, ils ont aussi pointé du doigt les couts, la complexité du processus mis en place en juin dernier et l’impact négatif sur le tou- risme et les affaires. Le maire de Dégelis, Gustave Pelletier, agit à titre de porte-parole dans le dossier des stations de lavage. S’il convient que des correctifs peuvent être apportés, la région est aussi victime de dés- information et d’une certaine mauvaise foi. «C’est la loi du 80-20. 80% des gens sont contents, 20% ne le sont pas, et les insatisfaits font toujours plus de bruit.» Le directeur du service de l’aménagement de la MRC de Témiscouata, Mathieu Lehoux, abonde dans le même sens. «On note une belle adhésion pour la protection des lacs. On parle de 400 cartes annuelles, on parle de gens qui font du “in and out”, alors que nous sommes à plus de 800 vignettes pour les embarcations motorisées qui restent sur les plans d'eau, et à plus de 1 000 pour les non-motorisées.» STATION DE LAVAGE Les deux stations du quartier Notre-Dame-du- Lac à Témiscouata-sur-le-Lac sont celles qui sem- blent déchainer les passions. D’abord par leur emplacement, jugé trop loin de la marina de Cabano, ensuite par les tarifs des non-résidents. Pour ses détracteurs, le bilan est catastrophique et contribue à faire fuir pêcheurs et touristes. Sur les réseaux sociaux, on a pu voir les appa- reils dégarnis de leur buse, rendant leur utilisation complètement caduque. Tantôt, c’est le code QR qui ne s’imprimait plus ou les barrières qui ne s’activaient plus. De nombreuses publications sur les groupes de pêcheurs en font état et attirent leur lot de réactions négatives, encore en date du 19 juillet. Pour Joël Lord, les incongruités soulè- vent de nombreuses frustrations chez les plaisanciers et pêcheurs. «Pour quelles raisons a-t-on privilégié le Centre PGR de Notre-Dame à Cabano alors que c’est là, à Cabano, que les gens vont? On brule du gaz pour rien. Les pêcheurs et les utilisateurs du lac ne se sentent pas écoutés. Les gens sont en colère et ça amène de mauvaises actions comme le vandalisme», déplore le résident du quartier Cabano. Un argument que le maire de Dégelis, Gustave Pelletier, balaie du revers de la main. «Aucune raison ne justifie le van- dalisme. On a volé les buses, les barrières ont été ciblées. Ça n’a pas sa place», tonne-t-il. Le guide de pêche Denis Rossignol se désole de voir la marina vacante alors qu’elle est toujours occupée d’ordinaire. «Ça fait 20 ans que je tra- vaille à faire découvrir la région. J'avais une ving- taine de bateaux qui descendaient me voir et participer au tournoi provincial, et cette année c'est deux personnes qui viennent pêcher en aout. La MRC, ils ont fait des rencontres avec les pêcheurs et jamais ils n’ont écouté leurs besoins. Je suis seul au resto à tous les matins, avant nous étions une quinzaine.» PRIX EXCESSIFS Les tarifs de lavage ont été pointés du doigt et représenteraient un frein quant à la présence d’embarcations sur le lac. Plusieurs vacanciers rencontrés ont souligné que le prix exigé aux sta- tions de lavage était prohibitif. Il faut savoir que dans les conditions d'octroi de l'entente avec Québec, la municipalité de Témiscouata-sur-le-Lac fixait les frais journaliers des résidents à 15 $ et des non-résidents à 25 $. C'est plutôt le double qui a été appliqué à l’ouver- ture de la saison, soit 25 $ pour les résidents et 50 $ pour les non-résidents. Une somme difficile à justifier selon le proprié- taire de la boutique La Saloppette et l’Aventurier de Saint-Pascal, Philippe Paradis. «Pourquoi il y a des tarifs résidents et non- résidents du Témiscouata, pourquoi on a pas respecté le prix annoncé dans l'entente? L'une des exigences du ministère est en lien avec les tarifs excessifs. Dans les annexes, le ministère demande aussi aux municipalités de fixer une échelle tarifaire garantie sur plusieurs années, 10 ans dans les faits, et ce n'est pas respecté», s'insurge l'homme d'affaires. Ce der- nier demande donc au ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les change- ments climatiques, de la Faune et des Parcs de se pencher sur la situation. Le maire de Dégelis, Gustave Pelletier, répond que le projet était initialement estimé à 30 000 $, mais qu'il en a couté beaucoup plus. Une hausse de prix qui a contribué, souligne-t-il, à un réarran- gement tarifaire. «À Témiscouata-sur-le-Lac, le projet initial ciblait l’installation de deux stations. L'aide du gouvernement a donc été de 15 000 $. Mais nous avons réalisé que les systèmes entre les dif- férentes stations devaient être compatibles et automatisés, donc reliés à Internet et ça, c’est encore un défi ici. Nous devions aussi ajouter des guérites et des barrières.» La MRC a donc opté pour un système concerté et les couts ont significativement aug- menté. Le projet total pour la MRC se porte aujourd’hui à 1,5 M$ alors que l’aide financière se fait toujours attendre. «Actuellement, les tarifs exigés représentent le tiers de ce que ça coute à opérer. On ne parle pas d'implantation, mais de frais d'exploitation. [...] Le reste est assuré par les municipalités dont la majorité des revenus proviennent du compte de taxes et de fonds propres à la MRC via encore une fois les fonds éoliens», insiste Mathieu Lehoux. Quant à la différence de tarification entre rési- dents et non-résidents, qu’il soit journalier, annuel ou annuel sur deux lacs et plus, la différence s’explique par le fait que le non-résident débourse le cout réel. Le résident paie déjà via ses taxes foncières, souligne-t-il. Le maire de Dégelis rappelle qu’un non-rési- dent titulaire d’un bail de quayage de trois mois à la marina est considéré comme un résident. «Même chose pour le résident d’un camping qui [email protected] PAR FRANÇOIS DROUIN > Si le silence est d’or à la pêche, le ciel s’assombrit et tonne quand il est question des stations de lavage du quartier Notre- Dame-du-Lac de Témiscouata-sur-le-Lac. Trop chères, dysfonctionnelles, vandalisées, les stations de lavage et le système de bar- rières ne laissent personne indifférent et déchainent les poissons, les passions plutôt. SUITE À LA PAGE 9 > La station de lavage située près du Centre récréatif PGR. PHOTO : PATRICE PICARD 1154223024 182, boul. Phil-Latulippe, Témiscouata-sur-le-Lac 418 854-2680 ©2024 Bombardier Produits Récréatifs inc. (BRP). Tous droits réservés. ®, MC et le logo BRP sont des marques de commerce de BRP ou de ses sociétés affiliées. 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