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passe l’été là. Nous sommes conscients que ça ajoute des frais et que ça change des habitudes, on ne peut pas plaire à tout le monde. Le système n'est pas parfait, nous sommes à l'an un, mais nous avons voulu protéger le lac en encadrant son accès», poursuit M. Pelletier. IMPACTS ÉCONOMIQUES De son côté, à l’instar de certains commer- çants de Témiscouata-sur-le-Lac, Philippe Paradis a observé une baisse de ses ventes en magasin. Même situé à Saint-Pascal, soit une bonne heure de route du lac Témiscouata, La Salopette et l’Aventurier est un arrêt obligatoire pour certains pêcheurs de l’extérieur. «J’ai des clients qui m’ont avoué ne pas aller au Témiscouata cette année. Ces gens-là représen- tent des retombées pour l’économie locale. Ils ne font pas d’aller-retour de Montréal ou de Québec, ils font le plein dans les stations d’essence d’ici, ce sont des nuitées au Témiscouata, ils mangent dans les restos, ils consomment local.» Pour Tristan St-Pierre, du magasin J.A. St- Pierre à Témiscouata-sur-le-Lac, le dossier est complexe puisqu’il s’articule autour de la néces- sité de protéger le lac, tout en préservant l’impact que la pêche et les activités de plaisance ont sur l’économie locale et régionale. «Oui, j’ai une baisse d’achalandage dans la section pêche du magasin. Il y a moins de pêcheurs cette année et le processus de lavage n’est pas optimal et peut certainement être boni- fié. Toutefois, il ne faut pas oublier d’autres fac- teurs, comme l’inflation. Tout coute plus cher, les taux hypothécaires sont élevés et les familles disposent de moins de budget pour les loisirs et les vacances.» Une tempête parfaite donc, qui pourrait expli- quer, du moins en partie, la diminution du nombre de plaisanciers et de pêcheurs observés sur le lac Témiscouata. Pour un couple qui s’installait au Camping Cabano, pas question d’apporter un bateau pour cette visite de trois jours. «Nous ne serions pas allés ailleurs [qu’au lac], mais il nous aurait quand même fallu nous rendre à Notre-Dame, le laver, le rame- ner ici pour le mettre à l’eau, et ça, c’est si on ne fait qu’un passage par jour sur le lac. Minimalement, c’est 150$ de frais de lavage [pour les trois jours], sans compter les allers-retours au centre PGR ni les frais de mise à l’eau. Pour nous cette année, c’est sans le bateau», a témoigné une habituée. Cette dernière se disait étonnée d’avoir réussi à obtenir un terrain d’ordinaire recherché et rarement dispo- nible à ce moment-ci de l’année. Certains trouvent aussi dommage qu’à trop vouloir tout «régenter», la MRC de Témiscouata ait involontairement envoyé le message que le lac n’est plus ouvert à tous. Gustave Pelletier s'en remet donc au post-mortem de la saison estivale et à une assemblée qui se tiendra l’automne pro- chain où pourront être soumises les doléances, mais surtout des solutions. Le maire assure être en mode écoute… lorsque les propos se veulent respectueux et constructifs. Invités à commenter ce dossier, le maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Denis Blais, nous a dirigé vers Gustave Pelletier, tandis que Martine Lemieux, directrice générale de la Chambre de commerce du Témiscouata n’a pas retourné nos appels. Des bateaux à la marina J. Pomerleau. PHOTO : ALYSON THÉBERGE FD > La MRC de Témiscouata s’est elle-même inspirée de ce qui a été fait en Estrie, particulièrement à Lac-Mégantic. Les tarifs de lavage y sont les mêmes. Mais voilà que de nombreux pêcheurs et plaisanciers n’ont pas tardé à rapporter la nouvelle gratuité des stations de lavage pour 2024. Il faut savoir que les tarifs aux stations de lavage ont été temporairement abolis en raison d’une poursuite judiciaire des quatre municipalités qui ceinturent le lac Mégantic contre Orbility Canada, le fournisseur du système automatisé de lavage d’embarcations. Le système fonctionnant avec un code QR a connu des ratés depuis l’an dernier. Au Témiscouata, c’est l’entreprise General Tech qui a remporté l’appel d’offres. FD > Les frais d’automatisation et de réseautage par fibre optique ont fait grimper la facture. Mais les avantages sont indéniables pour les plaisanciers et les pêcheurs, soutient la MRC de Témiscouata. «L’automatisation permet au pêcheur de mettre son bateau à l’heure qui lui convient, sinon il devrait attendre l’arrivée du personnel à 8 h, ce qui ne ferait pas de sens». Les barrières, souligne-t-elle, sont un moyen de contrôle du lavage qui est obligatoire, et non une limitation de l’accès au lac. Quant à Dégelis, ce sont les difficultés de connexion au réseau Internet qui forcent la municipalité à laisser les barrières ouvertes. < SUITE DE LA PAGE 8 Des solutions complètes et diversifiées Une présence stratégique dans les médias traditionnels ou les médias en ligne Des stratégies publicitaires ciblées 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 , 418.862.1911 POUR UN MAXIMUM DE VISIBILITÉ PRODUCTION DE CÈDRES KARINE DUMONT Cèdres à haies 100 % cultivés en pots Cèdres produits à 100 % dans la région Cèdre noir (nigra) disponible qualité supérieure • Reprise et croissance immédiate • Garantie 2 ans sur installation. • Traitement de maladies de haies Pour informations contactez : Jacques Viel • 418 866-8352 SOUVENT IMITÉ, JAMAIS ÉGALÉ ESTIMATION GRATUITE 1154371624 www.haiedecedrekarinedumont.ca Le 24 jui l let 2024 < 9 | I NFOD IMANCHE • ACTUAL I TÉ
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