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Une femme victime d'une violente agression à Biencourt Sur place, un homme âgé de 59 ans, Alain Denis Laferrière, a été arrêté. L'individu possède de lourds antécédents en matière de violence. Les enquêteurs de la Division sur les crimes majeurs de Rimouski se sont déplacés au Témiscouata afin de mener une enquête. «La victime a subi des blessures importantes, mais heureusement, elles ne mettent pas sa vie en danger», ajoute le relationniste de la SQ, Frédéric Deshaies. Selon nos informations, une dispute entre la victime et le suspect aurait débuté dans un établissement licencié devant quelques témoins. Une fois arrêté, le quinquagé- naire a été détenu toute la nuit au poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Témiscouata. ÉTRANGLEMENT Selon l'acte d'accusation qu'Info Dimanche a pu consulter, le quinquagénaire est accusé d'avoir commis des voies de fait graves blessant, mutilant, défigurant, la victime. Il est aussi accusé d'avoir mis la vie de la femme en danger. Le troisième chef précise que l'accusé s'est livré «à des voies de fait en étouffant ou suffoquant et/ou étranglant» la victime. Le suspect a com- paru par visioconférence en fin d'après-midi ven- dredi et il est demeuré détenu. ANTÉCÉDENTS En 2007, Laferrière aurait plaidé coupable à des accusations de voies de fait graves contre sa conjointe de l'époque, d'entrave au travail des policiers et de menaces. Selon ce que rapporte le média Le Citoyen de la Vallée de l'or | de l'Harricana, du groupe Médialo, les faits remon- tent à la nuit du 12 au 13 aout 2006. Dans son article de février 2017, le média précise que la victime avait subi d'importantes blessures à la mâchoire forçant même une chirurgie. On y apprend qu'Alain Denis Laferrière a été con- damné à une peine de deux ans et sept mois. En décembre 2007, après une évaluation psychiatrique à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, il a été déclaré délinquant à contrôler. Toujours selon ce que rapporte Le Citoyen, en février 2017 le juge de la Cour supérieure, Richard Grenier, a accédé à la demande du quinquagénaire et a retiré son titre de délin- quant à contrôler. PAR FRANÇOIS DROUIN > La Sûreté du Québec confirme être interve- nue dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2 h 30 pour porter assistance à une résidente de Biencourt victime de voies de fait. L'inter- vention est survenue dans le secteur de la rue Principale. Un septuagénaire de Cacouna condamné à 42 mois de pénitencier Le 13 septembre, il a pris le chemin du péni- tencier fédéral, plus de 35 ans après ses crimes. Au début des agressions, le délinquant était âgé de 31 ans et la victime était un adolescent. Pendant trois ans, Yvon Richard s’en est pris à lui de façon répétée et intrusive. À plusieurs occa- sions, il a fait des massages à la victime qui débutaient au niveau du torse et se transfor- maient en masturbations et en fellations. Lors de certaines visites de la victime chez l’accusé, ce dernier se promenait nu dans la maison, devant son propre fils. À cette époque, le plaignant vivait de l’insta- bilité chez lui. Auprès de l’accusé, il pensait avoir trouvé une famille qui pouvait lui donner de l’affection. Aujourd’hui, la victime se décrit comme une personne ren- fermée, ses relations socia- les sont pauvres. Elle souf- fre d’anxiété et a peu confiance en elle. Le plai- gnant dit avoir encore de la difficulté à s’accepter. En dénonçant l’agresseur, il voulait se libérer de ce far- deau. La sexualité est deve- nue comme un jeu pour lui. Lorsqu’il était âgé d’une quarantaine d’années, il a reproduit les gestes dont il a été victime dans sa jeu- nesse et il a été jugé pour ses comportements. Le plaignant a fait une tenta- tive de suicide dans le passé. Lors des audiences, il était incapable de regarder l’accusé et il ne voulait pas entendre ses excuses. «Je veux que monsieur Richard soit bien con- scient que c’est vraiment pas banal et que c’est pas un jeu, pour un homme qui grandit, c’est extrêmement difficile», a-t-il déclaré au Tribunal. Selon le juge Sébastien Proulx, ce dossier et une «démonstration convaincante des terribles conséquences qu’une victime d’agressions sexuelles peut supporter contre sa volonté avec le poids des années. Pour la victime, ce fardeau dont elle n’a aucune responsabilité dure depuis plus de 35 années.» Yvon Richard a été arrêté en janvier 2022 par les policiers du Service de police de Lévis. Il a plaidé coupable le 23 aout 2023. Le Tribunal souligne que le délinquant présente plusieurs distorsions cognitives, notam- ment en ce qui a trait à l’éducation sexuelle. Il se voit davantage comme un sauveur que comme un agresseur. «Il tend à se justifier et à porter un chapeau de bienveillance, ce qui assombrit le portrait général», a souli- gné son agente de proba- tion dans son rapport présentenciel. L’accusé se trouvait souvent en présence d’enfants lorsqu’il était sur le marché du travail, avec son kiosque de ballons ou lorsqu’il travaillait dans un cirque. Le Tribunal recom- mande que le délinquant puisse intégrer un pro- gramme ou des mesures thérapeutiques relative- ment à la sexualité qui peuvent être offerts par le Service correctionnel du Canada. Pendant sa détention, il devra s’abstenir de communiquer avec les victimes et les membres de sa famille immédiate. Il lui sera interdit de posséder des armes à feu pour une période de 10 ans. Pendant une décennie, il n’aura pas le droit de se trouver dans un parc public ou une zone où l’on peut se baigner qui est fréquentée par des per- sonnes âgées de moins de 16 ans. Yvon Richard devra éviter d’avoir des contacts avec des per- sonnes de moins de 16 ans et de chercher, d’accepter ou de garder un emploi ou un travail bénévole qui le placerait en situation d’autorité sur des adolescents ou des enfants. Son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une durée de 20 ans. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Un septuagénaire résidant à Cacouna a écopé d’une peine de pénitencier de 42 mois pour des agressions sexuelles qu’il a commises sur une période de trois ans, dans les années 1980. Yvon Richard voyait ses gestes comme une «façon d’offrir une éducation sexuelle à l’enfant, ce qu’il n’aurait jamais eu.» Yvon Richard. 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