JournalID4024web

L’abrégé de l’actualité L’INFO | EN BREF LBR > Un camion semi-remorque est entré en collision avec un véhicule utilitaire sport le 24 septembre vers 17 h 35 sur la route 132 à Notre-Dame-des-Neiges à la hauteur du Camping plage Trois-Pistoles. Le conducteur du VUS a subi des blessures sérieuses, mais on ne craindrait pas pour sa vie. Selon le re- lationniste de la Sûreté du Québec, Nicolas Scholtus, le 53 pieds se dirigeant vers l’est a percuté le véhicule circulant vers l’ouest alors que ce dernier effectuait un virage dans une entrée privée. «La manœuvre du VUS au- rait pu être plus prudente, mieux évaluée», indique l’agent de la SQ. Le camionneur a été transporté en centre hospitalier pour y traiter des blessures mineures. L’accident est survenu non loin de la route Zéphirin Rioux. Plusieurs services d’urgence ont été déployés sur les lieux durant l’intervention. Jusqu’à 20 h, la circulation s’est effectuée en alter- nance dans le secteur. LBR > Linda Gagnon, mairesse de Saint-Mé- dard, a enfin accepté de payer les fournis- seurs du mois de la Municipalité. L’élue a signé les chèques quelques jours après que la situation a été dénoncée dans les médias locaux. «Mais il y a eu d’autres actions qui ont été posées aussi, soutient la conseil- lère Raphaëlle Ouellet. Elle a été contactée pour se faire dire qu’en tant que mairesse, elle n’a pas le choix de payer les comptes». Malgré tout, Mme Ouellet indique que la situation est loin d’être réglée. Le climat de travail toxique plane donc encore sur la petite Municipalité d’environ 200 habitants. Raphaëlle Ouellet, déçue que la relation et la confiance avec les fournisseurs soient ter- nies, espère toujours de l’aide du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation afin de traverser les 12 prochains mois avant l’élection municipale. Rappelons que le conseil avait voté à l’unanimité le paie- ment des différents comptes à la dernière séance du conseil avant que la mairesse ne refuse de signer les chèques. Un travail- leur autonome, Rino Ouellet, qui a travaillé et fourni des pièces à Saint-Médard, avait ensuite fait une publication Facebook pour dénoncer qu’il n’avait pas été payé. S’en est suivi une pluie de commentaires, dont des propos injurieux tenus par le conseiller Chris- tian Bordeleau à l’endroit de deux de ses collègues élus qui ont fortement fait réagir. Accident majeur à Notre-Dame-des-Neiges Incendie mortel à Lejeune : un octogénaire pris au piège chez lui L’église Saint-Mathias de Cabano sera vendue en 2025 Rivière-du-Loup parmi les villes ciblées par Ashton Saint-Médard paie enfin ses fournisseurs MAP > La coroner Renée Roussel a rendu son rapport d’investigation au sujet de l’incendie mortel qui a secoué la Municipalité de Lejeune en janvier 2024. Selon le do- cument, la victime, un homme de 83 ans, a été incapable de sortir de chez lui en raison de la présence de serrures de sécurité. Il a perdu la vie à la suite de l’inhalation de fumées toxiques dégagées par les flammes. Le corps de Cler- mont Beaulieu a été retrouvé dans les décombres, au sol, tout près de la porte d’entrée, plus d’une heure après l’arrivée des services d’urgence. Selon la Dre Roussel, il «n’avait pas en sa possession les clés qui lui auraient permis de déverrouiller les serrures sur la porte». Une problématique qui a aussi nui aux personnes qui ont tenté d’entrer à l’intérieur de la demeure pour lui venir en aide. La coroner explique dans son rapport que l’octo- génaire avait installé de mul- tiples serrures, «en double et en triple», sur ses portes d’entrée puisqu’il craignait de se faire cambrioler. Ces circonstances particulières se sont ajoutées aux problèmes de santé de l’ainé. Un «surpo- ids important», une «arthrose sévère au ge- nou» et une «maladie coronarienne» ont limité ses capacités à fournir l’effort nécessaire, sous stress, pour sortir de son domicile. «Compte tenu de l’état avancé de l’incendie au moment de l’intervention des pompiers, le brasier avait débuté bien avant que cela devienne percep- tible dehors. M. Beaulieu a ainsi été exposé à des fumées toxiques bien avant l’arrivée des secours et en est mort rapidement», a conclu la professionnelle. À la suite d’une enquête, Renée Roussel précise d’ailleurs qu’il «n’y a pas lieu de croire que l’intervention des pompiers de Lejeune n’a pas été adéquate». Quant à l’origine de la tragédie, plusieurs éléments re- levés par les experts pointent vers un incendie en provenance d’un feu de cuisson. MAP > Ce n’est pas un secret, la chaîne de res- tauration rapide Ashton souhaite poursuivre son expansion au-delà des grands territoires de la Capitale-Nationale et de la Beauce. Au Bas-Saint-Laurent, Rivière-du-Loup est d’ail- leurs un endroit ciblé par l’entreprise comme étant intéressant pour l’ouverture éventuelle d’une nouvelle franchise. Le territoire loupe- rivois, tout comme la ville de Rimouski, fait partie d’une liste d’une trentaine de villes du Québec où Ashton est ouvert à développer un projet. Le groupe est sans contredit en mode expansion, accélérant sa recherche de franchisés à travers des publications sur ses réseaux sociaux. À l’extérieur du Bas-Saint- Laurent, le groupe Ashton cherche également des occasions d’affaires dans les territoires de la Mauricie et du Centre-du-Québec, de Lanaudière, de la Montérégie et des Lauren- tides, notamment. Sur son site Web, l’entre- prise assure que les franchisés sont appuyés par toute l’équipe de son centre de services de Québec. Les nouveaux venus profiteront également de «l’Académie Ashton», laquelle leur permettra d’apprendre «à maîtriser tous les aspects de la gestion d’un restaurant». Fondée en 1969, Ashton est une chaîne en croissance comptant à ce jour 23 succursales. Notons que la ville de Rivière-du-Loup a attiré l’intérêt de nombreuses entreprises de res- tauration québécoises au cours des dernières années. Pacini, Ben & Florentine et Mr. Puffs, entre autres, ont confirmé vouloir s’y établir, mais aucun projet ne s’est concrétisé pour le moment. 72, Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 418.862.1911 infodimanche.com 1150814024 LBR> Lesparoissiensdel’égliseSaint-Mathias de Cabano qui croyaient à la possibilité que l’immeuble religieux soit vendu cet automne devront attendre encore un peu. Sa vente a été retardée cet été et elle sera conclue en début d’année 2025. Le président de la Fabrique, Vallier Daigle, souhaite rassurer la population après avoir reçu de nombreux appels depuis le début du mois. «Le dossier progresse toujours, il n’est pas arrêté ou mis sur pause», soutient-il. Le processus a seulement stagné pendant l’été en raison de problèmes personnels du côté de l’éventuel acheteur. L’acquéreur témiscouatain est toujours intéressé, assure M. Daigle. Une rencontre est d’ailleurs prévue avec lui cette semaine afin de tout remettre en marche. «On veut avancer davantage», partage M. Daigle. Indiquons que parmi les prochaines étapes se trouve la désacralisation du centre communautaire. L’acquéreur pour- suit ses démarches afin de finaliser les plans de transformation de cette partie de la bâ- tisse avant la transaction. On ignore tou- jours ce que le promoteur a prévu y faire. La partie église restera un lieu de culte pour les pratiquants. PHOTO : ASHTON PHOTO : LYDIA BARNABÉ-ROY | I NFOD IMANCHE Le 2 octobre 2024 • ACTUAL I TÉ 14 >

RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=