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PPAW 1 : des bonifications «nécessaires» sur le plan écologique, juge le BAPE Cette conclusion fait partie du rapport du BAPE rendu public ce 25 octobre, soit quatre mois après la tenue de la dernière audience publique permettant aux citoyens de s’exprimer sur le projet. Le rapport a également été trans- mis au ministre responsable de l’Environnement, Benoit Charrette. Dans leur document de 86 pages, la prési- dente Marie-Ève Fortin et la commissaire Linda St-Michel reviennent ainsi sur certaines des pré- occupations environnementales qui ont le plus été discutées pendant les rencontres organisées à Rivière-du-Loup. À propos du déboisement, dont la superficie nécessaire est estimée à 322,4 hectares (3,2 km), la commission d’enquête juge notam- ment qu’Énergie éolienne PPAW «devrait pour- suivre ses travaux afin de le réduire au maximum dans les corridors écologiques identifiés». Elle estime qu’il serait possible de limiter davantage leur fragmentation et du même coup maintenir la connectivité écologique sur le territoire. Dans le même ordre d’idées, les commissaires indiquent que le mouvement des éoliennes devrait être démarré à partir d’une certaine vitesse de vent dès la mise en service du parc éolien. Cette «mesure de bridage» devrait être appliquée, considérant la précarité des différen- tes espèces de chauves-souris du Québec. Concernant les milieux humides et hydriques, bien qu’Énergie éolienne PPAW se soit efforcée de limiter leurs pertes, «elle doit poursuivre son travail d’optimisation afin de réduire au maxi- mum son empreinte dans ces milieux d’intérêt écologique. De plus, comme le prévoit le tracé alternatif à l’étude, elle devrait éviter le déboise- ment dans les zones où la tortue des bois est présente.» AUTRES RECOMMANDATIONS Parmi les autres éléments à retenir, la com- mission croit que le gouvernement devrait pré- voir, le plus rapidement possible, «des actions visant l’écoconception et le recyclage des pales [d’éoliennes] dans sa démarche visant à intégrer cette filière dans l’économie circulaire». Cette action serait d’autant plus importante dans la mesure où «la filière éolienne est appelée à pren- dre une place grandissante dans la transition énergétique du Québec», indique-t-on. Lors des séances publiques, de nombreuses préoccupations avaient été soulevées concer- nant le démantèlement des éoliennes au terme du contrat d’exploitation. «Conséquemment, ces actions devraient s’appliquer aux projets issus de la Stratégie de développement éolien d’Hydro-Québec», écrivent Mmes Fortin et St-Michel. Parlant du contexte de développement de projets à venir dans la région du Bas-Saint- Laurent, les commissaires recommandent aux MRC impliquées de lancer une démarche d’information et de consultation publique. Cette démarche permettrait, croit-on, «d’obtenir une meilleure connaissance de l’ensemble de ces projets […] et d’y apporter des bonifications par la prise en compte des préoccupations expri- mées.» La commission d’enquête reconnait enfin que le projet PPAW 1 «a le potentiel de générer des retombées économiques structurantes pour la région du Bas-Saint-Laurent». Une bonne nou- velle, alors que la région est «aux prises avec des enjeux de dévitalisation», rappelle-t-on. En juin, les promoteurs avaient mentionné que les retombées économiques publiques envisagées s’élevaient à plus de 180 M$ sur la période d’activités de 30 ans. Rappelons que le projet consiste en l’installa- tion de 56 éoliennes d’une puissance totale de 349,8 MW et d’une hauteur maximale avec les pales de 200m. Il serait situé à Pohénégamook, Saint-Antonin, Saint-Honoré-de-Témiscouata, sur le territoire non organisé de Picard, ainsi que sur le territoire ancestral de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. Le Conseil des ministres utilisera les conclu- sions du rapport pour éclairer sa réflexion sur le projet. Une décision, à savoir s’il est autorisé ou non, sera communiquée ultérieurement. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Même si elle reconnait les efforts déployés par les partenaires derrière le projet de parc éolien Pohénégamook – Picard – Saint- Antonin – Wolastokuk (PPAW 1) sur le plan écologique, la commission d’enquête du BAPE juge que des bonifications sont toute- fois nécessaires afin de réduire davantage les effets du développement sur le milieu forestier, les milieux humides et hydriques, la tortue des bois et les chauves-souris. La commissaire Linda St-Michel et la présidente Marie-Ève Fortin. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN Le plus grand réseau d’audioprothésistes au Québec www.groupeforget.com BIEN ENTENDRE, ÇA CHANGE TOUT ! Oui Non J’ai de la difficulté à entendre la sonnette d’entrée. Je trouve que mon entourage marmonne ou ne parle pas assez fort. Je préfère éviter les rencontres au restaurant de peur de ne pas comprendre les discussions. Je confonds des mots similaires tels que « dix » et « six ». Je fais parfois répéter les gens. Si vous avez répondu « oui » à l’une ou plusieurs de ces questions, venez consulter l’un de nos audioprothésistes. Évaluez votre audition Prenez rendez-vous dans l’une de nos cliniques : 418-867-2962 1 ère consultation sans frais Rivière-du-Loup • Trois-Pistoles • Témiscouata-sur-le-Lac 1153074424 | INFODIMANCHE Le 30 octobre 2024 < 5 • ACTUAL I TÉ
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