LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 32 323 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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Le rapport démontre les étapes et les défis qu’elle a franchis depuis 2007 pour que Chaîne de vie devienne officiellement un volet du pro- gramme d’anglais langue seconde des écoles secondaires du Québec. Lucie a créé Chaîne de vie à la suite de la visite, dans sa classe, d’un jeune ontarien en attente d’une greffe, pour parler aux élèves des écoles secondaires sur son parcours, du don d’organes et de tissus. Elle a été impressionnée par ce garçon et par la complexité des démar- ches pour obtenir un tel don. Elle mit en place un comité formé d’élèves, d’enseignants et d’admi- nistrateurs scolaires du Centre de services sco- laires Kamouraska-Rivière-du-Loup. La vision de Chaîne de vie est d’être incluse au programme d’anglais langue seconde de toutes les écoles secondaires du Québec et d’ailleurs. Les jeunes ont le pouvoir de créer une réelle cul- ture du don au sein de la population québécoise en plus d’influencer le monde sur l’importance de bien connaître les organes du corps humain et de les conserver en bon état. Cette approche aura pour effet non seulement de sauver plus de vies mais aussi de réduire les maladies chroni- ques et de diminuer les besoins de greffes et de tissus. Chaîne de vie se situe au cœur même de la mission éducative québécoise: rendre les citoyennes et les citoyens responsables de leur santé tout au long de leur vie. Chaîne de vie est à l’œuvre depuis plus de 17 ans, les hésitations, les doutes, les méandres, les divergences de vue des gestionnaires des différents paliers ont souvent été des pierres d’achoppement. Lucie n’a jamais aban- donné, elle sait que les pierres font chanter les rivières. Elle est une battante, elle a doublé d’ardeur parce qu’elle croit au pouvoir ultime de l’éduca- tion. C’est pourquoi elle mentionne inlassable- ment la citation de Nelson Mandela : «L’éduca- tion est l’arme la plus puissante pour changer le monde.» Le rapport des chercheuses est positif. Chaîne de vie offre une formation stimulante, complète et enrichissante. Elle apporte un éclai- rage et une limpidité au processus du don d'organes et de tissus. C’est un programme éducatif hors du com- mun doté d’un matériel éducatif efficace et riche pour les enseignants concernés. Chaîne de vie est bien perçu par le mode de l’éducation et des services de santé. L’approbation ministérielle attendue depuis fort longtemps devrait prochainement mettre Chaîne de vie au sommet du programme d’anglais langue seconde pour favoriser le mieux-être des humains par l’intermédiaire des élèves du secondaire. Bravo Lucie, tu as toute mon admiration. Continue à mettre de la vie dans tes journées. Régis Malenfant, Éducateur et gestionnaire scolaire retraité Restriction de la pratique de la médecine privée : la Coop de solidarité santé Saint-Hubert est en faveur MAP > Sans médecin depuis quatre ans, la Coop de solidarité Santé Saint-Hubert voit d’un bon œil la volonté du gouvernement Legault de restreindre la pratique de la médecine privée pour les médecins nouvelle- ment diplômés. Elle estime même qu’un éventuel projet de loi devrait aller plus loin en assurant une répartition «plus uniforme» des médecins sur tout le territoire québécois, y compris dans les régions. Josée Ouellet, directrice générale de la Coop, juge que la récente prise de position du ministre de la Santé, Christian Dubé, pourrait avoir un impact positif sur la capacité de l’organisme à but non lucratif à trouver du personnel spécialisé. Elle croit qu’il est temps de favoriser de meilleures pratiques dans le domaine de la santé et que la porte est maintenant ouverte pour une prise de parole. «Il faut prendre posi- tion pour nos coopératives afin qu’elles soient entendues pour faire partie de la solution à une meilleure répartition des ressources médicales en milieu rural pour des soins de santé plus accessibles», a-t-elle indiqué lors d’un récent entretien. La Coop de solidarité santé Saint-Hubert se colle ainsi à la position de la Fédération québé- coise des coopératives de santé (FQCS) qui s’est déjà prononcée en faveur de l’instauration de mesures visant à freiner l’expansion du secteur privé en médecine. Il s’agit, estime la FQCS, d’une «position majeure» sur la scène publique. «Au cours des dernières années, la fuite des médecins du régime public vers la pratique pri- vée est une tendance qui s’est accentuée. Ce phénomène problématique compromet le droit et l’accès à la santé pour toutes et tous au Québec, en raison de la monétisation des servi- ces et actes de soins qui engendre de fortes dis- parités entre les individus», a déclaré la Fédération dans un communiqué de presse. Une opinion partagée par Josée Ouellet. «La santé est actuellement plus accessible pour les plus riches, alors ce sont les gens de la classe moyenne et les personnes plus vulnérables qui écopent. Dans un système public, on ne devrait pas voir ça», a-t-elle soutenu. Elle estime que le projet de loi est une pre- mière étape intéressante, mais qu’il doit aller plus loin. «Les médecins devraient devoir faire des heures de travail dans les milieux ruraux, donner du temps», a-t-elle indiqué, regrettant que des bris de services soient observés dans les petites communautés rurales, faute de leur capacité à être attractives aux yeux des profes- sionnels. «Les citoyens des milieux ruraux paient leur juste part, mais ils n’ont pas autant d’accessibi- lité», a-t-elle déploré. «Il faut amener les méde- cins à prendre conscience que ce n’est pas tou- jours aux patients d’aller vers eux, mais qu’ils ont aussi une responsabilité d’aller vers les patients.» Josée Ouellet est catégorique : les coopérati- ves de santé sont des joueuses essentielles du système de soins et de santé au Québec, per- mettant d’apporter des réponses à des besoins «non satisfaits» par le réseau public ou par les cli- niques privées. Elle est aussi certaine que le modèle coopéra- tif en santé est «une alternative efficace, pérenne et juste», et qu’il faut tout mettre en place pour le faire fleurir. N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR | I NFOD IMANCHE Le 13 novembre 2024 • ACTUAL I TÉ 12 >