«Soutenir les cégeps, c’est investir dans l’avenir» «Le réseau collégial, qui est partout au Québec, est une réponse à multitude d’enjeux qu’on a à l’heure actuelle comme société, que ce soit le vieillissement de la population ou la forma- tion de travailleurs qualifiés», a déclaré Marie Montpetit, présidente-directrice générale de la Fédération, en visite au Cégep de Rivière-du- Loup, le 30 janvier. «On dit que gouverner, c’est faire des choix. Faire le choix des cégeps, c’est faire le bon choix.» Mme Montpetit a fait cette sortie aux côtés de la directrice générale du Cégep de Rivière- du-Loup, Isabelle Cloutier, dans le contexte des consultations prébudgétaires 2025-2026 menées par le ministre des Finances, Éric Girard. La Fédération a déposé un mémoire dans lequel des demandes claires ont été acheminées. Des investissements à la hauteur de 705 M$ sont notamment exigés. La Fédération dit bien comprendre que le gouvernement se retrouve dans un contexte économique difficile où les finances publiques doivent être assainies. Elle considère toutefois que le réseau collégial est un «moteur essentiel au développement de la main-d’œuvre d’aujourd’hui et demain» et qu’il doit être sou- tenu en conséquence. «On a souvent entendu le gouvernement dire que l’éducation, c’était la clé pour répondre aux défis de la société, notamment au niveau de la productivité. On ne peut pas être plus en accord avec cette déclaration», a soutenu Mme Montpetit. «Il faut agir maintenant. Il faut que les bottines suivent les babines.» «Notre travail, c’est de former des étudiants qui vont embarquer dans la productivité et la prospérité de la société […] Actuellement, le réseau de la santé a besoin d’étudiants formés à la fine pointe et le réseau collégial peut y répon- dre. Il faut avoir cette conscience-là», a ajouté Isabelle Cloutier en citant l’impact des program- mes en santé. INFRASTRUCTURES La rentrée collégiale 2024 a été marquée par un gel de recrutement dans la fonction publi- que et de différentes compressions, notamment au niveau des infrastructures. À Rivière-du- Loup, par exemple, le budget pour le maintien des infrastructures a été coupé de moitié, for- çant des choix difficiles. Une nouvelle réalité que la directrice générale, Isabelle Cloutier, n’avait pas hésité à dénoncer, cet automne, lors de dif- férentes entrevues. Aujourd’hui, la Fédération maintient que les besoins demeurent immenses afin de répondre aux besoins et attentes des élèves du réseau col- légial qui seront plus nombreux à franchir les portes des cégeps au cours des prochaines années. Elle souhaite des annonces reflétant les réalités du terrain. Concrètement, la Fédération des cégeps demande au gouvernement des investissements de 300 M$ pour assurer le «maintien adéquat» du parc immobilier des cégeps québécois. Elle requiert aussi 300 M$ pour soutenir des projets d’infrastructures spécifiques et un autre 60 M$ pour le financement des besoins liés au mobilier, aux équipements et aux ressources matérielles. «Il y a, dans le réseau, beaucoup de bâti- ments en mauvais ou très mauvais état. La situation ne s’est pas améliorée cette année, et on ne parle même pas encore d’agrandisse- ments…», a constaté Mme Montpetit. «Les étu- diants sont là maintenant et ils ne doivent pas attendre. Il faut avoir le matériel et les espaces pour les former.» FORMATION CONTINUE La Fédération des cégeps demande égale- ment 25 M$ pour la santé mentale et la réussite des étudiants, dans la continuité du Plan d’action pour la santé mentale étudiante (PASME), par exemple, mais aussi 20 M$ pour le renforcement des programmes d’attestation d’études collégiales (AEC) jugés «cruciaux» pour la formation continue. Ces demandes s’harmonisent avec les réalités du Cégep de Rivière-du-Loup qui propose des programmes innovants comme les AEC en Écoéducation par la nature ou Biométhanisation et compostage, mais qui fait face à des défis de financement, notamment une diminution de 6 % des budgets alloués à ces programmes en 2024-2025. À ce sujet, Isabelle Cloutier n’a pas caché la possibilité que des programmes puissent être mis sur pause dans la prochaine année. «Des col- lègues l’ont vécu cette année, mais on devrait le vivre à notre tour, si la tendance se maintient», a- t-elle reconnu sans en dire davantage. «AIDEZ-NOUS À VOUS AIDER» En novembre, Isabelle Cloutier avait critiqué que les décisions du gouvernement viennent bafouer l’autonomie des cégeps. Elle maintenait que les élus provinciaux devaient mettre à contribution «l’intelligence terrain» du réseau collégial afin de traverser la crise. Elle tient toujours le même discours, rappelant au pas- sage l’expertise de la Fédération. «J’aurais le gout de m’entourer de ces équipes-là pour faire les choix les plus pertinents dans ces moments qui ne sont pas faciles, on le comprend», a-t-elle mentionné. «On veut contribuer à trouver des solutions. Le gouvernement ne s’est jamais trompé quand il a misé sur le réseau collégial. C’est un réseau qui est dans toutes les régions du Québec, qui fait partie d’un écosystème local avec les entre- prises. Le gouvernement devrait continuer à miser sur lui pour répondre aux différents enjeux de société», a renchéri Marie Montpetit. «Malheureusement, la collaboration ne semble plus être au rendez-vous.» Elle soutient que le gouvernement reconnait la hausse de clientèle et les besoins inhérents, mais «ce n’est pas suffisant». «Il y a une empa- thie, mais il faut des gestes concrets.» PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > La contribution des établissements d’ensei- gnement collégiaux, comme le Cégep de Rivière-du-Loup, à la vitalité de leur com- munauté doit être davantage reconnue par le gouvernement du Québec, clame la Fédération des cégeps. Cette reconnais- sance doit d’ailleurs aller bien au-delà des mots et s’illustrer par des investissements massifs dans les infrastructures, les services aux élèves et la formation continue. Marie Montpetit et Isabelle Cloutier. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN Déjeuner-causerie à Trois-Pistoles Le Centre-femmes Catherine-Leblond orga- nise un déjeuner-causerie ayant pour thème «Tour d’horizon des différentes formes de cyberviolences», animé par la Table de concertation des groupes de femmes du Bas Saint-Laurent, le mercredi 12 février, à 9 h. L’activité est gratuite. Toutefois, l’inscription est obligatoire et doit se faire avant le 10 février, à 16 h, au 418 851-3178 ou à
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