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Plus de 600 personnes marchent pour le maintien des soins médicaux d'urgence à Trois-Pistoles Un peu plus d’une semaine après la tenue d’une première mobilisation, lors de laquelle des élus et des professionnels de la santé ont lancé un cri du cœur, la communauté des Basques s’est à nouveau rassemblée contre la possible suppression des services d’urgence de nuit. Les participants – jeunes et moins jeunes – ont ainsi marché entre l’aréna et le centre hospi- talier, pancartes bien en main. Les slogans «Il y a urgence pour notre urgence!», «La nuit, nos vies comptent aussi!» et «Un modèle à reproduire, pas à détruire!», inspiré d’une récente déclara- tion de la médecin Émilie Pelletier, pouvaient notamment être lues. Plusieurs intervenants ont aussi pris la parole, dont le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, et le Dr Maxime Martin, médecin de famille et responsable de l’urgence des Basques. Ils ont soutenu que le maintien des services d’urgence est la seule décision valable dans ce dossier, celle qui fait «du gros bon sens». «Quand il est question d’une urgence, jamais l’heure de la journée ne devrait influencer la qua- lité des soins qu’on reçoit. Que ce soit pour un infarctus, une réaction allergique ou toute autre urgence que vous pouvez vous imaginer, qu’il soit 8 h le matin ou 21 h le soir, les minutes comptent», a déclaré le Dr Martin, sous les applaudissements de la foule. Allonger les délais de prise en charge, a-t-il dit, «ce ne sera jamais acceptable». «C’est évi- dent qu’il y aura des conséquences pour les gens de notre région», a-t-il alerté. De son côté, le maire Guilbert s’est réjoui de la réponse citoyenne. Depuis plus d’une semaine maintenant, les témoignages au sujet de l’impact positif de l’urgence de Trois-Pistoles se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias régionaux. «Nous irons jusqu'au bout pour notre urgence, un service essentiel pour la santé de la population de Trois-Pistoles et des Basques», a lancé l’élu. Rappelons que la fermeture de l’urgence, le soir et la nuit, fait partie des mesures proposées par le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent à Santé Québec dans le but de revenir à l'équilibre budgétaire d'ici la fin mars. Si cette proposition allait de l’avant, le service pourrait ne plus être disponible entre 20 h et 8 h pendant la semaine, et entre 16 h et 8 h la fin de semaine. Jusqu’à présent, une pétition pour le maintien des soins médicaux d'urgence au Centre hospita- lier de Trois-Pistoles, parrainée par le député de Québec solidaire Vincent Marissal sur le site de l’Assemblée nationale, a récolté 3396 noms. La date limite pour y participer est le 2 mars 2025. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Le mécontentement du milieu pistolois devant la possible fermeture de l’urgence de l’hôpital de Trois-Pistoles, le soir et la nuit, s’est transposée dans la rue, le samedi 15 février. Plus de 600 personnes ont bravé le froid pour lancer un message clair aux membres du gouvernement : l’urgence doit demeurer ouverte 24 h sur 24 h. PHOTO : SÉBASTIEN RIOUX Urgence : Rivière-du-Loup en appui à la Ville de Trois-Pistoles MAP > Les nombreuses incertitudes concer- nant les soins de santé dans Les Basques et au Témiscouata inquiètent aussi les élus de la Ville de Rivière-du-Loup. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à soutenir leurs collègues de Trois-Pistoles dans leur lutte pour le maintien des services d’urgence de soir et de nuit. Le conseil municipal de Rivière-du-Loup a adopté une résolution en ce sens, le lundi 10 février. Selon le maire, Mario Bastille, «la santé est essentielle» et il est primordial que les soins de proximité puissent être conservés. «On comprend que la décision n’est pas encore rendue. Mais il n’y a pas de fumée sans feu», a-t-il regretté. «Je pense qu’il faut faire front commun. Il y a des décisions qui se sont pri- ses dans le passé avec ce gouvernement-là, de mauvaises décisions. Aujourd’hui, on est pris avec des coupures un peu partout […] La fer- meture de l’urgence ne tient pas la route, on ne peut pas accepter ça.» L’élu ne comprend pas pourquoi le gouverne- ment du Québec alimente l’incertitude de toute une population dans ce dossier. «Notre premier ministre a dit récemment que c’est pire de créer un climat d’incertitude que de donner une déci- sion. Rendez-là, la décision», a-t-il dit dans un commentaire qui faisait écho au dossier de la traverse de Rivière-du-Loup. Une année com- plète a été nécessaire, avant que le milieu sache enfin la décision de Québec. «La décision responsable, c’est de laisser l’urgence ouverte», a-t-il soutenu. Mario Bastille craint par ailleurs qu’une fer- meture de l’urgence de Trois-Pistoles, durant la nuit, mette beaucoup de pression sur l’équipe du Centre hospitalier régional du Grand-Portage et que le temps d’attente soit affecté. 1154230625 418 860-2100 - Déneigement de toiture - Ramonage de cheminées - Inspection d’appareils de chauffage et de cheminées - Installation de gaines - Service d’émondage 1153060825 Vendredi le 21 mars 2025, à compter de 11h au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. Vous êtes attendus en grand nombre. Prenez note que vous devez vous inscrire en ligne pour participer à l’assemblée générale annuelle, à l’adresse : www.unoria.coop/evenements/ Karine Blouin, Secrétaire générale AVIS DE CONVOCATION MEMBRES AUXILIAIRES Avis est par la présente donné, que l’assemblée générale annuelle des membres Unoria Coopérative aura lieu le : 1155050825 Info/rés. : Hélène «Conseillère en voyages» 418-868-5888 Groupe Voyages Québec Détenteur de Permis du Québec * Brunch de la fête des Mères Manoir Montmorency avec vignoble à l’Île d’Orléans : 11 mai * 30 ans d’amour au Centre Vidéotron : 24 mai * Comédie musicale «We will rock you» au Capitole : 29 juin * Comédie musicale Chicago au Capitole : 23 août Rencontre d’information dès 14h, le 12 mars à l’Abri Doré Trois-Pistoles. | I NFOD IMANCHE Le 19 février 2025 • ACTUAL I TÉ 4 >

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