Maxime Blanchette-Joncas veut changer le nom de la circonscription Accompagné d’une dizaine d’élus des Basques et de Rimouski-Neigette qui s’étaient déplacés à Trois-Pistoles le 27 mars, le candidat bloquiste Maxime Blanchette-Joncas s’est engagé, s'il est élu, à déposer un projet de loi afin de modifier le nom de la circonscription afin qu’il soit plus représentatif de l’identité des MRC. Afin que tous les territoires soient nommés, il propose l’appellation suivante : Rimouski-Neigette-Mitis- Matapédia-Les Basques. «Du jour au lendemain, on nous enlève un ter- ritoire et en plus on nous efface le nom. Pour moi c’est inacceptable et je veux mener ce combat- là. Au-delà d’une simple peccadille administra- tive, c’est la question de la fierté de notre terri- toire, de notre identité et de notre sentiment d’appartenance», explique le candidat pour le Bloc québécois. Maxime Blanchette-Joncas est député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques depuis 2019. Avec le redécoupage électoral pour les élections de 2025, sa circonscription est passée de 39 à 55 municipalités. Le change- ment du nom peut sembler technique et admi- nistratif, mais dans les communautés, c’est loin d’être un détail, souligne Maxime Blanchette- Joncas. Il rapporte la confusion et la frustration de la population. «Pour des communautés qui sont fières de leur histoire, de leur culture et de leurs racines, cette disparition n’est pas qu’un détail adminis- tratif. C’est un véritable effacement symbolique, une déconnexion», ajoute le candidat du Bloc. Fait à noter, s’il est réélu, il représenterait pour les quatre prochains années le village de Saint- Guy, même s’il a récemment fusionné avec l’entité de Lac-des-Aigles, qui se situe dans la circonscription voisine au fédéral. Le candidat bloquiste affirme avoir eu des pourparlers avec les quatre préfectures du terri- toire, qui ont appuyé sa démarche. Le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, déplore qu’on enlève de la saveur et de la couleur à la circons- cription en affichant «Rimouski-La Matapédia», qui englobe aussi Les Basques. «Quand tu es un citoyen des Basques et que tu n’es pas très sen- sibilisé à la politique, tu te dis ‘’je suis où là- dedans?’’ Ils ont l’impression de ne plus avoir de comté et de député», souligne M. Denis. Pour ce dernier, la demande de Maxime Blanchette- Joncas dépasse la partisanerie politique. Le candidat du Bloc québécois Maxime Blanchette- Joncas présente son parti comme un «rempart pour protéger les intérêts économiques de nos régions.» Pour ce point de presse, Maxime Blanchette- Joncas, candidat dans Rimouski-La Matapédia, était accompagné par Bertin Denis (MRC des Basques), Philippe Guilbert (Trois-Pistoles), Denis Marcoux (Saint-Simon-de-Rimouski), Gisèle Saindon (Saint-Éloi), Roger Martin (Saint- Mathieu-de-Rioux), Jean-Claude Malenfant (Saint-Jean-de-Dieu), Gabriel Belzile (Saint- Clément), Langis Proulx (Esprit-Saint), Lise Bérubé (Trinité-des-Monts) et Stéphane Rioux (Saint-Jean-de-Dieu). RIMOUSKI-LA MATAPÉDIA PAR ANDRÉANNE LEBEL > Le redécoupage de la carte électorale dans l’Est du Québec crée de la confusion, selon le candidat du Bloc québécois dans la nouvelle circonscription de Rimouski-La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas. En plus de per- dre une voix politique sur la scène fédérale, plusieurs citoyens verront le nom de leur MRC disparaître de leur bulletin de vote. Le candidat du Bloc québécois Maxime Blanchette-Joncas. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL Le préfet de la MRC les Basques, Bertin Denis. 1153011425 Apprenez-en plus sur tout ce qui va dans le bac bleu! Centre de tri Rivière-du-Loup 43, rue Henry-Percival-Monsarrat, Rivière-du-Loup | 418 868-1729 societevia.com Réduire Réutiliser Recycler MÉNAGE PRINTANIER DE LA GARDE-ROBE : 8 BONNES PRATIQUES La belle saison qui approche vous donne envie de libérer de l’espace dans les armoires? Nous avons tous un jour jeté un vêtement, parce qu’il était usé, n’était plus de la bonne taille, était démodé, etc. En faisant ce geste, notre vêtement a rejoint les 150 000 tonnes de textiles qui sont annuellement jetés par les Québécois! Si la situation des textiles post-consommation peut nous paraître démesurée face à notre action individuelle, il existe pourtant plusieurs gestes pour ‘’faire notre part’’. En voici quelques-uns; 1. Refuser , c’est le premier geste à ancrer! Éviter d’acheter un vêtement dont on n’a pas besoin permet naturellement de diminuer la pile de déchet textile. 2. Acheter en friperie , favoriser le réemploi et soutenir la revente locale , cela aide également ces structures à libérer leur stock. 3. Acheter durable , résistant, indémodable et prendre soin de ses vêtements (les réparer au besoin), pour qu’ils puissent servir longtemps. 4. Organiser un « troc tes fringues » avec des amis ou des partenaires de la communauté. 5. Donner son linge de qualité à une friperie. Mais attention! Elles ne prennent pas les vêtements trop usés, troués, souillés ou odorants. Pour les grands bouts de tissus, on peut aussi prendre contact avec des valorisateurs locaux (artiste, couturière) qui pourraient les récupérer. 6. Valoriser ses textiles abimés en les utilisant pour des projets de couture, pour ses animaux, ou pour en faire des guenilles… et continuer son ménage du printemps! 7. Pour le reste, déposer ce qui n’a pas trouvé de débouché dans son bac à déchets ultimes, noir ou vert, en attendant de meilleures solutions. Les textiles ne doivent pas être mis dans le bac bleu ou brun, ni apporté à l’écocentre. 8. S’impliquer en rejoignant les équipes de bénévoles en friperies ou en faisant connaître les initiatives de valorisation émergentes! En résumé Nos textiles usagés se retrouvent tôt ou tard exportés ou enfouis. Étirons leur utilité ! Pour consulter notre répertoire des Friperies du KRB, scannez ici : Des questions? 1 888 856-5552, option 1 | co-eco.org |
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