LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 826 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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En septembre dernier, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a sélec- tionné le Consortium Liaison A-20 afin de réali- ser l’avant-projet préliminaire et l’étude d’impact sur l’environnement pour le prolonge- ment de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Rimouski. À travers son mandat, cette firme de Rimouski étudiera la raison d’être du projet. Elle analysera aussi des corridors et des tra- cés, ainsi que les répercussions de ce projet sur le milieu (environnement, social, économique, etc.). Dans les derniers mois, deux autres appels d’offres ont été lancés concernant la phase 2 du projet, soit le tronçon situé entre Notre- Dame-des-Neiges et Trois-Pistoles, incluant la conception du futur pont. Par communiqué, le regroupement Le pont de la 20, ça ne tient pas debout s’est réjoui que le projet demeure au point mort, du moins administrativement. «L’an prochain, le ministre Girard a une décision facile à prendre. Retirer ce projet trop coûteux et incohérent du PQI et le remplacer par la sécurisation de la route 132 en concordance avec la volonté populaire», a soutenu Sébastien Rioux. Le regroupement maintient que ce projet est un symbole d’incohérence de la CAQ en matière de gestion des fonds publics. ROUTE 293 Quant au réaménagement de la route 293, le scénario est similaire, c’est-à-dire que son état d’avancement demeure le même compa- rativement à 2023 : «En planification». Cette étape vise à établir en détail la mise en œuvre de l’option retenue afin d’en assurer la réalisa- tion, selon ses paramètres de portée, de coût et d’échéancier à être approuvés, explique-t-on. La prochaine étape sera celle de la réalisation. En octobre, le gouvernement a fait savoir que les travaux de réaménagement devraient débuter en 2026. Il s’agissait alors d’un coup dur pour les citoyens et élus du milieu qui croyaient voir les pelles mécaniques s’activer dès 2025. POSTE DE LA SQ Le projet de construction d’un nouveau poste de la Sûreté du Québec au Témiscouata demeure à l’étape de la planification. Neuf pro- jets font partie de cette section, incluse au sein des dépenses pour l’administration gouverne- mentale, pour un total de 816,3 M$. La construction d’un nouveau bâtiment pour l’équipe régionale de la Sûreté du Québec est évaluée à plus de 20 M$. Actuellement, les locaux situés près de l’autoroute 20, dans le secteur de Notre-Dame-du-Lac, sont jugés vétustes. En réaction au dépôt du budget du gouver- nement de la CAQ, le Parti québécois s’est dit «peu impressionné» par le PQI. Il estime que cet exercice est de moins en moins crédible, rappe- lant que plusieurs projets s’y trouvent depuis des années. «Le PQI est devenu le stationnement des promesses gouvernementales, de sorte que ça ne signifie pas grand-chose quand la CAQ se vante d’avoir augmenté le PQI de 100 G$ à 164 G$. Des dizaines de projets sont en planification ou à l’étude depuis des années», a indiqué le député Pascal Paradis. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Ceux et celles qui espéraient voir les grands projets d’infrastructures de la région passer à une vitesse supérieure à la suite du dépôt du budget provincial 2025 devront vraisemblablement revoir leurs attentes. Le prolongement de l’autoroute 20, la réfection de la route 293 et la construc- tion du nouveau poste de la Sûreté du Québec au Témiscouata n’ont pas évolué au sein du Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035 qui a été présenté le 25 mars. Budget pour les infrastructures sportives : déception à Trois-Pistoles La Ville de Trois-Pistoles attendait avec impa- tience de voir quels montants allait allouer le gouvernement Legault aux infrastructures spor- tives pour la prochaine année, elle qui a besoin de reconstruire d’urgence la piscine régionale des Basques. Or, le budget 2025-2026 s’est révélé être bien en deçà des attentes à cet égard. «C’est très décevant, a reconnu Philippe Guilbert. Les besoins sont clairement supérieurs aux miettes qui nous sont offertes par le gouvernement.» La Coalition avenir Québec prévoit essentiel- lement investir la somme de 300 M$ sur une période de six ans. Plus encore, elle entend décaisser les premiers montants à partir de 2027, selon la compréhension du maire. Pourtant, les besoins sont immenses au Québec, un fait que reconnait le gouvernement lui-même dans son budget. Tout près de 800 projets avaient d’ailleurs été déposés au Volet 1 du Programme d’aide financière aux infrastruc- tures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA). Parmi eux, 55 se retrouvaient sur le territoire du Bas-Saint-Laurent, selon des infor- mations de Radio-Canada. Au final, en juillet dernier, le PAFIRSPA a aidé 322 projets – dont 25 au Bas-Saint-Laurent, grâce à une enveloppe de 300 M$ prévue au budget provincial 2023-2024. «Aujourd’hui, on se retrouve avec la même somme du dernier appel de projets, mais étalée sur six ans. C’est sûr qu’on se partage la tarte en plus petites pointes sur plus longtemps», a regretté M. Guilbert. «Il y a eu pour 2,1 milliards de projets déposés lors du dernier appel. Même en additionnant la somme précédente à celle-là, nous sommes nettement en dessous. C’est inquiétant», a-t-il ajouté. À Trois-Pistoles, le dossier de la piscine régio- nale des Basques est bien documenté. Le bâti- ment, vétuste et en fin de vie, n’a plus que quel- ques années devant lui. Par la suite, des «décisions difficiles» devront être prises, comme le rappelait l’élu l’été dernier. En juillet, la Ville avait appris que le projet qu’elle avait déposé pour l’obtention d’une aide financière de plus de 10 M$ n’avait pas été retenu. Environ 500 000 $ avaient été investis pour la préparation précé- dant la mise en candidature. «On va s’arranger pour que la piscine puisse être fonctionnelle le plus longtemps possible, mais nous sommes dans un état de survie actuellement, a soutenu le maire de Trois- Pistoles. Je ne crois pas que c’est réaliste de pen- ser que ce bâtiment va durer encore six ans. On va donc espérer que le gouvernement, celui-là ou un autre, réajuste les sommes à la hausse dans le futur.» Il estime toujours aussi qu’il serait mal avisé d’investir pour de petits travaux temporaires, avant une éventuelle démolition. «Le bâtiment est très désuet. Ce n’est pas juste des petits bobos. Ce serait de l’argent lancé par les fenê- tres, mettre des pansements sur des plaies ouvertes», a-t-il imagé. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Les sommes prévues pour le financement des infrastructures récréatives, sportives et de plein air au cours des prochaines années sont insuffisantes, croit le maire de Trois- Pistoles, Philippe Guilbert. Il craint que plu- sieurs projets québécois ne puissent pas être réalisés et que les municipalités en paient le prix. | I NFOD IMANCHE Le 2 avri l 2025 • ACTUAL I TÉ 12 >