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Près de 6000 signatures pour le maintien des soins médicaux d’urgence à Trois-Pistoles Il s’agit d’un véritable coup de force pour la MRC des Basques, un petit territoire qui compte sur une population de près de 9000 personnes. En proportion, c’est donc dire que 67 % des citoyens se sont exprimés pour la protection de l’urgence et en soutien au personnel soignant. C’est le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, qui a amené ladite pétition en main propre à Québec, le 24 mars. Celle-ci a ensuite été déposée par le député parrain, Vincent Marissal (de Québec solidaire), le 27 mars. «C’est une belle mobilisation, quelque chose de très positif. Ça prouve que ce dossier-là tou- che tout le monde dans Les Basques. On voit que les gens se sentent concernés par [une pos- sible réduction de services] et ça inquiète», a souligné Philippe Guilbert. Il explique que différents documents de péti- tion avaient été laissés dans les commerces et les bureaux municipaux du territoire la MRC afin de rejoindre un maximum de personnes. «Ç’a bien fonctionné, a-t-il ajouté. Les gens ont aussi hâte d’avoir des réponses. Nous sommes tous impa- tients d’avoir la décision finale dans ce dossier-là.» Notons que les 5853 signatures n’incluent pas celles apposées sur la version virtuelle de la pétition. Cette dernière a rassemblé 3 745 signatures supplémentaires, portant à près de 10 000 le nombre de personnes interpellées. Le texte des deux pétitions, identique, demandait au gouvernement de «maintenir intégralement les soins médicaux d’urgence au Centre hospitalier de Trois-Pistoles» et de «réité- rer son engagement à maintenir les soins de santé de qualité en région rurale.» «Pour nous, la pétition papier était la plus importante. On voulait vraiment démontrer l’appui de la population locale par rapport à cet enjeu-là.» UN MILIEU MOBILISÉ Rappelons que la fermeture de l’urgence, le soir et la nuit, fait partie des mesures proposées par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent à Santé Québec dans le but de revenir à l'équilibre bud- gétaire d'ici la fin mars. Si cette proposition va de l’avant, le service pourrait ne plus être dispo- nible entre 20 h et 8 h pendant la semaine, et entre 16 h et 8 h la fin de semaine. Cette perspective a rapidement mobilisé la communauté de la toute la région. À la mi- février, le mécontentement du milieu pistolois s’est transposé dans la rue. Plus de 600 per- sonnes ont bravé le froid pour lancer un mes- sage clair aux membres du gouvernement. Ce n’est pas la première fois que les citoyens de la MRC des Basques doivent se battre con- tre une décision mettant à mal leurs acquis. Le dossier de la traverse, en 2020, avait lui aussi rassemblé des milliers de personnes. «On est dans un petit milieu et les choses ne sont jamais gagnées d’avance, a analysé Philippe Guilbert. Rien n’est jamais garanti. On n’a pas le choix d’être solidaires et de se mobili- ser quand des services sont menacés.» «Ce n’est pas la première fois qu’on se mobi- lise et ce ne sera surement pas la dernière, même si on aimerait toujours mieux pouvoir l’éviter», a-t-il renchéri. Les élus et la population souhaitent obtenir une réponse rapidement dans le cas de l’urgence de Trois-Pistoles. Le budget provincial ayant été déposé le 25 mars, une nouvelle devrait être communiquée prochainement par le président-directeur général du CISSS du Bas- Saint-Laurent, Dr Jean-Christophe Carvalho. Il y a deux semaines, des mesures administrati- ves avaient été annoncées. Quoi qu’il en soit, si la décision s’avère posi- tive pour le milieu, les intervenants locaux ne souhaitent pas s’arrêter là. «Ce ne sera pas la fin, a assuré le maire de Trois-Pistoles. Il faut que cette urgence soit reconnue comme un ser- vice essentiel pour que ce ne soit plus jamais à recommencer.» PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Le milieu pistolois a de nouveau fait la preuve qu’il avait une capacité de mobilisa- tion impressionnante, au cours des derniè- res semaines. La population a démontré qu’elle tenait obstinément au maintien des soins médicaux d’urgence au Centre hospi- talier de Trois-Pistoles en signant 5853 fois une pétition qui a été déposée à l’Assemblée nationale. Le maire Philippe Guilbert, le député Vincent Marissal et le conseiller municipal Éric Belzile. Conférence du capitaine Marc Harvey à la résidence Manoir Lafontaine La Société historique de Rivière-du-Loup accueillera le capitaine Marc Harvey, pilote du traversier N.M. Trans-Saint-Laurent le mercredi 9 avril, à 13 h 30, à la résidence Manoir Lafontaine située au 230, rue des Chênes à Rivière-du-Loup. Il racontera ce qui s’est passé dans la nuit du 8 juillet 1959, causant le naufrage de la goé- lette familiale la Saint-Timothée. Une histoire demeurée nébuleuse sur laquelle il a travaillé depuis des décennies afin de l’éclairer. Par ailleurs, M. Harvey se fera un plaisir de communiquer ses souvenirs de l’époque des goé- lettes naviguant sur le Saint- Laurent, une ère qu’il a vécue intensément. Il présentera quelques extraits de vieux films documentaires et plusieurs photos. L’admission est gratuite pour les membres de la Société, et au coût de 10 $ pour les non-membres. À noter que l’adhésion comme membre sera possible sur place. Marc Harvey est né à l’Isle- aux-Coudres le 2 octobre 1949. Issu d’une famille de navigateurs depuis de nombreuses généra- tions, il a poursuivi la tradition maritime familiale. Il a très bien connu la période des goélettes jusqu’à leur disparition, car son père en a possédé trois. Il a également vécu la période des petits caboteurs en acier. Devenu capitaine à l’âge de 23 ans, son pre- mier commandement s’accomplira sur un caboteur en acier : le GILANI. En 1988, ce Louperivois obtient le poste de capitaine du N.M. Trans-Saint-Laurent, rôle qu’il assuma jusqu’en 2015. 1154200225 Gaston Paradis Cell.: 418 750-1054 Tél.: 418 851-1418 501, rang 8 Est ,Ste-Françoise Courriel : [email protected] À VENDRE PRODUITS D’ÉRABLE 1155071425 | INFODIMANCHE Le 2 avri l 2025 < 21 • ACTUAL I TÉ

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