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Élections 2025 : des bulletins de vote bien garnis dans la région Les électeurs des deux circonscriptions du ter- ritoire du KRTB, celle de Côte-du-Sud – Rivière- du-Loup – Kataskomiq – Témiscouata et l’autre de Rimouski-La Matapédia comptent mainte- nant, respectivement, sur 7 et 8 candidats. Tous les grands partis sont représentés. La période de candidature pour l’élection générale du 28 avril s’est conclue le 7 avril. Et même si la liste définitive sera disponible dès le 9 avril, il est déjà possible de constater que les bul- letins de vote seront bien remplis et les choix ne manqueront pas. Dans la circonscription de Côte-du-Sud – Rivière-du-Loup – Kataskomiq – Témiscouata, les électeurs devront d’abord décider s’ils souhaitent redonner leur confiance à Bernard Généreux du Parti conserva- teur du Canada. Si ce n’est pas le cas, Rémi Massé (Parti libéral du Canada), Diane Sénécal (Bloc québécois), Iseult L’Heureux Hubert (Nouveau parti démocratique), Alexie Plourde (Parti vert du Canada), Jean-François Morin (Parti populaire du Canada) et Thibaud Mony (Parti rhinocéros) tenteront d’obtenir leur vote. RIMOUSKI-LA MATAPÉDIA Plus à l’est, dans la circonscription de Rimouski- La Mitis, qui compte le territoire de la MRC Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas du Bloc québécois tente de conserver son rôle d’élu. Il est toutefois mis au défi par Nancy Joannette (Parti conservateur du Canada), Alexander Reford (Parti libéral du Canada), Salomé Salvain (Nouveau parti démocratique), Taraneh Javanbakht (Parti populaire du Canada) et Lysane Picker-Paquin (Parti rhinocéros). Deux candidats se sont aussi présentés comme indépen- dants : Noémi Bureau-Civil et Tommy Lefebvre. Dans ce comté, le Parti vert du Canada présente aussi Marc Sylvestre comme candidat, mais son nom n’apparaissait pas sur le site officiel d’Élections Canada, lundi. Les jours du vote par anticipation sont prévus les 18, 19, 20 et 21 avril 2025. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > La campagne électorale fédérale est com- mencée depuis quelques jours déjà. Plusieurs candidats ont effectué des annon- ces et des rencontres de presse. Certains ont même accueilli leur chef. Mais voilà qu’ils ne sont plus seuls sur les rangs. PHOTO : FOURNIE PAR ÉLECTIONS CANADA Poids politique : l’Est du Québec diminué Consécutivement au dernier recensement, la Constitution du Canada prévoit un recalcul et un redécoupage des circonscriptions électorales en fonction du poids démographique. Bien que cela puisse sembler être rationnel et logique, il n’en est qu’une apparence d’équité faisant ombrage à d’autres aspects pourtant importants, selon la Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ). Le principe de représentativité est un calcul simple établissant le poids électoral à une moyenne de 109 000 habitants par circonscrip- tion. Mais si dans le contexte urbain une circons- cription représente un quartier, le portrait est fort différent lorsque la logique s’applique à un terri- toire ayant une moins grande densité de popula- tion. Le résultant en vient à des circonscriptions dont les tailles rendent tout travail de représenta- tion très difficile et l’accessibilité aux citoyens encore plus ardu. En 2023, la SNEQ était intervenue sur la ques- tion en interpellant le gouvernement en place pour qu’il modifie la règle de calcul en tenant compte des particularités territoriales et écono- miques. Parmi ces particularités, elle identifie les régions-ressources dont les activités économi- ques reposent sur l’exploitation de ressources naturelles. Il est impensable d’avoir la même den- sité de population, puisque ces territoires sont sous exploitations minières, forestières, ou agrico- les. De plus, de vastes territoires sont aussi occu- pés dans ces régions par des réserves fauniques, des parcs nationaux et provinciaux de grandes dimensions. À cela s’ajoute bien évidemment les distances encourues pour les citoyens pour avoir accès aux services de leurs députés ou pour les élus de pouvoir rencontrer leurs concitoyens. Voilà quelques bonnes raisons, parmi plusieurs autres pour lesquelles il apparait impératif aux yeux de la SNEQ que le système actuel soit révisé. En février dernier, la Cour fédérale a rejeté une requête pour préserver les circonscriptions de l’Est du Québec. La SNEQ est heureuse de cons- tater que l’organisme Droit Collectif Québec (DCQ) soit toujours impliqué sur ce dossier, et salue ses démarches. En ne sachant pas à l’heure actuelle si la cause pourra en être appelée, la SNEQ l’espère néanmoins vivement. «Le gouvernement sortant laisse cette immense région et sa population avec une voix de moins pour les représenter. C’est inaccepta- ble», soutient la Société nationale de l’Est du Québec. 1157261525 | INFODIMANCHE Le 9 avri l 2025 < 17 • ACTUAL I TÉ

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