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Traverse : une nouvelle demande formelle adressée au gouvernement Ils ont d’ailleurs effectué une requête formelle au gouvernement du Québec dans une résolu- tion adoptée le 31 mars. Les membres du conseil municipal louperivois demandent notamment que Québec impose un «moratoire» sur toutes les actions et les dépen- ses potentielles reliées au projet de démobilisa- tion de la traverse, le temps que la Ville effectue ses propres analyses et qu’un rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) soit déposé. La Ville souhaite éviter que le gouvernement engage certaines dépenses et qu’il se défende ensuite de ne pas pouvoir faire marche arrière dans ce dossier. Les élus exigent également que le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, s’engage officiellement à demander la tenue d’une enquête du BAPE sur les impacts potentiels liés à un service de traversier au port de Gros- Cacouna. Selon la résolution, adressée à plusieurs digni- taires, dont la députée Amélie Dionne et la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, «aucuns travaux visant l’installation d’infrastruc- tures portuaires temporaires ne doivent être ini- tiés» sans la réalisation d’audiences du BAPE. «C’est une autre voie qu’on prend pour se faire entendre», a soutenu le maire Mario Bastille, lundi soir, devant les journalistes. ACCÈS AUX ÉTUDES La Ville de Rivière-du-Loup demande d’avoir accès aux documents sur lesquels repose la décision du gouvernement depuis que celle-ci a été communiquée à la population en décembre dernier. Une requête qui sera répétée tant qu’il le faut, a assuré l’élu de Rivière-du-Loup. «On va toujours tabler là-dessus», a-t-il assuré. «Si Québec n’a rien à se reprocher dans ce dossier-là, ça ne devrait pas être un problème de fournir l’ensemble des études», a-t-il renchéri en évoquant un argument qui a maintes fois été amené ces dernières semaines. Dans sa résolution, la Ville soutient que «la seule raison plausible pouvant expliquer le refus gouvernemental à divulguer le détail de ses ana- lyses est que lesdites analyses ont été orientées pour favoriser la démobilisation de la traverse». La Ville de Rivière-du-Loup ne se berce pas d’illusions, mais si les études leur étaient éven- tuellement fournies, elle demande aussi au gou- vernement de pouvoir compter sur une «période raisonnable» pour en évaluer les différentes options. D’ailleurs, Mario Bastille a fait référence à l’article d’Info Dimanche, paru à la mi-mars, qui dévoilait que six options avaient été étudiées pour l’avenir de la traverse, mais que seulement trois d’entre elles avaient été présentées publi- quement. «Le lendemain, j’ai écrit à Mme [Greta] Bédard, PDG de la Société des traversiers du Québec, pour savoir quelles étaient les options. La réponse, que j’ai eue, c’était un roman-fleuve pour m’expliquer que je ne les aurais pas…», a révélé M. Bastille. PLAN D’ACTION Cette nouvelle requête de la Ville de Rivière- du-Loup fait partie d’un «plan d’action» déve- loppé dans ce dossier. Les élus et les membres de l’administration municipale travaillent d’ailleurs en concertation avec la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup. Une rencontre devrait avoir lieu au cours des pro- chains jours. «Il y a aura des actions faites de façon régulière», a promis M. Bastille. Quant au projet de loi d'intérêt privé du député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, le document devrait être déposé en juin, si tout se déroule pour le mieux. Mario Bastille demeure cependant prudent et lucide à ce sujet, lui qui ne s'attend pas à ce que le gouvernement accepte d'étudier la demande à l'Assemblée nationale. «On ne se mettra pas la tête dans le sable, le gouvernement de la CAQ n'est pas trop trop à l'écoute de nos demandes», a-t-il expliqué. POISSON D’AVRIL Le 1er avril, au lendemain de la séance ordi- naire du conseil municipal, la Ville de Rivière-du- Loup a proposé une nouvelle façon de traverser le fleuve entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon dès 2028 : une tyrolienne géante. La blague a fait sourire plusieurs citoyens qui n’ont pas manqué de saluer le «bon coup» de l’équipe des communications. «Parce qu'il faut bien savoir rire de nos mal- heurs…», a de son côté indiqué le maire Bastille sur sa page professionnelle, en prenant bien soin d’identifier le premier ministre François Legault, la ministre des Transports Geneviève Guilbault et la députée Amélie Dionne, entre autres. Mario Bastille. PHOTO : INFO DIMANCHE Gala amateur à Saint-Alexandre-de-Kamouraska Le Club des 50 ans et plus de Saint-Alexandre-de-Kamouraska organise un gala amateur le diman- che 13 avril, au complexe municipal de Saint-Alexandre-de-Kamouraska situé au 629, route 289. Les inscriptions des musiciens se feront à 10 h. Un dîner sera servis à compter de 11 h. La période de danse débutera vers 12 h 30, et le gala, à 13 h. Éric et Ghislain assureront l’accompagnement. L’entrée est au coût de 6 $. Pour plus d’informations, contactez Réjeanne au 418 495-2176, ou Béatrice au 418 495-5364 / 418 495-1153 (PM). PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Les élus de Rivière-du-Loup n’en démordent pas : ils souhaitent obtenir les documents et études qui ont mené à l’annonce du démé- nagement vers Cacouna du service de tra- versier. 1157061525 RDL en bref Allo, beau brun! Au printemps, la neige fond, les feuilles sortent… et le bac brun s’excite! La collecte des matières organiques reprend maintenant son rythme hebdomadaire. Petit conseil : pour vous assurer que l’opérateur du camion voit bien votre bac, placez-le à gauche et à au moins 50 cm de vos bacs noir et bleu, qui sont plus gros. Rappelez-vous aussi que vos bacs ne doivent jamais empiéter sur la chaussée et leurs rouesdoivent êtredirigées vers lamaison. Chaud ou froid face au climat? Votre écoanxiété vous empêche-t-elle de dormir?Ou êtes-vous plutôt zen face aux chan- gements climatiques? La MRC de Rivière-du- Loup réalise un vaste sondage dans le but de développer son premier Plan climat . Votre opi- nion permettra de cibler les enjeux prioritaires et de définir des actions pour les prochaines années. mrcriviereduloup.ca/planclimat Et puis, votre puits? Vous vous alimentez en eau à partir d’un puits privé? Il est de votre responsabilité de procéder à une analyse régulière de votre eau, idéalement au printemps et à l’automne. Vous vous assurerez ainsi que votre eau est potable. Des contaminants peuvent se faufiler dans votre verre pour différentes raisons (inondation, fortes pluies, fontes, etc.). Des trousses d’échantillonnage sont en vente à l’hôtel de ville. Plus d’info: moneaumonpuits.ca Ville RDL .ca Vernissage de l’expo Moi à l’œuvre Dimanche, 10 h . Café créatif | INFODIMANCHE Le 9 avri l 2025 < 25 • ACTUAL I TÉ
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