Pas de port pétrolier de TransCanada à Cacouna
Cacouna - TransCanada a confirmé mercredi qu'elle n’irait pas de l’avant avec son projet de terminal maritime à Cacouna et qu’elle évalue présentement d’autres options, ce qui repoussera l'échéancier de mise en service de l'oléoduc Énergie Est en 2020.
« Cette décision découle de la recommandation de reconnaître les bélugas comme une espèce en voie de disparition et de nos discussions continues avec les collectivités et les parties prenantes clés, » a
déclaré Russ Girling, président et chef de la direction de TransCanada.
« Nous avons été à l’écoute et notre décision en témoigne. Notre but était de trouver un équilibre entre l’engagement de TransCanada à minimiser les impacts environnementaux et la nécessité de construire une infrastructure moderne pour transporter l’énergie dont les Canadiens ont besoin chaque jour ».
D'éventuelles options alternatives pour un terminal au Québec sont présentement à l'étude, affirme la compagnie albertaine.
« La saga autour du port de Cacouna montre à quel point ce projet ne passe pas le test d’une évaluation rigoureuse. Pourquoi le gouvernement du Québec supporte-t-il encore ce projet alors qu’il est évident qu’il n’y a aucun bénéfice économique lié à un pipeline qui traverserait la province et permettrait l’exportation du pétrole bitumineux? Les menaces pour l’environnement, les communautés, l’eau potable et l’aggravation de la crise climatique liées au pipeline ne disparaitront pas même si TransCanada abandonne son projet de port au Québec. Les derniers mois ont démontré que plus les gens sont informés sur ce projet, plus ils s’y opposent », affirme Patrick Bonin, de Greenpeace.
6 commentaires
En passant, des pétroliers, il en passe à tous les jours sur le fleuve, ils proviennent en majorité des pays arabes... hourra!
Bravo gogauche Québec