Louis Gagnon en mode solution pour Gros-Cacouna
Cacouna – Louis Gagnon, candidat pour le Bloc québécois dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, souhaite un développement durable pour le port de Gros-Cacouna.
Il a évoqué le transfert des infrastructures à des instances locales formant un organisme sans but lucratif pour rallier le côté environnemental et le développement économique à Cacouna.
«On ne voit pas nécessairement les mammifères marins comme un frein au développement, mais l’écotourisme, peut être une solution pour l’économie locale», a fait valoir Louis Gagnon.
Il souhaite avant tout sortir du climat de confrontation qui règne dans ce dossier. «Je veux entendre tout le monde et les regrouper, c’est comme cela qu’on va pouvoir avancer. C’est aux gens du milieu de trouver des solutions et de prendre les infrastructures en main.»
Le candidat propose de faire une mise en valeur touristique du potentiel environnemental et de travailler avec les différentes instances locales pour aller de l’avant. Louis Gagnon a notamment évoqué des projets de cale sèche, d’écotourisme et de cabotage.
GROS-CACOUNA
L’ouverture officielle du port a eu lieu en juin 1984. Le gouvernement du Canada de l’époque avait investi 21M$ dans les installations portuaires. Le transport de bois d’œuvre, de papier et de marchandises générales (tourbe, sel, lait) sont les activités principales de l’installation.
Le port de Gros-Cacouna est administré depuis 1997 par la Commission régionale du Port de Gros-Cacouna. Elle a pour objectif le maintien et le développement de Gros-Cacouna à partir d’intérêts régionaux.
4 commentaires
Ceci indépendamment d'un projet de cale sèche ou autre chose respectueux de l'environnement qui pourrait se passer dans le port.
Le fédéral s’est désengagé depuis longtemps au niveau du développement régional. Au lieu de toujours mettre la faute sur ce dernier, aussi bien prendre notre destin en main et avancer pour promouvoir nos intérêts.
L’idée c’est d’être autonome et l’obnl est un exemple d’entité légale (ça en prend une), mais cela pourrait aussi exister sous une autre forme. Partant de là, on peut aussi obtenir des soutiens de la part des deux gouvernements et ainsi s’assurer d’entretenir le port avec la participation de l’État.
Ce que la plupart des gens (ceux impliqués dans les dossiers de cession des différents ports, surtout dans notre région, en Gaspésie et sur la Côte-Nord) disent c’est que le fédéral doit, avant de céder le port, s’engager à le mettre à niveau. Aucun organisme, quel qu'il soit, ne va vouloir gérer quelque chose qui n'est pas fonctionnel pour au moins les 25 prochaines années.
Ensuite, au niveau de l'entretien, il y a en effet des frais importants, que ce soit le fédéral (avec notre argent...) qui s'en occupe ou quiconque. Avec des projets et l'implication de tout le monde, il y aura aussi des revenus.
Revenir à la base est parfois essentiel. Si vous aviez à choisir un territoire selon son potentiel de développement économique (et responsable bien sûr), aimeriez-vous mieux un territoire possédant une porte ouverte sur le monde (avec par exemple, un port) ou un territoire qui n’a pas de possibilité à ce niveau dans le sens où : vous trouveriez cela plus simple ne pas avoir à gérer ça?
Je suis de ceux qui préfèrent avoir une porte ouverte sur le monde située dans un des plus beaux villages du Québec à proximité d’un des fleuves les plus grandioses qui soit et qui débouche vers les tous les marchés mondiaux.
Si, pour vous, c'est être un « rêveur » que de penser qu'on puisse nous-mêmes s'occuper de ce qui est chez nous, alors je n'y peux pas grand chose.
Merci de participer au débat. Et bon dimanche.
Comment pourrions-nous être autonome sans un sou ??? Si vous réussissez ça, vous êtes tout un magicien. Vite la recette. Plus loin, vous dites avec le soutien des deux gouvernements. N'êtes-vous pas maintenant candidat bloquiste qui prône la souveraineté (séparation) du Québec? Et tout à coup, le fédéral devrait nous fournir l'argent par millions ??? HUM !
Et même si le fédéral mettait le port aux normes pour 25 ans, c'est vite passé 25 ans vous savez. Et reste à savoir si les normes ne changeront pas avant ces 25 années. Que ferons-nous après ?
Vous dites: «Ensuite, au niveau de l'entretien, il y a en effet des frais importants, que ce soit le fédéral (avec notre argent...) qui s'en occupe ou quiconque. Avec des projets et l'implication de tout le monde, il y aura aussi des revenus.» Avec des projets ? Avez-vous des suggestions ? Si oui, dépêchez-vous à les transmettre aux instances concernées afin qu'on arrête de niaiser avec le développement du port. En attendant, on peut toujours parler.