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La vocation nourricière du Bas-Saint-Laurent

durée 15 novembre 2016 | 09h09
  • «La vocation nourricière est au cœur des préoccupations des producteurs du Bas-Saint-Laurent», a déclaré le président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis, en marge du congrès général annuel de la Fédération.

    Réunis pour faire le point sur les défis agroalimentaires de l’heure, les participants ont réaffirmé leur volonté de produire des aliments frais et variés, de qualité supérieure. Les défis ne manquent pas pour atteindre cet objectif : la gestion des pesticides, la lutte aux ravageurs des cultures, le bien-être animal et le réchauffement climatique sont des enjeux qui font déjà partie du quotidien des producteurs. «Si nous avons les bons outils, nos entreprises agricoles ont le dynamisme, l’expertise et l’ingéniosité pour être compétitives sur tous les marchés», a ajouté le président de l’UPA, Marcel Groleau.

    La demande alimentaire pour des produits de qualité est en forte croissance à l’échelle de la planète, mais la concurrence est féroce. «Pour profiter de ces opportunités au Québec et ailleurs dans le monde, les budgets et les mesures pour assurer la compétitivité de nos entreprises agricoles doivent être au rendez-vous», a continué M. Groleau, insistant sur le fait que les aliments de chez nous pourraient occuper encore plus de place sur les marchés québécois, canadiens et internationaux.

    Les agriculteurs du Bas-Saint-Laurent ont besoin d’un signal clair du gouvernement québécois qui, contrairement à nos compétiteurs canadiens et internationaux, tarde à identifier l’agroalimentaire comme un levier économique important. «La contribution économique des 2 026 entreprises agricoles du Bas-Saint-Laurent est déjà substantielle. Pour aller plus loin, elles doivent pouvoir compter sur un appui compétitif de leurs gouvernants».

    Alors que l’Ontario mise fortement sur son secteur agroalimentaire, plusieurs décisions du gouvernement québécois nuisent à la pérennité agricole de la région et du Québec. À titre d’exemple, la facture assumée par les producteurs à la suite des changements proposés au Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) augmentera en moyenne de 30 à 40 %, et ce, dès 2017. L’enjeu fondamental de ce dossier est la valeur taxable du foncier agricole.

    Retirer l’accès au programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) dans les productions de soya, de maïs et de pommes de terre est une autre mauvaise décision.

    L’agriculture québécoise est aussi aux prises avec un défi unique en matière de main-d’œuvre dont les conséquences sont bien réelles. Selon une étude récente du Conference Board du Canada, 1 emploi sur 12 était vacant dans le secteur en 2014, comparativement à 1 sur 36 dans tous les autres secteurs.

    « Les producteurs du Bas-Saint-Laurent attendent depuis plusieurs années le dépôt d’une politique bioalimentaire québécoise. Il y a urgence d’agir, mais le gouvernement du Québec a tout reporté à 2018. Pendant ce temps, nos concurrents canadiens et internationaux se positionnent dès maintenant pour profiter des opportunités », a indiqué le président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

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