Semaine québécoise de réduction des déchets
Gestion des matières résiduelles : Rivière-du-Loup se distingue à l’échelle provinciale
Le travail réalisé par la Ville de Rivière-du-Loup à travers son projet de collecte des matières organiques auprès des industries, commerces et institutions a été souligné ces derniers jours. On lui a décerné le second prix du défi municipalités dans le cadre de la Semaine québécoise de réductions des déchets (SQRD).
Le défi québécois souhaitait reconnaître les gestes qui contribuent à faire du Québec un leader de la gestion des matières résiduelles et c’est à ce titre que Rivière-du-Loup a été reconnue. Selon Éric Côté, directeur du Service de l’environnement et du développement durable de la Ville, pas moins de 70 projets étaient en lice, représentant 230 municipalités.
«Nous sommes évidemment très heureux de la nouvelle. Beaucoup d’efforts ont été investis dans ce projet et c’est plaisant que ce soit salué. Ça donne aussi l’énergie de continuer à le développer», a-t-il indiqué.
Depuis la mise en place du projet du côté des entreprises et des industriels, ils sont plus d’une trentaine, sur une possibilité ciblée d’environ 70, à y participer activement. Les efforts de la Ville pour faciliter la participation des commerçants à la collecte, notamment par le biais d’une taxation incitative, ont d’ailleurs été applaudis par Zéro Déchet Québec, l’initiative qui coordonne la SQRD.
«C’est un processus en continu. Tous les entrepreneurs et gestionnaires qui génèrent de la matière organique, via les restaurants, cafétérias, épiceries et hôteliers ont été contactés. Un suivi est fait et on se joint à nous régulièrement.»
Depuis le 1er janvier 2016, les industries, commerces et institutions participantes ont permis de détourner près de 670 tonnes métriques de l’enfouissement. Rappelons que d’ici 2020, le gouvernement interdira aux municipalités l’enfouissement de toute matière organique.
La Semaine québécoise de réduction des déchets invitait les citoyens, municipalités et le milieu scolaire à réfléchir à leur consommation et aux moyens de réduire à la source la production de déchets, alors que le tiers de la production alimentaire mondiale finit à la poubelle et que la facture de la nourriture gaspillée par un ménage canadien est de 3 100 $.
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