Des conseillers absents à L’Isle-Verte
C’est le jour de la marmotte au sein du conseil municipal de l’Isle-Verte, trois sièges étant toujours vacants, en alternance, lors des séances publiques. Ursule Thériault estime que son conseil a manqué de respect aux citoyens le 14 novembre.
Le 18 novembre, cette dernière a envoyé une missive à tous les élus, en y joignant le règlement du code d’éthique et de déontologie des élus municipaux. Elle ajoute que les écarts aux règles ne seront plus tolérés, tels que des débats sur la place publique, qui devraient être discutés en plénier.
Plusieurs citoyens craignent que le traitement des dossiers ne soit ralenti, puisque près de la moitié des élus ne sont pas présents lors des séances de travail, tenues en plénier. «C’est un copier-coller de la situation l’an dernier, rien n’a changé. J’y ai donné suite en envoyant un courriel, comprenant des informations à propos du décorum et du code d’éthique d’un élu», explique la maire de L’Isle-Verte, Ursule Thériault.
Elle soutient que la convocation aux séances du conseil se fait à l’ensemble des membres. Malgré l’absence de certains, la municipalité doit continuer d’être administrée. Mme Thériault soutient qu’il faudrait que ces conseillers se présentent, afin d’en discuter et de trouver une solution. «Tout le monde a un mandat, ils ont été élus, nommés pour représenter la population», rappelle-t-elle. La rémunération d’un conseiller à L’Isle-Verte se chiffre à 2 276,60 $, en plus d’une allocation de dépenses de 1 138,32 $.
On peut retrouver dans les procès-verbaux de la Municipalité la présence plus régulière des conseillers Simon Lavoie, Ginette Caron et Robert Legault.
L’article 317 de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités stipule que «le mandat d’un membre du conseil qui a fait défaut d’assister aux séances du conseil pendant 90 jours consécutifs prend fin à la clôture de la première séance qui suit l’expiration de cette période, à moins que le membre n’y assiste». Un conseiller peut donc s’absenter pendant près de trois mois, de manière consécutive, avant que des mesures ne puissent être prises. Le Code municipal ne prévoit aucun recours lorsque les absences se font dans le respect des règles.
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