Un tremplin pour les entrepreneurs en devenir
La fibre entrepreneuriale est décidément forte à Rivière-du-Loup et dans la région. À preuve, une formation en «Lancement d’une entreprise», offerte par la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup, connait un beau succès, alors que ses cohortes d’élèves s’agrandissent et se déploient tous les ans.
Pour un grand nombre de personnes, lancer une entreprise est un rêve, un objectif professionnel. Bien qu’il puisse être séduisant d’être «son propre patron», d’avoir «son propre horaire», la réalité est souvent autre. Surtout, la montagne à franchir est de taille au départ. En ce sens, la formation se veut un beau tremplin pour ces personnes pleines d’ambition.
«La formation s’échelonne sur 20 semaines pour un total de 330 heures, mais la majorité du travail est effectué à la maison. Les élèves sont amenés à se perfectionner dans plusieurs aspects, soit la gestion des opérations, les études de marché, le financement, etc.», a déclaré la coordonnatrice, Brigitte Gagnon. Les objectifs sont simples : élaborer un plan d’affaires et s’initier à la gestion d’une petite entreprise.
Présente dans la région depuis environ 15 ans, «Lancement d’une entreprise» a pris un tout nouveau souffle il y a trois ans. Le programme a été complètement revu, ajoutant davantage de professeurs et accueillant une forme de coaching personnalisé. Actuellement, des classes sont données à Rivière-du-Loup, La Pocatière et Cabano. Une cohorte à Trois-Pistoles s’est aussi formée dans le passé.
«Cette année, on a bonne confiance qu’on atteindra 200 étudiants formés en trois ans. Environ 45 % démarrent leurs entreprises ou poursuivent leur projet. C’est excellent.»
À la visite d’Info Dimanche le jeudi 8 décembre, la classe accueillait sept élèves, de tous les âges, de tous les horizons. Tous ont d’ailleurs leur projet propre et les particularités qui y sont associées. Un aspect que le professeur utilise afin de personnaliser son enseignement.
CONFIANCE
Rencontrés en marge de leur cours, les entrepreneurs Sonia Descoteaux et Jean-Michel Caron, respectivement âgés de 24 et 36 ans, ne tarissaient pas d’éloges envers cette formation qui répond présentement à «leurs nombreuses questions».
«Personnellement, je partais vraiment de loin. Quand j’ai commencé mon projet d’acheter une épicerie, il fallait tout faire. J’ai eu de gros coups de main, mais c’est certain que j’avais beaucoup de questions. L’aide des coachs, des professeurs, ça donne confiance», a partagé M. Caron qui a acquis récemment son commerce à Saint Antonin.
Une opinion partagée par sa consœur. «Ce que j’aime également, c’est que tous nos projets sont différents, mais on peut toujours se retrouver dans les expériences des autres ou les exemples que donnent les professeurs. C’est très personnalisé», a ajouté la jeune femme qui souhaite ouvrir une entreprise spécialisée en design d’intérieur.
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