Le moins que l’on puisse dire, c’est que le très populaire animateur Éric Salvail n’a pas peur de la dérision. Ce dimanche, la sympathique équipe de tournage de son talk-show En mode Salvail était de passage dans la région, coinçant avec beaucoup d’humour et de plaisir les voyageurs dans les haltes routières. 

Le coloré animateur, que plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs ont écouté quotidiennement au cours des derniers mois, a ainsi parcouru le Bas-Saint-Laurent afin de tourner des capsules pour la 5e saison de son émission qui sera en ondes cet automne à V. En route vers Rimouski, l’équipe s’est arrêtée à Notre-Dame-du-Portage et à L’Isle-Verte. 

«L’idée, c’est que je me présente comme un inspecteur du gouvernement et j’analyse la qualité des haltes routières. Services offerts, propreté, accessibilité…tout y passe. Évidemment, on veut rencontrer les gens et interagir avec eux. C’est là où tout est le plaisir», a lancé Éric Salvail, dimanche midi. 

Le concept est simple et il fonctionne à merveille. Spontané et sans complexe, le choucou du public se présente aux voyageurs et au personnel de l’endroit avec un caméraman, un capteur de son et un réalisateur. S’en suivent, avec un peu de chance, des discussions drôles et cocasses, «de beaux moments de télévision». Tout est majoritairement improvisé.

«Les gens aiment beaucoup qu’on vienne à leur rencontre et nous aussi on adore ça. Avec le temps, ils ont compris qu’il y a un second degré. On s’amuse tous ensemble dans différentes situations», a ajouté celui qui est aussi animateur de radio à Montréal.

Muni d’un casque à la fleur de lys sur la tête et armé de son badge et d’un carnet de notes, Éric Salvail en a fait voir de toutes les couleurs à ses interlocuteurs, cette fin de semaine. À la halte du Portage, sur l’autoroute 20 Est, il a surpris Fabienne Saindon, la commis du bureau d’information touristique, mais aussi un camionneur néoécossais et des motards de Sayabec. «Je ne m’attendais pas à ça. Avoir su, je me serais habillée autrement», a partagé la jeune Louperivoise, en riant, quelques minutes après une discussions sur la propreté des toilettes de l’endroit. 
Éric Salvail et son équipe profite ainsi de la saison morte pour visiter les régions du Québec.

«Saguenay, Gatineau, nous irons très certainement aussi en Abitibi cet été (…) Les gens ne s’y attendent pas en région. Ils sont toujours surpris et nous offrent de belles réactions. Nous avons une vingtaine de topos tournés.»

SANGRIA

Évidemment, la chance était belle de questionner Éric Salvail sur l’épisode de la sangria impliquant des Louperivoises au début de la dernière saison. En novembre, Angélique Jesiotr-Leblanc, Caroline Bossé et Nancy Charest ont vécu un moment de folie, recevant en direct un lot de 480 bouteilles de sangria. 

«C’était très drôle», se rappelle celui qui est aussi producteur télé. «Les filles étaient folles raides. Elles nous avaient écrit plusieurs messages, on s’est dit qu’on allait leur répondre comme il se doit (…) C’est ce qui me plait avec le direct. Aujourd’hui, on a une grande liberté, ça donne des moments qu’on aurait pas autrement.»

En voyage dans le Bas-du-Fleuve, l’idée de la production était d’abord de participer à une croisière aux baleines à Rivière-du-Loup, mais les forts vents ont vite changé leurs plans. Peu importe, le plaisir y était pour autant.