Le projet Résilience côtière de l’UQAR complète une vaste tournée du Québec maritime
L’équipe de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski a récemment franchi la première phase de son ambitieux projet visant à soutenir les municipalités du Québec maritime en les outillant pour faire face aux aléas côtiers.
Cette première phase consistait en la tenue d’ateliers dans chacune des 17 MRC de l’Est du Québec afin de définir les besoins des municipalités, des ministères et des organismes régionaux en matière d’adaptation. En tout, ce sont 360 acteurs locaux et régionaux qui ont participé.
Le projet Résilience côtière a démarré en janvier dernier et s’échelonnera sur une durée de trois ans. Il s'articule autour de deux grands axes qui sont étroitement liés. Le premier sur la sécurité des populations et des infrastructures côtières, alors que le deuxième traite de la conservation des écosystèmes côtiers et du maintien de leurs services écologiques.
PREMIERS RÉSULTATS
Les premiers résultats permettent de dresser un portrait global et de définir les différents chantiers de travail par MRC et par région pour la durée du projet. Pas moins de 137 besoins en matière d’adaptation aux aléas côtiers ont été exprimés par les participants aux ateliers pour favoriser la sécurité des populations et des infrastructures côtières. En outre, 111 outils concrets et diversifiés ont été suggérés afin d’améliorer ces capacités d’adaptation.
Par ailleurs, les participants aux ateliers ont exprimé de grandes préoccupations quant à la conservation des écosystèmes côtiers et au maintien de leurs services écologiques. Ils ont identifié 35 besoins ainsi que 51 pistes de solutions souhaitées pour améliorer et faciliter la gestion des écosystèmes côtiers. Notons que 13 mesures de conservation sur lesquelles devrait être basée la gestion des écosystèmes ont également été identifiées.
«Les intervenants ont été invités à prioriser les propositions émises. Certains ont manifesté le souhait d’être accompagnés par des experts, d’autres ont souligné le manque d’outils cartographiques. L’accès aux données avec une plateforme Web, la sensibilisation, la recherche de solutions d’adaptation et de conservation des écosystèmes côtiers et l’adaptation de la réglementation ont notamment été identifiés comme des besoins prioritaires», a observé le professeur Guillaume Marie, codirecteur du projet Résilience côtière.