Le conseil municipal en bref
Le conseil municipal de Rivière-du-Loup s’est réuni pour une dernière fois dans le cadre d’une séance ordinaire avant les vacances, ce lundi 3 juillet, à l’Hôtel de ville de Rivière-du-Loup. Plusieurs sujets ont été abordés, dont la vente de terrains au parc industriel et le dossier de la côte Saint-Pierre.
Lors de la période des questions, l'entrepreneur pistolois Romain Bérubé, de Construction R.J. Bérubé, a d'abord interpellé les élus puisqu’on lui avait récemment refusé la vente d’un terrain qui l’intéressait dans le parc industriel. Une situation qu’il ne comprend pas.
«C’est un terrain parfait pour mon entreprise qui vient d’obtenir un contrat pour l’autoroute 85 (…) Je ne comprends pas. Certaines fois, je me demande s’il n’y a pas de favoritisme», a-t-il laissé entendre.
Le maire Gaétan Gamache a défendu la position de la Ville. Il a affirmé que 90 % du parc industriel est déjà occupé et que la Ville souhaitait davantage privilégier les entreprises manufacturières et industrielles pour combler les espaces restants. On souhaite permettre l’emploi de plusieurs dizaines de personnes. Construction R.J. Bérubé pourrait employer 10 à 15 personnes à Rivière-du-Loup en y installant un entrepôt pour des camions.
«Le coût des terrains dans le parc industriel est subventionné par les citoyens. Par exemple, un terrain d’une valeur de 50 000$ dans le parc industriel peut en coûter 200 000 $ dans d’autres secteurs à Rivière-du-Loup (…) Notre choix, c’est de maximiser tous les mètres carrés», a-t-il expliqué.
M. Gamache a aussi rappelé que la Ville avait accompagné l’entrepreneur en lui proposant des terrains intéressants. Elle est d’ailleurs toujours intéressée à le soutenir dans sa recherche en collaboration avec le Service de développement économique. Selon nos informations, un homme d’affaires louperivois a proposé une location de cinq ans à M. Bérubé pour un terrain situé tout près de la voie de contournement.
CÔTE SAINT-PIERRE
Dossier de la côte St-Pierre, le conseil municipal a approuvé un nouveau protocole d’entente avec Hydro-Québec pour les travaux qui seront bientôt entrepris.
La société d’État souhaite effectuer l’entièreté de ses travaux jusqu’à la rue Fraserville, ce qui entrainera un surcoût pour la Ville de Rivière-du-Loup en raison des travaux échelonnés sur deux ans. En vérité, c’est plutôt la zone d’économie gagnée grâce à cette collaboration qui sera plus limitée.
«Le nouveau protocole nous amène des sous en moins, mais nous ne pouvons pas encore en évaluer la grandeur. Il y aura des surcoûts, mais nous pourrons être plus précis cet automne, une fois les appels d’offres lancés», a déclaré le premier magistrat.
Selon M. Gamache, la Ville n’envisage pas le scénario dans lequel la subvention gouvernementale ne vient pas. «Ce n’est pas envisagé, puisque nous sommes convaincus que la subvention sera au rendez-vous (…) S’il n’y a pas de subvention, il n’y a pas de projet, mais cela va nous coûter plusieurs centaines de milliers de dollars», a-t-il indiqué.
RIVIÈRE-DU-LOUP EN SPECTACLES
Par ailleurs, Gaétan Gamache a maintenu sa position au sujet de «l’exclusivité» de Rivière-du-Loup en spectacles quant à l’organisation d’évènements culturels au Centre Premier Tech. Le maire de Rivière-du-Loup ne s’est donc pas rétracté, mais il a assumé avoir «parlé trop rapidement» lorsqu’il a commenté deux ententes différentes en point de presse, le 26 juin.
«J’ai parlé trop vite, mais je crois toujours qu’il faudrait le regarder, ce protocole», a-t-il admis, ce lundi.
Il y a une semaine, M. Gamache avait dit que la dernière entente entre la Ville et Rivière-du-Loup en spectacles «mettait fin au monopole» de l’organisme à propos du Centre Premier Tech. Pourtant, il était appelé à commenter la gestion du Centre Culturel Berger uniquement.
Par la suite, trois conseillers municipaux avaient dénoncé la désinformation du maire et lui avaient demandé, par courriel, de se rétracter.
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