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Grève des paramédics: Le soutien de la population sollicité

durée 11 juillet 2017 | 14h06
  • La caravane provinciale des grévistes du secteur préhospitalier s’est arrêtée le lundi 10 juillet à Témiscouata-sur-le-Lac. Rappelons que les paramédics du Bas-Saint-Laurent sont en grève depuis plus de quatre mois.

    Parmi leurs revendications figurent la diminution de la charge de travail et la modernisation des horaires. Ces deux points constituent une priorité pour les syndicats, au même titre que les salaires et la retraite.

    «La question de la charge de travail et des horaires de travail des paramédics est centrale, rappelle le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Danny Lacasse. Dans plusieurs localités, le volume d’appels est tel que les ressources en place ne suffisent plus. Cela entraine des délais non seulement pour des transports moins urgents, mais même pour les urgences prioritaires. Les compagnies d’ambulances savent très bien que c’est intenable. Le ministre Barrette aussi, de même que les centres intégrés de santé et de services sociaux. Les maires, les préfets et les députés de ces communautés le savent aussi. Cela fait des décennies qu’on remet à plus tard la recherche de solutions. Nous avons décidé que cette fois, nous limiterions nos demandes à quelques priorités afin de régler le problème une fois pour toutes.»

    Aux tables de négociation, les syndicats soutiennent que les propositions patronales font complètement l’impasse sur ces priorités. Les entreprises soutiennent que les contrats de service qui les lient au gouvernement ne permettent pas de dégager les fonds nécessaires à la conclusion d’une entente satisfaisante.

    «En ce qui a trait à la charge de travail et aux horaires de travail, les entreprises renvoient la balle aux établissements qui fixent les normes alors que le ministre de la Santé et des Services sociaux clame qu’il n’a aucune responsabilité dans ces négociations. Pour les syndicats, la partie de pingpong doit cesser et tous les intervenants touchés doivent prendre leurs responsabilités», écrit-on par voie de communiqué.

    Ainsi, les syndicats demandent le soutien de la population. «(…) car les gains que nous réaliserons en ces matières profiteront à tout le monde en assurant la meilleure qualité de services possible, en tout temps, explique la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent - CSN. Je dois dire que nous sentons ce soutien lorsque nous en parlons autour de nous. Il faut que nos députés, le ministre Barrette et nos employeurs entendent ce message et posent les gestes qui s’imposent.»

     

     

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