Départ de Jacques Poulin de la Ville de Rivière-du-Loup
Le conseil municipal de la Ville de Rivière-du-Loup et son directeur général, Jacques Poulin, ont pris entente à l’effet que celui-ci quitte ses fonctions à compter du 5 juillet prochain. Le départ de M. Poulin, qui a œuvré dix-neuf ans à la Ville de Rivière-du-Loup, lui permettra de réaliser de nouveaux défis.
Le conseil municipal de Rivière-du-Loup et le directeur général ont planifié conjointement ce départ et l’organisation entend se doter d’un nouveau directeur général dans les mois à venir.
Au cours des dix-neuf dernières années, la collaboration entre M. Poulin, les employés de la Ville et le conseil municipal a mené à plusieurs belles réalisations, dont la plus récente permettra la réfection à venir de l’aéroport, à l’aide d’une subvention de 6 M$.
Au fil des ans, M. Poulin aura vu à l’établissement ou à la refonte de divers services, dont le Service technique et de l’environnement et la cour municipale et se sera pleinement investi à l’implantation de la démarche environnementale de planification stratégique 2050 - S’engager pour un futur stimulant, notamment.
Aucun détail sur l'entente entre M. Poulin et la Ville n'a été dévoilé.
20 commentaires
Salutation
''Comment peut on rendre un congédiement aussi banal et vouloir garder cela confidentiel?''
Comment peut on écrire un commentaire comme le tien sans s'identifier?
Quand le concept de développement économique se résume à « il a un gros char et du cash, il doit savoir comment faire du développement économique, on va le laisser faire », le pire est à prévoir concernant les précieux espaces de potentiels de Rivière-du-Loup. Il faut avoir étudié la science économique pour savoir à quel point c'est complexe et exigeant, le développement économique, surtout parce qu'il met sur la table ce que les citoyens ont de plus précieux : leur milieu de vie. Ce n'est pas un jouet ni un outil de promotion des intérêts personnels, une ville. Les élus devraient être les gardiens du mieux-être, du développement dans l'intérêt commun. On n'est pas là du tout.
Jacques Poulin a été le patron le plus compétent, intègre, honnête et dévoué pour lequel j'ai travaillé dans ma vie. Un incorruptible, amoureux de sa ville, qui savait où aller et qui passait ses journées à éduquer et rééduquer, à sauver les fesses de ce Club Lion, pour reprendre l'expression de Nicolas, qui navigue à vue en direction du néant.
N'en doutez pas : derrière les sourires sur les photos, il y a du vide.
Un très grand vide.
P.S. Ne vous en faites pas pour la prime de départ. Il a, en 19 ans, fait sauver des MILLIONS à la Ville. Il mérite chaque sou de ce montant. Et la compétence, ça se paye...
Mais, relisez le vôtre, il y a des fautes.
Je me permet aujourd'hui de vous tutoyer car il n'y pas si longtemps nous étions collègues de travail, pas toujours en encore mais collègues tout de même. Il est vrai de dire que nos points de vue et que nos visions respectives pouvaient amener quelques échanges musclés, mais j'ai toujours eu l'impression que le tout se faisait dans un respect mutuel.
Maintenant, à la lecture de vos commentaires, je comprends bien votre déception et votre incompréhension face au départ de monsieur Poulin. Cela étant, je me questionne vraiment à savoir qu'est-ce qui est plus blessant et désolant soi de me faire traiter d'incompétent, d'ignorant et manquant de vision ou un jour de vous avoir fait confiance ?
D’autres pensent:Toute fin est une bonne chose!
Qui a raison ?Qui a tort?L’avenir tranchera de façon irrémédiable!
Vous abordez quelques éléments intéressants qui permettent de défaire des mythes. J’en profite donc puisque j’ai, contrairement à la totalité des critiques habituelles, été fonctionnaire dans une ville, les deux mains dedans. La connaissance de cause, c’est parlant...
Vous parlez « d’ancien conseil ». Cinq des sept présents y étaient. C’est drôlement vieux pour du neuf. Les décisions sont prises à la majorité (et la plupart à l’unanimité). Il devait donc y avoir une relative satisfaction de la situation précédente. Auraient-ils changé du tout au tout?
Le mythe le plus tenace et injuste (et grossièrement faux) : les fonctionnaires mènent une structure occulte d’où les citoyens sont exclus. D’abord, la totalité des projets et décisions prises émanent d’une préoccupation citoyenne, d’un commentaire ou idée d’un citoyen. Les fonctionnaires ne rentrent pas au boulot en se disant : « tiens, je ferais bien ceci! » Les comités qui soumettent des projets comptent des citoyens en leur sein. La Ville est extrêmement bien branchée sur ses citoyens (je l’ai vu, je ne fais pas que présumer) et ne travaille qu’en fonction de ceux-ci. D’ailleurs, les fonctionnaires SONT des citoyens, que vous croisez partout, qui veulent comme vous une ville efficace, à l’écoute, où il fait bon vivre. Donc, ils n’entrent pas au boulot en essayant de s’approprier la ville au détriment des citoyens... qu’ils sont eux-mêmes. C’est un cliché facile et, pour tout dire, épais de dire que les fonctionnaires de la Ville sont désincarnés de leur ville. D’ailleurs, ceux qui parlent de « pantin à la solde des fonctionnaires » n’y connaissent strictement rien. Ça a l’air « défenseur des citoyens » de dire ça, mais c’est en fait vraiment stupide.
L’effet Dunning-Kruger, qui sied à merveille à Trump, caractérise effectivement certains individus. Mais, en somme, une ville bien gérée est une ville où les « pros » comme vous dites, travaillent avec les citoyens, ce qui est le cas de la structure de la Ville. Mais, réaliser des promesses qui n’ont aucun sens ne fait pas « proche du peuple ». Ça fait incompétent. La promesse de grand ménage n’a pas eu lieu, parce qu’après la « révision » des services, c’est un constat de gestion efficace qui a été réalisé. Promettre d’écouter le monde, mais s’enfarger constamment dans les trois ou quatre même chialeux chroniques n’est pas servir le peuple. C’est échapper à une nécessaire vision d’ensemble qui rend un tout cohérent. C’était d’ailleurs la plus grande force de Poulin, la vision d’ensemble.
Les règlements d’urbanisme, quand on les connaît au lieu de répéter les bêtises dites par ceux qui sont freinés par les règles quand ils proposent quelque chose qui manque de cohérence ou s’avère injuste pour les autres, assurent un développement cohérent et harmonieux de l’ensemble. Toujours la même vision d’ensemble, vitale à une ville digne de ce nom.
Enfin, pour les « verrues », elles forcent sans doute les mauvais conducteurs à faire attention et les égoïstes à penser aux autres, mais ce sont, ces avancées de trottoir, le meilleur moyen de protéger les piétons. Ici, la science s’est mise au service des citoyens. Les villes se modernisent toutes dans cette voie, sauf là où on tient un discours de 1954. Ce n’est pas un hasard : ça marche. Le piéton a le droit de circuler, tout comme le cycliste ou l’automobiliste. Le règne absolu de l’auto est révolu.
Bienvenue en 2019.