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Restauration des habitats côtiers à Notre-Dame-des-Neiges

durée 30 novembre 2019 | 06h33
  • Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a réalisé d’importants travaux de restauration des habitats côtiers à Notre-Dame-des-Neiges pendant l’été 2019. Ces travaux ont pu être concrétisés grâce à une contribution du Fonds pour la restauration côtière dans le cadre du Plan de protection des océans, sous la responsabilité de Pêches et Océans Canada et avec l’appui de la municipalité et de ses partenaires.

    Près de 4,5 hectares d’habitats du poisson ont ainsi été restaurés. Les travaux ont débuté au mois de mai par une transplantation de zostère marine dans l’herbier aquatique et de spartine alterniflore dans la portion dégradée du bas marais. Plus de 74 000 plants de zostère marine et plus de 105 000 plants de spartine alterniflore ont ainsi été transplantés pour restaurer ces deux habitats et conserver la connectivité écologique, essentielle au maintien d’une faune aquatique riche et diversifiée. Il s’agit aussi d’une zone de productivité et de diversité biologique très importante pour les espèces qualifiées de fourragères, comme l’éperlan arc-en-ciel, le poulamon, à la base de la chaine alimentaire. La restauration de ces habitats côtiers s’avère donc une excellente façon de préserver cette communauté de poissons essentielle.

    La plage de la rue de la Grève a également été restaurée en juin à l’aide d’une recharge sédimentaire, où près de 2 000 tonnes de sable et de gravier ont été ajoutés afin de rétablir l’équilibre naturel de la plage. À cela s’ajoute la plantation de 8 000 plants d’élyme des sables et de 300 rosiers rugueux qui participent à stabiliser la recharge et à augmenter la biodiversité dans ce secteur.

    Depuis la fin des travaux, l’équipe du Comité ZIP a assuré des visites de suivi terrain régulièrement. Jonathan Pothier, le chargé de projet constate que : « La croissance des végétaux implantés a été remarquable ces derniers mois. La nature a également commencé à remanier les sédiments et à redessiner le profil de la recharge pour lui donner un aspect plus naturel. Toutes les modifications observées étaient attendues par notre équipe. Lors de notre dernier passage, nous avons noté que les vagues de tempêtes, subies au mois d’octobre, ont atteint le haut du talus restauré. À première vue, il ne semble pas y avoir eu de perte nette de matériel, mais plutôt un déplacement des sédiments vers le bas de la plage. La recharge joue bien son rôle de zone tampon entre la mer et la côte en absorbant l’énergie des vagues lors des tempêtes. Évidemment, un suivi à plus long terme est nécessaire afin de bien évaluer la dynamique de la plage restaurée, jusqu’à retrouver son équilibre naturel ».

    Pour en savoir davantage sur ce projet et les travaux de restauration réalisés, il est possible de contacter Jonathan Pothier, chargé de projet au Comité ZIP au 418-722-8833. Une vidéo explicative sur les travaux est également disponible sur le site internet du Comité ZIP.

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