Le « non » met en doute, le « oui » est catégorique
L’effondrement du Centre sportif Phil-Latulippe a obligé la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac à revoir ses plans pour son projet d’aréna. Dans le cadre de la consultation référendaire, le règlement de l’assurance est d’ailleurs au cœur de l’argumentation du camp du non qui met en doute le versement de l’argent. Celui du oui est catégorique, les sommes avancées sont garanties.
La porte-parole officielle du camp du non, Ginette Bégin, est revenue à la charge le 11 novembre. «En octobre dernier, nous apprenions que le dossier fait l’objet d’une poursuite judiciaire. L’assureur AIG et la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac poursuivent Norda Stelo et Leprohon pour un montant de 4,3 M$. Dans le document d’une centaine de pages que nous avons eu copie, le libellé indique que la cause de l’incident et la perte sont dues à l’omission de renforcer la structure du bâtiment avant l’installation des évaporateurs. De plus, dans les semaines précédant l’effondrement, des citoyens ont demandé à plusieurs reprises de déneiger le Centre sportif Phil-Latulippe et l’Aréna Jacques-Dubé. Peut-on vraiment penser que la Cour ne reconnaitra aucune responsabilité de la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac dans cet effondrement? Les chances que Témiscouata-sur-le-Lac perçoive 4,3 M$ au final de cette poursuite judiciaire est plutôt utopique et le manque à gagner sera à la charge des citoyens», a mentionné Mme Bégin dans un communiqué de presse.
Pour sa part, Gaétan Ouellet, représentant officiel du camp du oui et maire de Témiscouata-sur-le-Lac, s’est fait rassurant. «Pour nous, il n’y a aucune crainte. Les affirmations du camp du non, ce n’est que pour faire peur aux gens. La Ville de Témiscouata-sur-le-Lac est le client de l’assureur (AIG), il ne reviendra pas contre nous, il y a une entente de règlement. Avec la procédure judiciaire contre Norda Stelo, AIG veut obtenir de l’argent de cette entreprise», a expliqué M. Ouellet.
Comme il l’avait déjà souligné auparavant, le maire Ouellet a indiqué qu’une somme de 2,9 M$ du règlement de l’assurance pour l’effondrement du Centre sportif Phil-Latulippe était comptabilisée dans les livres de la Ville et qu’un autre montant de plus d’un demi-million le sera bientôt. Concernant la différence entre la somme de 3,6 M$ indiquée dans les détails des revenus appliqués au projet et le montant de 4,3 M$ relatif au règlement d’assurance, M. Ouellet a expliqué que la tranche de 700 000 $ est appliquée aux travaux qui ont été faits pour remettre le site utilisable. «La Ville recevra l’argent comme tel quand les travaux de reconstruction seront terminés, c’est une condition de l’assureur», avait noté M. Ouellet.
3 commentaires
C’est exactement ce qui se passe avec AIG.
Qui vont une catastrophe.
Payer.